J'ai eu envie de poursuivre ma lecture pour les mêmes raisons que Gwendall. Même si certains éléments m'ont laissé indifférent et que j'ai eu quelques impressions de longueurs par moments. L'auteur prend son temps et donc c'est un peu trop statique au départ pour moi.
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Et j'avoue que Irmine et Kassis m'ont un peu brouté. Heureusement qu'au final, pas de happy end ou de "fuyons ensemble, l'amour est plus fort que tout". Faut croire que 'insouciance de la jeunesse, ce n'est plus de mon âge :-p
Du coup, je ne pense pas que le casting soit stéréotypé. Justement, pas vraiment de "méchants" ou de "gentils". Chaque personnage a son histoire et ses raisons. Olivier Peru réussit quand même à insuffler une historicité au royaume qu'il crée. Il insiste pas mal sur les générations, sur les grands noms de l'histoire, sans pour autant que cela soit lourdingue. Et ça, je trouve quand même que c'est une prouesse. Comparé à un roman comme "Haut Royaume"(pour prendre un roman fr récent), il y a, à mon humble avis, plus de potentiel de "beaucouplogie" avec "Martyrs". La mythologie m'a séduit. Juste assez de mystères, pour attiser l'envie de poursuivre.
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Dans ce premier tome, il met quand même en place pas mal de trucs qui sont appelés à s'expliquer : les prophéties de l'écriture, la peste rouge, le roi silence, les forêts suspendues et les 100 princes (mille ?), les fantômes et Tanterelle ...
Au fait, il y a un truc que je n'ai pas compris. Je ne sais pas si cela est dû à mes facultés limitées ou à un mystère encore inexpliqué :
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Pourquoi le borgne a demandé à Abiselle, la vieille qui converse avec les morts, de rendre une des pièces aux frères Lancefall?
Edit : En relisant quelques commentaires sur les Arserkers, jugés sans défauts. J' ai quand même eu l'impression que les Arserkers étaient des sortes de Berserkers drogués à la souffrance et l'appel du sang. Une vie dominée par le meurtre et la sauvagerie, c'est quand même pas mal d'emmerdements. Le métier d'assassin n'est apparemment pas spécifique à la race. C'est plus les événements de l'histoire qui semble les pousser dans cette direction. Si on est que deux parias avec le meurtre dans le sang, vaut mieux en effet être un assassin à capuche. Mais bon, vu l'effet de mode assassin's creed de ces dernières années, j'avoue que cela peut en gonfler plus d'un. Dans le fond, on voit rarement les Lancefall dans ce rôle là. Perso, je n'ai pas eu d'overdose de crapahutages sur les toits.