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La news peut aussi trouver sa place ici ::arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/138 ... -dElantris
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D'accord avec Anabel, les cartes sont indispensables en fantasy, et surtout dans les grands cycles. J'en veux pour preuve, le mal de chien que j'ai eu à me retrouver durant la lecture des 2 tomes des Instrumentalités de la Nuit de Glen Cook, ce qui est dommageable puisque le plaisir de lecture s'en trouve aténué.
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J'apprécie grandement qu'il y ait une ou plusieurs cartes dans un roman de fantasy. Mais même s'il n'y en a pas, il me semble important que l'auteur en ai dessinée une pour lui-même. Cela permet de structurer un monde, de lui donner du corps. J'ai plus de mal avec les monde qui oscillent dans une sorte de brume spatio temporelle, où les repères géographiques et chronologiques sont brouillés voire inexistants.L'existence d'une carte, tout comme d'une Histoire (avec un grand H), donne de la crédibilité à un récit qui lui, par ailleurs, peut-être tout à fait original ou quelque peu irréel. Après, qu'elle soit géographiquement et géomorphologiquement juste est moins important car qui s'en rendra compte ? Ayant suivi des études de géographie, je vois rapidement si l'auteur d'une carte a dessiné un monde réaliste ou pas mais je suis conscient que ça reste anecdotique pour la plupart des gens.Il n'en reste pas moins qu'au départ de la création d'un monde, il y a la terre...
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J'ai toujours zappé les cartes, je n'en vois pas vraiment l'utilité, en plus je lis plusieurs cycles en même temps et comme elles se ressemblent quand même beaucoup les unes les autres ça m'embrouille plus qu'autre chose.Après c'est mon avis mais j'ai l'impression que c'est devenu maintenant un passage obligé pour le moindre livre de Fantasy quitte à pondre des trucs dessinés en 5 minutes sur un coin de table.Et puis comme il est dit dans le podcast la carte avec les monts maudits d'un coté, un énorme blanc avec quelques villes qui séparent ces monts du petit village de 20 habitants (dont le héros) qui est quand même indiqué sur la carte... Bref vous voyez ce que je veux dire.Bon je généralise surement et il doit y avoir de bonnes cartes dans des livres que je ne connais pas mais c'est mon avis.PS : j'avoue quand même avoir la carte de la terre du milieu bien ancrée dans ma tête mais c'est la seule à laquelle je me referais pendant ma lecture du SDA (c'est peut être ce qui m'a dégouté d'ailleurs...)
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C'est peut-être naïf, mais j'imagine qu'un auteur doit probablement toujours avoir ce genre de croquis quelque part non ? Ne serait-ce que pour garder une cohérence du début à la fin de son histoire, ne pas s'emmêler les pinceaux avec les noms des lieux, et tout et tout.... Peut-être que c'est pas forcément un dessin, peut-être juste un lexique, avec quelques indications spécifiques, mais en tout cas, un élément qui les aide à construire leur monde. Mais je peux me tromper, les auteurs présents ici me contrediront sans doute ! ;)En tout cas, moi ça m'aide la carte. Je vais pas dire que c'est indispensable, je m'en suis sortie sans parfois, mais particulièrement quand on commence un livre, et qu'on nous balance plein de noms de lieux, j'avoue, j'ai besoin de visualiser ça dans l'espace. Ne serait ce que pour me dire ensuite "ah oui, si là les personnages vont à X, c'est qu'ils se rendent un peu plus au sud vers les grandes montagnes" (je sais pas si je suis très claireMithrandir le Gris a écrit :Mais même s'il n'y en a pas, il me semble important que l'auteur en ai dessinée une pour lui-même. Cela permet de structurer un monde, de lui donner du corps.

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Ils ont mis Avalon dedans T_TEt ils ont mis Hyrule o/ ça c'est génial. Par contre, ils ont oublié le royaume des Valar è_é(sinon, pour le sujet, je trouve ça plutôt pratique parce que se repérer dans une géographie qu'on ne connait pas, c'est hard
après, quand elles sont plus que mal faites, que les distances sont approximatives... bworf >_< Sinon, l'Atlas of Middle Earth, il est génial o/)

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j'adore les cartes, sans compter qu'elles sont souvent indispensables quand on a affaire à un univers très riche.mais quand elles sont trop détaillées c'est pas toujours facile à suivre... et comme le dit mon collègue félin certaines ne sont pas très bien faites...il y en a une du trône de fer que j'ai vu récemment, très belle... je crois que c'est elbakin qui avais donné le lien il y a quelques jours
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Ça ne se limite pas à cela, loin de là, mais...
:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/144 ... nts-Bronte

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Juste pour préciser, Erikson met bien des cartes, souvent très précises (villes, trajets, batailles,...) et Abercrombie s'y est mis aussi, mais pas dans la Première Loi, c'est vraiAlbéric a écrit :De manière générale je suis partagé sur la question entre les auteurs qui en mettent une qui ne sert pas à grand-chose et ceux qui n'en même pas alors qu'elle serait quasiment indispensable pour s'y retrouver (Cook, Erikson, Abercrombie...)

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Bonjour.J’aime bien les cartes imaginaires mais les cartes des salles de géographie et les cartes IGN =
Ou alors les "cartes de géographie historiques" qui nous montrent ces mondes disparus car engloutis-absorbés par un territoire voisin suite à un accord de partage consécutif à une guerre, de préférence quand on a plus les termes du traité et que guerre rime avec temps immémoriaux. :pJ’aime les portulans, ces cartes terrestres ou maritimes qui dessinaient un monde inédit et fantasmagorique peuplé de dangers et créatures de …fantasy.
Ravissement teinté d’effroi face à ces mers s’abîmant dans le vide intersidéral d’un monde qui n’était même pas héliocentré et pourtant peuplées de créatures dignes de la fosse des Mariannes qui n’était, alors, pas même soupçonnée. Je suis d’accord avec nombre d’entre vous qui pensez que les cartes sont indispensables quand les univers se déploient -moins sur des milliers de lieues que- sur des milliers de pages ou encore des centaines mais que le propos de l’œuvre est la quête. Plus que bienvenues donc chez Hobb, Jordan, Martin, Tolkien.Alors, je suis un brin agacée quand, croyant avoir absolument besoin d’une précision, la carte me laisse face à mes propres lacunes, ma béante insuffisance. Dans ces moments-là, je me dis : à quoi bon une carte si elle n’est pas explicite, éclairante ? C’est pour faire genre ? Vois (vois et crois…) lecteur : je satisfais à tes moindres exigences -celles de la tendance du moment, je te file les clés, le code, le monde t’est révélé, pousse la porte de mon monde clés en main. ;)Ainsi, je peste quand chez Hobb, dans Les aventuriers de la mer, je me noie : où quelle est cette terre sur laquelle prendre pied ? Puis, dans l’assassin, existe-t-il seulement puisqu’il n’est pas cartographié et qu’on a oublié jusqu’aux noms de ses principales cités, ce territoire? Alors, le vide flirte avec le doute ontologique. C’est mal pensé (c’est pas nommé, c’est pas indiqué, gnagnagna =etc... ) ergo ce monde n’existe pas… Bourrique, c’est un monde imaginaire, bien sûr qu’il n’existe pas. A force d’être assise sur la face bien cachée de ta lune, t’as des accès de lune. Ca t’est descendu au cerveau.Bref (colossal euphémisme) en lectrice pourrie gâtée, je râle en boucle. C’est ballot, c’est bâclé, c’est pas du travail : cette carte pleine de trous, d’insuffisances, d’approximations. Et pourquoi les univers des duchés et des aventuriers ne coïncident pas et d’où qu’il vient le fou ?
:wacko:Mais qu’est-ce que c’est que cet auteur et cet illustrateur-cartographe, bande de faussaires, bande de faux-frères, etc… Puis, dans un très bref moment de lucidité, je me dis que je n’explique pas à mon GPS que, non, tous les chemins ne mènent pas à Rome… Puis, j’oublie que je n’ai pas de GPS et alors je vitupère contre Jordan ou un autre…Parce que personne n’est à un paradoxe ou à une contradiction près dès qu’il s’agit de jouer les faignasses. ;)Alors, une carte imaginaire doit-elle être réaliste et /ou précise ? Oui, précise, sinon à quoi bon. Non, surtout pas réaliste, ni même précisément explicite... :ange:Le critère de topony-géolo-topogra-géophys-science n’en est pas un s’il tend à un étalonnage de type discriminatoire. <_<Que vivent les cartes de l’imaginaire des mondes de l’absurde, celles de l’aberration en termes de lois physiques. Vive Pratchett seul vrai satellite en orbite. Vive le monde d’Alice dont la carte existe bien, œuvre à l’intérieur de l’œuvre, partie d’échec qui fait échec aux lois mathématiques dont elle se veut pourtant le miroir. Foin des mesures étriquées du cube : longueur x largeur x hauteur. Ca colle pas, le personnage n’aura jamais le temps de parcourir la plaine, gravir les monts, traverser le fleuve. C’est pas conforme aux lois de ce monde. :oC’est pas humain, le personnage va crever en chemin... :(Et l’âge du capitaine, et la vitesse du vent ? Tiens, parlons-en du vent. Damasio, selon moi, s’est bien gardé de nous dessiner un mouton… de Panurge. :sifflote:Son monde est sans cesse redessiné, redéfini par le vent à l’instar de ses personnages. Rien que du vent le monde de Damasio ? Ok, mais alors comptons en bars... Son univers fait exploser tous les instruments de mesure du monde, dictionnaire compris. Le Bigbang est tressé de vent. Et, la formule (mathématique ? chimique ? métaphorique.) éculée « le souffle de la création » retrouve tout son sens. De l'or en barres.Réalisme, précision ? L’illustrateur-cartographe-auteur n’a pas le compas dans l’œil ? Bande de sadiques… :pJe m’arrête là mais j’ai encore 10 000 trucs à dire sur les cartes et la sf, les cartes en uchronie, les cartes bellement (kézako? Veut rien dire!) illustrées, les cartes qui ont l’air d’être anciennes, les cartes à l’intérieur de l’œuvre, etc…A un prochain petit (sic) rendez-vous.

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