Posté : mer. 4 juil. 2012 09:19
enfin !!!! excellente initiative, pouvoir lire en numérique et ranger son livre et le prêter quand même !
Hey ! :pPlus sérieusement, je pense que le livre en tant qu'objet est condamné dans les dix ans à venir, si ce n'est pas encore plus rapide.Aujourd'hui déjà, les ventes ebook d'Amazon explosent. De plus en plus de gens qui disaient ne pas passer au numérique en raison du plaisir de tenir un livre dans les mains changent d'avis (moi y compris).Après, les auteurs n'ont pas leur mot à dire sur les politiques tarifaires. Pour prendre mon exemple, Le Masque baisse ses prix de 15% seulement en numérique, alors que Midgard les divise presque par trois.Reste à espérer que le lecteur s'y retrouve, mais que l'auteur aussi. Et pour l'instant, au vu des pourcentages dans les contrats, on en est loin.Nariel a écrit :Ou aux éditions du Masque...
Ce serait bien aussi que les libraires s'y retrouvent.Reste à espérer que le lecteur s'y retrouve, mais que l'auteur aussi. Et pour l'instant, au vu des pourcentages dans les contrats, on en est loin.
Si il n'y a plus de livres, plus besoin de libraires ;)Mais je suis d'accord pour le côté "objet de collection" (du coup le libraire deviendra-t-il un vendeur d'art ?). Après, je suis certain que les liseuses vont se démocratiser, que se sont démocratisés les smartphones, les tablettes, les ordinateurs, les lecteurs MP3. Tout n'est qu'un question de temps.Ce serait bien aussi que les libraires s'y retrouvent.
Oui mais plus de libraires, plus de fabuleux conseils et coup de coeur mis en avant (et de vieux ronchon qui vous envoie baladerGilthanas a écrit :Si il n'y a plus de livres, plus besoin de libraires ;)Mais je suis d'accord pour le côté "objet de collection" (du coup le libraire deviendra-t-il un vendeur d'art ?). Après, je suis certain que les liseuses vont se démocratiser, que se sont démocratisés les smartphones, les tablettes, les ordinateurs, les lecteurs MP3. Tout n'est qu'un question de temps.Ce serait bien aussi que les libraires s'y retrouvent.
Il va y avoir une suite ? Chouette :wub:Sinon, pour revenir sur le sujet de la discussion, comme beaucoup, j'adore le livre en tant qu'objet, et je rêverais d'avoir une bibliothèque digne de ce nom, et non pas des livres posés en vrac un peu partout, et comme le fait d'être une dévoreuse de livres n'arrange rien...Le choix d'acheter ebooks et liseuse s'est vite imposé, et de plus, ayant un budget limité, les ebooks arrangent assez mes finances, puisqu'ils sont un peu moins chers que les livres. Mais malgré tout, je continue d'acheter des grands formats ou des poches, quand l'occasion se présente, d'autant que je me dis que je dois bien ça aux auteurs que je lis, vu tout ce qu'ils m'offrent grâce à leurs écrits.Grenouille_Bleue a écrit :Nariel: Oui, les couvertures sont très sobres, mais ce n'est pas un mal - la suite des Talons Hauts va sortir en février en grand format, et je ne suis vraiment pas convaincu de la couverture qu'ils ont choisie
Veinard, tu as donc encore plein de place.Grenouille_Bleue a écrit :Ceci dit, j'habite à Paris dans 55m², et je possède près de huit cent livres. Ca veut dire que la moitié de ma surface est encombrée de bibliothèques.
Et bin c'est le luxe d'être auteur. Veinard vaCeci dit, j'habite à Paris dans 55m²
Il a d'ailleurs fais un film sur la transmission du savoir par le biais de supports (peintures, livres, numérique etc) Je vous encourage à aller voir le tout sur son site (l'ambition de la mémoire) Cela pourrait apporter grandement à notre débat.Une liseuse? Moui pourquoi pas. Enfin bon, une coupure d'électricité et c'est le vide spatial hein.Ces "progrès" ne font que nous rendre plus dépendants de la technocratie et de son ontologique fragilité. Le vrai progrès ne se fait pas dans le support, mais dans l'Homme. Un missile bien placé, une inondation, un séisme, une grève, et des dizaines de villes peuvent se retrouver sans énergie. Plus de réseau, plus de communications, plus d'électricité. Tous les gadgets n'y pourront rien. C'est un scénario du pire, certes. Mais tout progrès ne peut se penser qu'en termes de Fin, de catastrophe, de dérèglement majeur. C'est la seule mise à l'épreuve qui prévaut pour le progrès.1) Je conserve donc précieusement mes 1,7 tonnes de bibliothèque. Malgré le fait que je sois un usager très régulier (tous les jours) du livre électronique, pour sa facilité d'accès, sa capacité d'emport, quand on ne peut pas disposer de ses ouvrages (en voyage, en vie nomade, etc).2) Tous ces articles sur la disparition de tel ou tel standard, de tel ou tel support, etc sont désespérément nombrilistes. Il n'y a que l'urbain occidental qui prend son cas pour une généralité et philosophe sur des hypothèses qui concernent 10% de la population mondiale au mieux.Cet article est un ramassis de conneries. II témoigne d'une vie limitée à une certaine sphère techno-dépendante où tout objet est dépendant des autres (PC-iPad-téléphone-connexion internet-électricité-compte en banque, etc).De plus cet article révèle un manque cruel d'acuité technique. Se vanter d'avoir remplacer ses CD par des fichiers mp3, j'en connais qui vont hurler à l'hérésie (et c'est la diffusion marginale des formats Lossless qui me fera changer d'avis). Plus que jamais l'objet disque a une valeur (à la fois marchande mais aussi symbolique) plus forte que jamais.L'objet-livre lui atteint les hautes sphères, le nombre d'ouvrages imprimés augmente chaque année (il est vrai au détriment souvent de la qualité).L'auteur de cet article prend fièrement l'exemple de Kraftwerk, grand mal lui en a pris !Remplacer des CD ou vinyle de Kraftwerk par des fichiers numériques, c'est justement nier le message porté par le contenu, par une stigmatisation outrancière du support.Le zéropéen croit de bon ton de mépriser le matérialisme, l'assimilant bêtement au consumérisme, et il se réfugie dans la dématérialisation, que je réprouve. Il se rend ainsi encore plus techno-dépendant. La capacité de clonage qu'offre le numérique est en effet séduisante, mais moins durable qu'on ne le pense:
Argument non recevable : les ventes de liseuses/fichiers numériques sont les plus nombreuses dans les pays où on vend le plus de livres. Que ça soit en Europe, en Amérique du Nord ou en Extrème-Orient (Chine, Japon). Après je conçois bien qu'un paysan du Bénin, du Vietnam ou du Salvador n'ait pas de liseuse, mais ce n'est pas pour autant qu'il a des livres. Il y a plus urgent pour lui que la culture.Puis une batterie de liseuse, c'est plus d'un mois en moyenne, ça laisse le temps à EDF de remettre le courantIl n'y a que l'urbain occidental qui prend son cas pour une généralité et philosophe sur des hypothèses qui concernent 10% de la population mondiale au mieux.
Je trouve ces arguments d'autant plus gros que les pays en voie de développement sont eux aussi équipés en téléphone portable (il parait même qu'en Afrique c'est un véritable outil de gestion de son compte en banque).Quand à une situation où il n'y aurait plus d'électricité, la mort de la batterie de la liseuse serait le moindre des soucis comparée aux problèmes sanitaires et logistiques que cela déclencherait (plus de distribution d'eau potable, plus de chaîne du froid, etc.).Gilthanas a écrit :Argument non recevable : les ventes de liseuses/fichiers numériques sont les plus nombreuses dans les pays où on vend le plus de livres. Que ça soit en Europe, en Amérique du Nord ou en Extrème-Orient (Chine, Japon). Après je conçois bien qu'un paysan du Bénin, du Vietnam ou du Salvador n'ait pas de liseuse, mais ce n'est pas pour autant qu'il a des livres. Il y a plus urgent pour lui que la culture.Puis une batterie de liseuse, c'est plus d'un mois en moyenne, ça laisse le temps à EDF de remettre le courantIl n'y a que l'urbain occidental qui prend son cas pour une généralité et philosophe sur des hypothèses qui concernent 10% de la population mondiale au mieux.