*soupire* J'ai envie de répondre à ce brave monsieur tout outragé que Kidman ait pu jouer dans un film "qui s'écarte du chemin pour déclarer sa propre foi comme un tas de mensonges " (remarquez la subtile et originale utilisation de l'image du chemin

) que ce n'est pas parce que l'on n'a pas la même opinion que celle exprimée dans un livre, une pièce, un film que l'on doit s'en éloigner comme de la peste en poussant des cris d'orfraie. Durant son procès, lorsque l'on somma Wilde de donner son avis sur des textes dits immoraux il répondit qu'ils n'étaient pas immoraux mais pire que cela : mal écrits ... Je ne crois pas qu'A la Croisée des mondes fassent partie de cette catégorie là. On peut adhérer on non aux idées qui y sont exprimées mais impossible de nier son originalité et sa réussite. Je pense que c'est cet aspect là du livre de Pullman qui a poussé Kidman a accepter de jouer dans son adaptation et non pas des questions théologiques. Et puis inutile de répéter que le principal attaqué est l'institution religieuse...Sinon, je ne sais pas si c'est du à l'auteur de l'article mais sa façon de résumer l'intrigue du concurrent de Narnia et d'A la Croisée des mondes est franchement pas enthousiasmante :
C'est un peu une moitié de vampire, donc il n'a que la moitié des pouvoirs. Il est à moitié aussi rapide et il vieillira à moitié autant. Et il se trouve que son meilleur ami devient également un vampire. Il y a un conflit entre les bons et les méchants vampires, son meilleur ami devient le chef des mauvais vampires, et au final l'histoire mène à une énorme guerre entre les deux clans.
