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D'après les critiques élogieuses de Gillossen sur war of the flowers dans le sujet correspondant je l'ai acheté et j'ai commencé à le lire. Et je dois dire que j'adore pour l'instant. 8) Ajouté à ce livre le cycle de l'arcane des épées qui compte parmi mes favoris, oui j'aime beaucoup Tad Williams qui est capable d'écrire des histoires passionnantes avec un monde intéressant sans craindre de faire mourir ses héros en cours de route ( attention, pas tous quand même!) et qui sait les rendre attachants aux yeux des lecteurs. Pour moi c'est l'un des plus grands auteurs de la fantasy.

Bien avant de commencer, je voulais juste signaler que, par manque de temps, je n'ai pas parcouru la dizaine de pages de ce sujet, je me suis contentée de juste en relire la dernière. Pardon si ce que je dis fais redondance.Avant de commencer, je tiens à dire que j'ai lu tout le cycle d'un coup, et que pour les deux derniers volumes (VF), j'ai du me forcer, car ça commençais à me paraître trop long, et que certains des points négatifs que je vais mentionner viennent peut-être de cet agacement. Mais il faut dire que, même avec 8, 10, 12 tomes, il y a des auteurs (Hobb, Martin) qui ne me lasserait pas, eux.Pour résumé, mon avis sur l'Arcane des Epées est : bien, mais... Or ce mais tiens à très peu de choses, c'est juste que ce sont des choses qui me sont essentielles.Le "bien" d'abord. Pour moi, un des gros point fort de ce récit, c'est les descriptions de lieux. Magistral ! A départ, le livre me soulait un peu par le côté mal dégrossi de Simon et le manque d'intérêt que je ressentais pour les personnages; Mais j'ai continué. Et cela parce que la description du château et de la Tour de l'Ange vert m'on complètement scotchée. Je trouvais ça merveilleux. La scène où est tout bonnement incroyable : on dirait un film tant le pouvoir d'évocation de la scène est puissant. Williams a un vrai talent pour les descriptions, et notament les descriptions de lieux : je pense par exemple à la descriptions de la cité dans les arbres des Siths. j'ai adoré ! Et j'ai eu raison de continuer plus loin, car l'aspect qui m'énervait, à s avoir la psychologie rudimentaire, c'est incroyablement amélioré. Le personnage de Simon évolue de manière considérable, mais sans que cela soi jamais trop "évident". Il évolue à petites touches, de manières relativement subtiles. Ce n'est pas nécessairement le cas pour tout les autres personnages, mais bon, la psycho de ce roman est correcte. Je trouve aussi que Williams a fait preuve d'inventivité dans son détournement du classique "elfes-et-nains". J'aime bien les deux peuples qu'il en a sortit. Enfin, je trouve que Williams installe très biens les atmosphères (cela va de paire avec son talent pour les descriptions). Cette idée d'un château si vieux qu'on ne sait même plus qui l'a réellement construit, me plait beaucoup, par exemple.Passons maintenant au "mais". Il tient en deux points, dont je suis prête à reconnaître que le second est très subjectif. Le premier point n'est pas facile à expliquer. Disons en gros que je ressens trop la main de l'auteur derrière le récit, et que cette main suit pour moi un schéma trop prédeterminé. Une malédictions est en route, et du coup, chacun suit le chemin qui était prédestiné. Il y a peu de places pour les errances personnelles (je compte pour rien celles de la princesse, car pour moi, elles font partie de ce schéma général). Le récit suit une route toute tracée au lieu d'avancer à petites touches comme c'est le cas chez mon auteur fétiche, Hobb( je sais, je radote). Chez Tolkien aussi, le chemin est assez prédéterminé, je l'accorde, mais j'ai l'impression que contrairement à Tolkien, Williams ne s'immerge pas dans les mondes qu'il crée (j'avais déjà remarqué cela dans Otherland) : il reste prudement à une certaine distance. D'où ma seconde critique : Celle-ci, encore plus subjectif que la première : j'ai le sentiment que Williams est fort peu en résonance, en empathie, avec ses personnages. Il les comprend, il a de la sympathie pour pas mal d'entre eux, mais il continue à les créer, à jouer avec. Je n'ai jamais ressentit les barrières tomber entre l'auteur et un de ses personnages. Je n'ai jamais ressentit des émotions douloureusement (ou joyeusement) personnelles de l'auteur se déverser dans un de ses personnages.Bien sur, il est possible que ce soit moi qui manque d'empathie pour ses personnages, et qui du coup, accuse l'auteur. Mais je ne le crois pas. A plusieurs moment, je me suis sentie en résonance avec Simon ou Josua, en empathie, mais j'ai eu le sentiment qu'à chaque fois, cet élan était coupé par le récit.EN gros : j'ai l'impression que Williams joue à Dieu Tout-Puissant (où à l'auteur bien appliqué, c'est selon), et cela m'agace. Au final, malgré tout, il faut bien dire que l'Arcane des Epées est un très bon cycle. Je déconseille juste de le lire en une fois.Anka

Après le long (et très intéressant) avis d'Anka, je vais essayer de résumer mes impressions:Bon et mauvais, pour moi, et je dois dire que j'accroche assez au point de vue d'anka.Les personnages sont certes attachants, variés et hauts en couleurs, mais justement, si peu originaux... :? Chez la majorité des auteurs fantasy du moment (et cela se ressent fortement chez Williams, pour moi en tout cas), on s'efforce de doter à tout pris les personnages d'une psychologiue profonde et originale, le problème, c'est qu'a s'efforcer de creuser ses personnages, ils en perdent toute leur substance.L'intrigue, bien, mais pas génialissime...C'est toujours intéressant, toujours varié, mais je n'ai pas été "passioné", je veux dire, je n'ai pas tremblé à chaque page d'une agitation et d'une impatience incontenable. C'est toujours la meme chose finalement, une histoire centrale qui dure, dure tout un cycle, au risque de s'épuiser, de s'effriter. Mais néanmoins, pas mauvaise du tout.L'ambiance, une peu simpliste, qui ne plonge pas le lecteur dans une atmosphère extraordinnaire (cf ci dessus). J'ai finit le cycle en ayant eu l'impression que finalement l'auteur s'était créé son petit monde, et qu'a aucun moment, il n'avait pensé à y laisser une place au lecteur.pas de climat particulier, et c'est très genant: les situations s'enchaine, certes différentes les unes des autres, mais finalement , jamais différente du point de vue de la tension émotionelle qu'on peut y t rouver.Autre chose, la linéarité du cycle est un peu genante, du moins un peu rebutante quand on s'attend à une aventure riche en péripéties formidables, et j'ai ppeut etre été un peu decu par cela.Le style, qu'on aime ou qu'on aime pas est très ... impersonnel.Fluide, agréable à lire, constant, mais un peu contemplatif par moment.Williams écirt d'une facont elle qu'on croit tout le temps qu'il se dit: "regarde lecteur, comme ce pargraphe est agréable à lire."C'est agréable, c'est sur, mais un peu énervant.Cycle convenable, bien au dessus de la moyenne des écrits actuels, mais qui ne laisse pas un souvenir impérissable, surtout avec un peu de recul.

Le style, qu'on aime ou qu'on aime pas est très ... impersonnel.Fluide, agréable à lire, constant, mais un peu contemplatif par moment.Williams écirt d'une facont elle qu'on croit tout le temps qu'il se dit: "regarde lecteur, comme ce pargraphe est agréable à lire."C'est agréable, c'est sur, mais un peu énervant.

Autant je peux être d'accord avec certaines remarques, autant là... Je pense tout le contraire. Je n'ai jamais eu l'impression que Williams " s'écoutait ".

Autant je peux être d'accord avec certaines remarques, autant là... Je pense tout le contraire. Je n'ai jamais eu l'impression que Williams " s'écoutait ".

Je n'irais pas jusqu'a dire qu'il s'écoutait, mais ...En lisant le cycle d'une traite, je me suis rendu compte ( et c'est totalement subjectif) que Williams racontait une histoire bien comme il faut, mettait la dose d'action et de sentiments nécessaires (peute tre pas de la facon la plus apropriée, mais bon) mais que jamais dans son cycle il ne croyait vraiment à ce qu'il écrivait.Je veux dire, j'ai eu l'impression qu'en écrivant ce cycle, Williams ne s'y introduisait en meme temps pas assez et trop.C'est un peu confus come sentiment, mais j'ai ressenti en meme temps trop la présence de l'auteur, sa manipulation du récit pour le rendre juste comme il voulait le faire mais aussi une sorte de vide, comme si les trippes (désolé de l'expression) n'y étaient pas vraiment.J'ai eu l'impression d'un récit clos, dont l'entrée serait interdite par un Williams contemplatif du monde cré.C'est un peu confus, et surement plein de contradiction, amis enfin, c'est cet arrière gout de "bon mais pas bon" qui me fait tant hésiter sur la qualité de ce cycle.

Ce que tu dis va à l'encontre de bon nombre de ses interviews... On sent au contraire qu'il aime beaucoup ses personnages, qu'il est loin de les avoir oubliés, encore maintenant. Cela dit, j'avais bien compris ce que tu voulais dire. C'est juste que pour quelque chose que tu reconnais comme avant tout subjectif, je te trouvais un (petit) peu trop sentencieux.

Je trouve ces jugements bien sévères quand même...Il est vrai que les personnages ne sont pas SI originaux que ça mais quand même... je ne vois pas le mal à creuser justement la psychologie des personnages. Ca ne les fait que paraître plus vivants (si c'est bien fait...) ET je ne pense pas qu'un excès est nuisible, tout au contraire. A moins bien sur de tomber sur un roman plat, ou les personnages ont une psychologie tellement developpée qu'elle occupe toute la place; ce n'est pas le cas chez Williams. Bref mieux vaut plus que pas assez !Quant à l'intrigue, elle est remarquablement bien construite, même si elle ne vaut peut être pas pour son suspens. Elle a quand même cet aspect remarquable que j'ai souvent l'impression que de nombreux auteurs écrivent sans penser à (très) long terme..et cela occasionne des retournements de situations bidons ou alors des personnages un peu trop inconstants. J'ai vraiment eu l'impression en lisant L'Arcane... que Williams avait tout bien planifié du début à la fin. Par exemple les indices semés aux abords ou dans le chateau que Simon ne comprend pas, mais qui pour le lecteur suscite de nombreuses interrogations. D'autant plus que l'intrigue conserve un petit mystère du début à la fin ce qui est difficile. Parceque les romans où apres 20 pages de lectures (ou même juste lecture du résumé sur le 3/4 de couv...) on arrive à deviner (grosso modo bien sur) la fin sont quand même légions.L'ambiance est tout bonnement excellente. Et en partie grâce à l'intrigue. Je trouve qu'il ya un petit côté mystère, les peuples sont quand même bien décrits même s'ils restent classiques. Le monde est très varié et puis on voyage... Les différentes légendes, les références au passé contribuent à le rendre vivant. La magie est bien gérée car elle reste occulte et elle n'a pas ce côté paillette et feux d'artifice que l'on retrouve souvent. Des personnages bien trouvés comme le prêtre rouge par exemple, contribuent à l'atmosphere oppressante du chateau. Alors qu'au début le lieu est perçu comme un terrain de jeu, il devient vite le lieu d'intrigues vraiment bien amenées; j'aime bien cette évolution assez subtile... Puis la façon dont les choses s'accélèrent soudainement.Quant au style il n'a vraiment rien d'impersonnel. Au contraire je trouve que Williams reste à l'écoute des personnages, ce qui rend son tyle très humain. Je ne trouve pas que le fait que l'auteur ne se "déverse" pas émotionnellement dans ses personnages soit préjudiciable... tout au contraire. L'auteur ne doit pas être DANS le récit mais l'extérieur...Anka a dit :

EN gros : j'ai l'impression que Williams joue à Dieu Tout-Puissant (où à l'auteur bien appliqué, c'est selon), et cela m'agace.

Justement je me situe complètement à l'opposé de ce point de vue. Pour moi l'auteur se doit d'être "Dieu Tout-Puissant" sinon on arrive souvent à des intrigues mal ficelées, des situations chaotiques que l'on fait souvent passer pour des péripeties alors que ce ne sont que des imprévus, voir des maladresses... De façon cohérente je suis donc pour un auteur qui domine son oeuvre, un véritable architecte...Je trouve enfin que l'arcane reste passionnante du début à la fin. J'ai eu grand plaisir à lire ce cycle et vraiment la qualité est présente tout du long (pas comme Hobb par exemple où ça devient vraiment n'importe quoi sur la fin... ). Je pense sincèrement que c'est parmi ce qui se fait le mieux dans le genre à ce jour : même si ça ne brille pas par son originalité, c'est tellement bien construit et intelligemment traité que peut d'autres cycles peuvent l'égaler...

Ce qui m'a surtout frappé en relisant l'Arcane des Epées, c'est le soin accordé à chaque détail, la maîtrise évidente du moindre trait de caractère, la façon presque divine dont les évènements s'enchaînent. Williams nous livre ici un pierre précieuse polie et repolie, afin d'approcher au possible la perfection, mais une pierre finalement bien mal choisie.Un soin tout particulier à été porté aux personnages, dont la profondeur psychologique n'est égalée que chez Robin Hobb, mais ces mêmes personnages sont pourtant très classiques et redondants en Fantasy. (Le Nain et l'Elfe de service, le héros, la princesse, le vieux mentor, et ainsi de suite).Le scénario est lui-aussi très travaillé, fourni en rebondissements et en morts, mais résume également très bien tout ce que l'on peut reprocher à la High-Fantasy. De même, les races ne sont pas exactement celles de Tolkien -Williams ayant visiblement tenu à les en distancer- mais elles sont quand même basées sur le même moule que les Elfes et les Nains.J'ai ainsi énormément de regrets quant à ce cycle, qui aurait pu figurer parmi les meilleurs livres de Fantasy, si seulement l'auteur avait vraiment cherché à se démarquer des poncifs du genre. Je me dis que Williams a du passer énormément de temps à améliorer un cycle qui n'en valait pas vraiment la peine à la base.Le scénario en lui-même est bien conçu -évidemment- mais aussi plombé par plusieurs temps creux, surtout dans les deux premiers tomes. (Tous les road-trips, sauf ceux du dernier tome). Lors de ma première lecture, j'ai en fait été très peu convaincu par les deux premiers volumes, bien travaillés mais très barbants et peu originaux, alors que la moutarde a pris à merveille lors du dernier tome. Celui-là m'a également enchanté durant ma relecture, grâce à la lente approche de la fin, qui s'annonce très dure, ce qui fait monter la pression à merveille. C'est là que je me suis enfin senti en empathie avec les personnages, lorsque leur psychologie si profonde s'affirme, et que le scénario s'assombrit.La fin ne m'a d'ailleurs pas déçu. Alors que je craignais une bataille apocalyptique, l'auteur m'a servi une petite confrontation finalement assez peu prévisible, très rafraîchissante et bien loin des règlements de compte divins à la Eddings ou à la Jordan. Elle m'a en fait rappelé celle de LOTR, dans la façon un peu confuse et désespérée dont les héros se débarrassent de leur ennemi, juste grâce à la chance et à l'imprévu. A ce moment de ma lecture, je voyait en "To Green Angel Tower" un livre presque parfait, et puis...Et puis vint l'épilogue, parmi les plus risibles et pitoyables qu'il m'eut été donné de lire. J'ai assisté, dépité, à Mon estime pour ce tome est ainsi passé des sommets aux abysses, et j'ai posé (jeté?) le livre avec une odeur persistante de suie dans la bouche. Je me suis d'ailleurs bien gardé de poser mes yeux sur cette prose décevante lors de ma relecture.Lorsque je repense à l'Arcane des Epées, un seul mot me vient à l'esprit: gâchis FelagundPS: une mauvaise note également au traducteur qui s'est efforcé d'imiter le style soutenu de Williams sans avoir la capacité de faire aussi bien, et n'a produit qu'une prose lassante et poussive.

Se crystalliser ainsi sur l'épilogue c'est dommage...d'autant plus qu'il n'a rien de mauvais; il n'est pas très original certes, mais en matière de dénouement bas de gamme il existe bien pire quand même !

L'ambiance est tout bonnement excellente. Et en partie grâce à l'intrigue. Je trouve qu'il ya un petit côté mystère, les peuples sont quand même bien décrits même s'ils restent classiques. Le monde est très varié et puis on voyage... Les différentes légendes, les références au passé contribuent à le rendre vivant. La magie est bien gérée car elle reste occulte et elle n'a pas ce côté paillette et feux d'artifice que l'on retrouve souvent. Des personnages bien trouvés comme le prêtre rouge par exemple, contribuent à l'atmosphere oppressante du chateau. Alors qu'au début le lieu est perçu comme un terrain de jeu, il devient vite le lieu d'intrigues vraiment bien amenées; j'aime bien cette évolution assez subtile... Puis la façon dont les choses s'accélèrent soudainement.

Mouais, j'ai trouvé ca très moyen. Que ce soit l'ambiance, l'intrigue o u la construction narrative du roman, on retombe dans du déjà vu, de l'edulcoré, un peu naïf sur les bords et qui se veut à tout prix en meme temps ténébreux et pseudo psychologique.C'est bien sur un peu sévère comme jugement, mais ce manque d'originalité se fait cruellement ressentir, et meme si les bonnes idées foisonnent, si Williams déborde de bonnes intentions, on retombe dans les meme clichés, la meme construction et la meme atmosphère ambigue.d'autanta plus domage que le cycle, s'il avait été pensé plus spontanément et simplement (pas simpliste, notez) aurait été tout a fait admirable.

Il est vrai que les personnages ne sont pas SI originaux que ça mais quand même... je ne vois pas le mal à creuser justement la psychologie des personnages. Ca ne les fait que paraître plus vivants (si c'est bien fait...) ET je ne pense pas qu'un excès est nuisible, tout au contraire. A moins bien sur de tomber sur un roman plat, ou les personnages ont une psychologie tellement developpée qu'elle occupe toute la place; ce n'est pas le cas chez Williams. Bref mieux vaut plus que pas assez !

Je ne suis pas d'accord, certes les personnages ne vont pas jusqu'a occulter l'histoire.Mais encore une fois, et comme tanta d'autres, Williams veut à tout prix doter ses personnages d'une psychologie pensée et étudiée pour que chacun rentre dans le cadre émotionel prédéfini par l'auteur.meme si cela est une intention louable, peu original et pas forcément indispensable, les personnages devant selon moi dans un cycle très long, exprimer leurs psychologie et leurs sentiments plus par l'impact de leur caractère et de leurs actes sur l'histoire que par l'intention de l'auteur à leur insufler à chaque ligne un cadre psychologique et émotionel travaillé.Je précise bien sur qu'il s'agit d'une critique "d'humeur", mais meme si mon avis est un peu "sentencieux" , il est proportionnel à la déception ressentie en finissant le cycle , qui promettait tant au lecteur...Je maintiens néanmoins que ce cycle se situe dans les "bons" de la fantasy, mais qu'il aurait facilement put etre améliorer (plus facile à dire qu'a faire me direz vous...) Voili voilou

Je précise bien sur qu'il s'agit d'une critique "d'humeur", mais meme si mon avis est un peu "sentencieux" , il est proportionnel à la déception ressentie en finissant le cycle , qui promettait tant au lecteur...

Et qui en a enthousiasmé tant, je crois que ça vaut la peine de le rappeler... Pour le reste, je suis évidemment de l'avis d'Inoui et Felagund, avec un peu moins de déception que lui concernant la fin. Pour le coup, je l'ai trouvé plus bizarre que vraiment heureuse. :)Enfin bref, autant s'arrêter là, sinon ce sera sans fin.

Un petit UP J'avais acheté les deux premiers tomes en VO l'année dernière au cours d'un voyage en Angleterre, attirée par les couvertures J'ai commencé le premier... mais j'ai fini par laisser tomber. Ca n'avançait pas, et niveau vocabulaire et constructions de phrases c'était beaucoup plus complexe que d'autres auteurs que j'avais lu en VO.Mais cet été j'ai décidé de tenter le coup en français, pour voir si c'était vraiment aussi bien qu'on le disait Le premier tome, effectivement, m'a paru très long. Il y a déjà tellement de persos et de lieux avec des noms plein de w et de y qu'on a du mal à se rappeler qui est qui... Et si l'auteur est effectivement très fort pour les descriptions, il a tendance à nous perdre un peu au cours des phrases... Mais bon je pense que ce début que beaucoup trouvent lent est sans doute comme le prologue du Seigneur des Anneaux... il a beaucoup plus de saveur une fois qu'on connait l'histoire En fait, jusqu'à ce que , je n'étais pas vraiment convaincue... heureusement, ça va en s'améliorant, et au deuxième tome on commence à s'y retrouver un peu mieux, à comprendre plus de choses, et même si certains défauts sont toujours là, il faut reconnaître que c'est vraiment pas mal... Je ne suis pas encore totalement convaincue, mais je vais essayer de lire la suite, le deuxième tome en VO qui trône depuis un an sur mes étagères, et je verrais ensuite s'il ira rejoindre mes auteurs favoris ou sera relégué au rang de "lu, mais surement pas relu"

Je viens de lire les dernières pages de ce sujet et je dois dire que je suis vraiment stupéfaite de la quantité d'avis négatif pour un cycle de fantasy qui constitue selon moi un des meilleurs Concernant la longueur du début de l'histoire, je ne me souviens vraiment pas d'avoir été ennuyé ou même d'avoir eu le sentiment que j'allais "lâcher" le livre sous peu ! La mise en route est effectivement assez longue, mais tout comme pour le SDA, elle est nécessaire pour donner sa saveur à l'histoire. Le contraste frappant entre la quiétude ou même la banalité de la vie de Simon, et le début brutal de "l'aventure" avec la fuite dans le souterrains du château donne le ton de l'histoire. A partir de ce moment là l'intrigue ne s'arrête plus ! Certes, elle n'est pas particulièrement originale, mais elle a le mérite de nous tenir en haleine durant les 8 tomes VF et surtout de nous reserver un retournement inattendu lors de "l'affrontement final". Autre point très important, tous les fils de l'histoire qui semblaient à certains moments s'éloigner de l'histoire trouve leur explication à la fin. Rien n'est laissé au hasard,ainsi le lecteur ne se sent pas "flouer" par une fin écrit à la va vite pour conclure un cycle. Pour ce qui est des personnages, j'ai trouvé que Tad Williams s'efforçait toujours de leur donner une âme. Il ne se contente pas de les décrire et de les mettre en scêne comme le ferait un "auteur-Dieu-tout-puissant" qui ne s'impliquerait pas auprès de ces personnages. De plus, Williams a su habilement reprendre le shéma tolkienien du nain et de l'elfe ( les trolls et les sithis ), tout en y ajoutant son propre style, de sorte qu'à le lecture je n'ai jamais eu la tentation de constemment les comparer aux personnages du SDA. Enfin, j'ai été vraiment frappé par le style de Williams. C'est à mon avis un des points forts du cycle de l'arcane des épées! Certains passages prennent véritablement aux tripes et on garde longtemps en tête les images de : l'errance de Simon dans les méandres du château, la prise de Naglimund, la charge des Sithis ....Dernier point en faveur de Tad Williams , il a su créer des "méchants" vraissemblables, pas des pantins un peu ridicules devant lesquels on a vraiment envie de demander : "mais pourquoi sont-ils si méchants??? ...Parce queuhhhhhhhhhhhhh !!!! ". Le roi de l'orage n'est pas qu'une excuse pour mettre en scène les péripéties du héros, il est un personnage à part entière avec uen histoire, des faiblesses, etc.En conclusion, oui j'aime Tad Williams . A quand la traduction de ses autres ouvrages fantasy ?

Décidément, mes avis rejoignent souvent les tiens almaarea. Je trouve moi aussi que l'arcane des épées est l'une des meilleures séries qui ait été faite (il est dans mon top 3) avec une histoire certes pas révolutionnaire mais très bien écrité et construite. Chaque personnage a son importance dans le scénario général et contribue à faire avancer une histoire pleine de rebondissements.Le héros est peut-être un peu énervant au début mais son évolution psychologique est très bien retranscrite et ne tarde pas à le rendre beaucoup plus sympatique. Certains autres héros m'ont eux vraiment emballé avec le troll sagace binbinikegabenik ou encore le consciencieux prince Josua, mais il n'y a aucun stéréotype.De plus, les décors de certains lieux prennent à la gorge avec les multiples ramifications (aériennes et souteraines) du Hayolt qui sont vraiment impressionnantes, ou encore la beauté délicate de la dernière cité des sithis avec la salle du conseil recouverte de papillons (Jao é tumétai?). Au final, il se dégage de ce cycle une impression de nostalgie et de chagement qui ne m'a pas laissé indifférent et qui me donne envie de découvrir une hypothétique suite à l'arcane des épées qui offre encore un fort potentiel scénaristique.

Décidément, mes avis rejoignent souvent les tiens almaarea.  

Les grands esprits se rencontrent ... Pour en revenir à ma "défense" de tad Williams, je viens de me rapeller un point en sa faveur excessivement important...l'arcane des épées est un des seuls "grands" cycle de fantasy actuel a être terminé !! Alors entre des Martin, Jordan et cie, dont les cycles sont certes passionnants mais toujours en cours d'écriture ( et on n'a pas fini d'attendre ...) pouvoir se plonger dans la lecture d'un cycle complet et d'une telle qualité est un luxe qu'on ne peut se permettre de laisser passer !!

je me joins à vous les jeunes dans l'éloge de Tad Williams.J'ai également beaucoup apprécié ce cycle bien que légérement déçue par la résolution de l'énigme des épées; en effet, je trouve que les "méchants" se font liquider en deux coups de cuiller à pot, et par ici ma bonne dame. Ca manque de panache et et c'est assez frustrant quelque part .C'est vrai que le personnage d'Ineluki Simon est un héros somme toute classique , un jeune gars mal dégrossi que l'auteur traite comme un morceau de fer blanc mis à la forge ( je trempe dans le feu, je tape dessus, je trempe dans l'eau froide, je retape dessus etc...) jusqu'à en faire un homme pétri de valeurs inaltérables. Mais ma foi, ça marche très bien et je me suis laissée très facilement emportée dans flot de misères qui assaillent tous les protagonistes du roman. Je rajoute donc à mon immense liste de lectures à venir le petit dernier de Tad Williams

En tous cas, content de voir que le sujet est remonté ! Tad Williams n'est tout de même pas n'importe qui, et je suis étonné qu'on en parle pas un peu plus ici, d'autant que l'Arcane des Epées est maintenant disponible depuis longtemps, même en poche. Et évidemment, encore plus satisfait que ces nouveaux avis soient positifs...

Il est vrai que l’on parle peu de cet auteur dans ce forum. J’ai fini L’arcane des épées il y a une semaine et je vais en profiter pour en reparler. Le premier tome est indigeste, du au fait de l’interminable fuite de Simon du Hayholt, d’une histoire trop centrée sur ce personnage que je n’ai apprécié qu’au fur et à mesure de la saga : même si cela est voulu de la part de l’auteur, il est peu attrayant d’avoir un héros qui n’a pas grand chose pour lui : tête creuse, rêveur, peu de qualités. On assiste ainsi à l’ascension d’un marmiton qui atteindra les sommets du royaume, en vivant moult aventures, en rencontrant de nombreux personnages souvent atypiques. Et c’est bien là qu’est la force de cette saga : dans ces personnages secondaires : Binabik, l’ingénieux petit troll, Josua, le prince à une main, Géloé, la sorcière chouette, Isgrimnur, le bon barbare nordique, les sithis et leur grâce féline (note particulière à Aditu !!!), … Les aventures de tout ce beau monde sont très plaisantes à suivre.La fin a été critiquée de nombreuses fois : je l’ai plutôt bien aimé surtoutCe qui m’a plus agacé c’est l’attitude de Miriamélé tout au long de l’aventure : C’est un grand cycle de la fantasy, certes pas le meilleur, mais qui mérite d’être lu (en plus le cycle est complet et en poche;d’ailleurs un bon point à Pocket pour les résumés des tomes précédents au début de chaque livre).

Salut, moi j'ai decouvert cette saga il n'y a pas longtemps et je l'ai fini en 2 semaines!!je trove vraiment pas que les premiers livres sont ennuyeux: peut etre long mais pas ennuyeux car c'est aussi interessant de s'immerger dans le monde en toute tranquillité au debut sans essayer de demeler directement les fils de l'histoire!!et maintenent je desespere de trouver une autre saga qui la vale!!(si vous avez une idée: j'en cherche une dans le meme genre!)

Tiens je profite de la remontée du sujet pour faire part d'un de mes avis sur un point soulevé par Khra.

J'ai également beaucoup apprécié ce cycle bien que légérement déçue par la résolution de l'énigme des épées

Personnellement j'ai au contraire été bluffé par ce brusque changement de situation quant aux enigmes. Penser que tout au long du cycle nous avons suivi les héros en étant persuadés que la quête des épées allait contrer la venue du maître de l'orage pour être détrompé dans les dernières pages de manière magistrale. L'auteur maîtrise vraiment son scénario de bout en bout pour nous maintenir dans un suspense constant. Concernant la fin j'ai aussi bien apprécié var elle n'est pasnon plus manichéene avec son lot de morts et de désolation. J'étais particulièrement heureux pour Simon qui trouve le bonheur bien mérité après toutes ces aventures et cets épreuves. Et je maintiens mon souhait très vif de suivre un autre cycle de l'arcane des épées centrée sur les enfants de Josua. Leur prophétie étrange n'a pas été énoncée pour rien quand même!