Après l'Empire du Léopard, qui m'était un peu tombé des mains (désolé) au premier quart, avec peu d'empathie pour Céres et consort, j'hésitais à poursuivre ma découverte du monde du Nouveau-Coronado, qui ne me passionnait guère. (Il faut dire que la période des conquistadors m'a toujours rebuté, entre européens prêts à tout et autochtones pour le moins naifs).
Suite aux nombreux retours positifs, et parce que c'était Gillossen, j'ai persévéré... et bien m'en a pris !
La Piste des Cendres est plus prenant que son prédécesseur en démarrant plus vite, et l'alternance des points de vue entre Azel et Cortellan rythme parfaitement les 2 premiers tiers du roman, sans compter le point d'orgue dans la plantation qui m'a un peu laissé groggy.
Cette alternance est aussi l'occasion pour l'auteur
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de "vicieusement" tromper son innocent lecteur.. en tout cas moi, car la révélation de l'identité du Loup Gris m'a pris totalement au dépourvu.

Je suis allé de surprise en surprise, qui ont accompagné agréablement ma lecture jusqu'au bout du roman, même si je suis resté dubitatif face à certains choix et comportements des personnages, principaux ou très secondaires comme
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la colère d'Azel contre l'alchimiste qui s'éteint avant qu'il en finisse, alors qu'il a été particulièrement violent avec lui jusque-là ou encore la résignation de la soeur de Zuhaitza face à ses ... tortionnaires (?)
Leur motivation à agir ainsi m'a laissé pensif, car trop éloigné sans doute de mes propres schémas...
Bref, s'il ne s'agit pas, pour moi, de la meilleure production de l'auteur (Célestopol

), ce roman divertissant a bien mérité que je lui consacre un peu de mon (précieux

) temps de lecture !