Posté : mer. 4 avr. 2012 22:42
Grillée par Atanaheim : j'allais dire parfois il y a des équipes qui supportent pas leur souteneur mais on va encore dire que je fais de la pub pour Kushiel
:jesors:

Là, j'ai un peu de mal à comprendre. Tu dis : "[...] le film ne doit rien à mon travail", et tu expliques immédiatement après qu'ils ont gardé dans le film la version de la "Chanson de la Rue" telle que tu l'avais traduite dans le roman. Donc le film doit bien évidemment à ton travail pour ce passage du film, ou alors j'ai raté un épisode. Pour moi, et d'après ce que tu dis, ils te DOIVENT la traduction de la "Chanson de la Rue", simplement parce qu'ils l'ont repompée.Qu'ils ne te filent pas un kopeck pour, c'est un autre sujet (et on retombe sur celui de notre alter-ego israélien). Que tu l'acceptes, c'est évidemment aussi ton droit, et ton choix.De là à préconiser "l'humilité" à tout le monde, il y a quand même un gouffre. Faudrait quand même que tu m'expliques pourquoi la personne qui traduit le bouquin et qui voit sa version d'un passage dans les dialogues du film devrait rester "humble". :blink:J'avoue que je ne comprends pas trop. D'ailleurs l'humilité imposée comme règle de comportement, ça m'a toujours légèrement gonflé. Mince... Ben ouais, on ne se refait pas. :lol:Sinon, félicitations pour le succès de "Hunger Games" (version VF papier).Guillaume Fournier a écrit :Je crois qu'il faut rester humble, le film ne doit rien à mon travail, et j'aime autant qu'ils reprennent les termes que j'ai choisis, ou la chanson de Rue telle que je l'ai traduite, par exemple, plutôt qu'ils traduisent ça d'une autre manière et qu'il y ait contradiction entre leur trad et la mienne. Ce qu'ils auraient pu faire sans aucun problème.
OK, au risque de passer pour une n00b totale, voire une grande naïve, en matière d'édition en France, je trouve que 1 sur 6, c'est incroyablement peu ! Je n'avais pas conscience qu'une si grande proportion de ce qui sortait en librairie dans notre pays était francophone. Vous me direz, c'est sans doute parce que notre rayon de prédilection à tous sur ce forum est composé en grande partie de traductions, et que j'ai l'impression de ne voir que de l'anglophone traduit quand je fais un tour à la Fnac...Mais avec tellement de langues et de livres potentiellement intéressants dans le monde, je reste très, très surprise que 5 livres sur 6 soient francophones !Edit : une petite voix dans l'oreillette me souffle qu'on ne parle pas forcément que de nouveautés de fiction, dans ces chiffres, et que la grande quantité de livres de non-fiction qui sont publiés tous les ans est sans doute pour beaucoup dans ce ratio de 1 pour 6. C'est sans doute très vrai, mais je n'y avais pas pensé avant, parce que la non-fiction, moi, je n'y touche pour ainsi dire pas.Désormais une nouveauté est sur six est une traduction.
Que de bêtises, mais que de bêtises ! Ca me fait penser à une Busherie célèbre : "The trouble with the French is they don't have a word for entrepreneur." Dans le même ordre d'idées, on pourrait aussi bien écrire qu'une langue qui se plaît à rappeler que "There's no escaping the fact" et qui répète à l'envie "God Bless America" (ou God Bless the Queen/King, mettons les Anglais dans le même sac tant qu'on y est) est la marque d'un peuple profondément fataliste et qui s'en remet à une instance supérieure pour décider de son sort ; alors que le fameux "Impossible n'est pas français !" révèle au contraire tout le dynamisme positif d'un peuple qui ne s'avoue jamais vaincu :pLes stéréotypes qui résument toute une nation, c'est souvent rigolo, et ça fonctionne assez bien en fantasy (et hop ! retour en charte !), par exemple chez Eddings où on va avoir le pays des paysans honnêtes et travailleurs à qui on ne la fait pas, le royaume des chevaliers crétins qui se tapent dessus en ayant oublié pourquoi, la vallée des nomades mélancoliques emportés par le souffle de l'aventure, la république des ploutocrates décadents et corrompus, etc., mais dans les pages culturelles d'un grand quotidien, ça paraît un brin réducteur, quand même.Gillossen a écrit :http://www.lexpress.fr/culture/livre/se ... 97124.htmlRien à voir avec la fantasy (ni même dans l'absolu avec la traduction...) en tant que tel, mais histoire de remonter le sujet...
Je précise bien au cas où que ce n'est pas parce que j'ai posté le lien que je suis d'accord avec l'article. ;)C'était avant tout un moyen de tenter de relancer le sujet.Guillaume Fournier a écrit :Que de bêtises, mais que de bêtises ! Ca me fait penser à une Busherie célèbre : "The trouble with the French is they don't have a word for entrepreneur." Dans le même ordre d'idées, on pourrait aussi bien écrire qu'une langue qui se plaît à rappeler que "There's no escaping the fact" et qui répète à l'envie "God Bless America" (ou God Bless the Queen/King, mettons les Anglais dans le même sac tant qu'on y est) est la marque d'un peuple profondément fataliste et qui s'en remet à une instance supérieure pour décider de son sort ; alors que le fameux "Impossible n'est pas français !" révèle au contraire tout le dynamisme positif d'un peuple qui ne s'avoue jamais vaincu :pLes stéréotypes qui résument toute une nation, c'est souvent rigolo, et ça fonctionne assez bien en fantasy (et hop ! retour en charte !), par exemple chez Eddings où on va avoir le pays des paysans honnêtes et travailleurs à qui on ne la fait pas, le royaume des chevaliers crétins qui se tapent dessus en ayant oublié pourquoi, la vallée des nomades mélancoliques emportés par le souffle de l'aventure, la république des ploutocrates décadents et corrompus, etc., mais dans les pages culturelles d'un grand quotidien, ça paraît un brin réducteur, quand même.Gillossen a écrit :http://www.lexpress.fr/culture/livre/se ... 97124.htmlRien à voir avec la fantasy (ni même dans l'absolu avec la traduction...) en tant que tel, mais histoire de remonter le sujet...
Une traduction très attendueL’Héritage, tome 4 de la saga Eragon, est paru aux USA le 8 novembre 2011. Bayard l'a reçu en septembre (trois gros paquets). Pas une minute à perdre ! La traduction de ce nouvel, et dernier opus, est assurée par un tandem de talent : Marie-Hélène Delval, qui avait collaboré à l’édition des premier et troisième tomes et assuré la traduction du deuxième, et Anne Delcourt qui a traduit notamment des romans chez Nathan et des bandes-dessinées pour adultes.Un timing serré !Le 5 janvier 2012, Marie-Hélène Delval traduit les sept derniers chapitres du roman, il y en a… soixante-dix-huit ! Avant d’attaquer ces derniers chapitres, elle ne savait toujours pas qui était le dragon vert (Arya a sauvé des ruines de la citadelle de Galbatorix un œuf de dragon vert, qui n’a pas encore éclos : le suspense reste donc entier !)Le 1er février 2012 à 15h57 (très précisément), Marie-Hélène Delval envoie la fin de la traduction de L’Héritage ! Soit, du chapitre 63 à 78. Aussitôt, le texte (chapitres, résumé des trois premiers volumes, lexiques de fin, remerciements) est parti pour la composition chez l’imprimeur. 912 pages épiques ! L’aventure est en marche…Le 12 mars 2012 : les rotatives sont prêtes ! L’impression du très attendu tome 4 est programmée à l’imprimerie Brodard et Taupin de La Flêche (72). Quelques chiffres qui donnent le vertige : un tirage de 320 000 exemplaires – 3 semaines d’impression – 912 pages – 400 tonnes de papier (venu de Suède) – 20 tonnes de papier par camion – 2 000 livres imprimés par heure…Le livre est imprimé sur Cameron 75 : depuis la bobine de papier jusqu’au livre emballé sous film, tout se fait en ligne sans rupture de flux. Un procédé révolutionnaire !