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Tu dois pouvoir trouver ça dans les interviews données en lien dans les pages précédentes (ça peut se retrouver en fouinant un peu : désolé, je n'ai pas le temps de les retrouver moi-même là tout de suite). Il me semble aussi avoir lu une interview de lui sur le GROG (la base de données de jeux de rôle) où il disait avoir aussi des projets ludiques, dont un jeu de rôle sur la Préhistoire, je crois.

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J'ai terminé Gagner la Guerre! On s'en contrefiche? Peut être pas car mon avis diffère :DJ'ai beaucoup aimé, cela sera sûrement un de mes très bon livre 2010.... mais je suis tout de même un poil déçu. L'enchaînement de critiques plus dithyrambiques les unes que le autre et le fait que j'ai adoré Janua Vera a sûrement placé mes espoirs à un niveau inatteignable. Les quelques bémols qui m'ont ainsi touchés sont à la fois le scenario et les personnages.En 600 pages de "gagner la guerre" je m'attendais à au moins 6 fois plus de magouilles qu'en 100 pages de "mauvaise donne". Si le scenario de Gagner la Guerre est bien tortueux à souhait et parsemé de trahisons, je trouve que celui de Mauvaise donne est bien mieux trouvé
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. Je m'attendais à beaucoup plus de surprises, je les ai cherché même
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. Et puis le crochet avec l'ami de Benvenuto m'a énormément blasé:
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De plus les personnages (hors le podestat et sa fille) m'ont un peu déçu. Contrairement à beaucoup: même le héros (pas taper!), je ne me suis pas vraiment attaché à Benvenuto (alors que je m'y étais attaché dans "Mauvaise donne"). J'aime les anti-heros mais pour la 1ère fois j'ai vraiment souhaité la mort du héros lors de ses actes les plus horribles. Le coté méchant garçon a très bien pris mais le coté attachant est resté au port.Mais malgré toutes ces remarques, cela reste une super lecture. J'ai adoré le début du livre
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et je suis bien d'accord avec toutes les autres qualités évoquées précédemment: la ville, le style, l'originalité et l'univers que j'espère vraiment voir encore évoluer.... sous forme de nouvelles comme dans Janua Vera si possible!

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La question a déjà dûe être posée, donc c'est peut-être HS mais une suite est-elle prévue dans les années à venir ?S'il y a déjà eu des réponses pas taper :)

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Merci pour le lien Merwin ;)Je n'ai lu que la première page pour l'instant mais ce sujet m'a tout l'air d'être très intéressant avec ce système de questions/réponses qui nous apporte quelques explications sur le pavé qu'est Gagner la guerre.

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Arg Ainu tu m'as eu j'ai encore une centaine de pages à finir, mais je suis d'ors et déjà assez d'accord avec toi!S'il y a des passages très très bon
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il y en a aussi des moins bon
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Du coté politique, je n'ai pas été aussi embarqué que par mauvaise donne, et en effet, Benvenuto a plutot moins de charme que dans la nouvelle et montre moins de qualités exceptionnelles :
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A coté de ça la langue est magnifique, Ciudalia a une ame véritable qui vaut le détour, et certains personnages secondaires sont très très bon : les Ducatores, Sassanos qui reste grinçant à souhait (c'est peut être pas le bon mot, mais c'est celui qui lui convient le mieux à mon avis)...Une très bonne lecture (reste a voir la fin! ;) ) mais AMHA pas aussi bonne que Janua Vera!

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Je viens de terminer Gagner la guerre et j'en suis encore sonnée.Ce livre est un miracle d'équilibre.Equilibre entre le bassement trivial, la brutalité inouie des principaux personnages quelle soit physique ou morale et la finesse de l'écriture.C'est un exercice de haute voltige que nous propose JPJ et celui-ci est parfaitement réussi.Il y a dans ce livre des ruptures de ton que je trouve absolument extraordinaires,
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.Pour moi, un des meilleurs livres de Fantasy que j'ai lu

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Coeurdechene a écrit :Si je comprends bien, vous y êtes entré "par la petite porte", dans cet univers... :D
Tu n'as pas bientôt fini avec tes allusions scabreuses. Tu n'es pas intime avec la famille du podestat que je sache! ;)

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Bon donc finit vendredi pour moi, et je reste sur ma précédente impression, quoique sur la fin on retrouve une certaine classe à Benvenuto!Pour moi la plus grande réussite de ce livre est Ciudalia, moi qui suis un vrai parisien dans l'ame, je trouve que cet "amour" de Benvenuto pour sa ville natale est hyper bien réalisé, comme le souligne Thicol dans son spoil.Ensuite je trouve que les intrigues politiques sont un peu "facile", je m'attendais à plus de coup fourré genre Trone de Fer, et c'est peut être la dedans que j'ai été déçu : ce n'est vraissemblablement pas l'objectif de ce livre, du coup en en attendant plus dans ce domaine, je suis peut être passé à coté du véritable but de ce bouquin, qui est peut etre plus une fresque sur la vie d'un soudard qu'une guerre politique entre grandes familles!Au final un livre très bien ecrit, avec une ambiance hyper bien rendue, dans une ville qu'on a l'impression de connaitre comme notre poche, et dans lequel je pense qu'il ne faut simplement pas chercher ce que j'y ai chercher. Tout de même une lecture que je recommande chaudement! :)

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Oui, Gagner la Guerre c'est avant tout une histoire individuelle, celle d'un type qui se trouve mêlé à des histoires qui le dépassent un peu. Je trouve que Benvenuto a le côté "bouledogue" des privés dans le roman policier : il a beau être manipulé de toutes parts, il ne lâche rien.Et l'ambiance est effectivement un des gros points forts du roman.:)

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Terminé la lecture de ce roman hier soir et je rejoins l’engouement pour ce roman, qui reste l’une de mes meilleurs lectures cette année, malgré quelques défauts que je peux lui reprocher.Dès les 1ere pages, j’ai beaucoup apprécié le ton employé par l’auteur, un ton à la fois cynique, un vocabulaire relevé, beaucoup d’humour noir. Le personnage de Benvenuto ne peut laisser indifférent. Leonide Ducatore, en tant que « patron » reste toujours un personnage mystérieux, dont les motivations sont en partie devinées par Benvenuto. D’ailleurs, l’un des grands atouts de la narration à la 1ere personne réside dans le fait que Gesufal ne peut que spéculer sur les motivations de chacun. Les seuls bémols qui m’ont un peu gêné sont les descriptions de certaines scènes. On se perd assez régulièrement dans des descriptions là où ça devrait être beaucoup plus rapide. Et malgré le charisme du personnage principal, les évènements lui tombent dessus sans qu’il ait le moindre contrôle. J’ai eu souvent l’impression d’être baladé.A la lecture de certaines critiques et vu la taille du livre, j’attendais beaucoup de l’aspect politique du livre. Des coups en traître entre factions, entre familles nobles. Mais finalement, je n’ai pas trouvé cet aspect prédominent.La grande force de ce roman reste pour moi l’ambiance et la qualité d’écriture qui rendent à la fois le roman trop court (Il ne me reste plus qu’à le relire ou attendre une suite :p) et trop longue à cause de certaines descriptions qui rendent certaines scènes plutôt lentes.

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Je m'associe aux critiques sur ce livre tant dans leurs aspects positifs que négatifs.La ville a une âme, les petits calculs politiques pleuvent, le verbe de Benvenuto est un régal.Je trouve également qu'il y a certaines scènes trop longues qui cassent le rythme et quelques péripéties qui manquent.Le point fort du livre, c'est d'avoir pris le point de vue de Benvenuto (les astuces stylistiques s'accumulent et c'est jouissif) mais du coup :
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J'espère sincèrement qu'il y aura une suite, même si M Jaworsky semble dire que non : Benvenuto l'a épuisé lui et sa femme. :)

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Jaworski me tente sérieusement : je vais sans doute lorgner dessous dès la fin de l'été (d'ici là j'ai Tanith Lee et Brent Weeks à lire !) J'ai lu quelque part que Gagner la Guerre était un hybride entre G. G. Kay et Laurent Kloetzer avec des morceaux de Glen Cook...Bref tout un programme ! :rolleyes: Pourriez-vous confirmer ou infirmer ces allégations pour le moins alléchantes.

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Albéric a écrit :Jaworski me tente sérieusement : je vais sans doute lorgner dessous dès la fin de l'été (d'ici là j'ai Tanith Lee et Brent Weeks à lire !) J'ai lu quelque part que Gagner la Guerre était un hybride entre G. G. Kay et Laurent Kloetzer avec des morceaux de Glen Cook...Bref tout un programme ! :rolleyes: Pourriez-vous confirmer ou infirmer ces allégations pour le moins alléchantes.
Non! Jaworski, c'est Jaworski! et surtout pas un hybride ;)Je te conseillerais de commencer par le recueil de nouvelles "janua vera" exceptionnel - surtout pour ceusses qui avaient un à priori pour les nouvelles !ça te permettra - je l'espère!- d'entrouvrir la "véritable porte" sur le monde des vieux royaumes!bonnes lectures, Alberic, c'est du "exceptionnel" en fantasy à mes yeux, - comme china Mieville

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J'ai lu quelque part que Gagner la Guerre était un hybride entre G. G. Kay et Laurent Kloetzer avec des morceaux de Glen Cook...
Gagner la guerre me semble être un hybride de très nombreuses influences qui y sont par touches successives sans pouvoir dire c'est du Kloetzer ou du Cook mais c'est surtout un récit original avec de nombreuses inventions ou réinventions notamment linguistiques et de mise en scène. Au final, c'est du Jaworsky.
bonnes lectures, Alberic, c'est du "exceptionnel" en fantasy à mes yeux, - comme china Mieville
Je m'associe aux propos de Nigelle de Damas, c'est exceptionnel, à lire !

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Je ne connaissais pas cet entretien, et pourtant j'ai cherché à lire le maximum des propos de ce grand auteur. Merci à Tybalt.On en apprend un peu plus sur ses projets, M Jaworski écrit :
j’ai en projet un roman chevaleresque qui aurait pour cadre le duché de Bromael, et qui s’intitulera probablement Le Chevalier aux Epines. Je compte y aborder des sujets politiques et courtois, mais ce n’est pas mon projet prioritaire pour l’instant

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Oh, Oh ! Le même chevalier aux Epines que celui de la nouvelle "Une Offrande très précieuse" ?Décidemment, Janua Vera semble être le creuset dans lequel Jaworski puise l'ensemble de ces merveilleux récits.Je suis en train de lire Gagner la Guerre et c'est juste un plaisir de lecture incroyable. Quelle plume, mais quelle plume ! Si je ne me retenais pas je serais sans arrêt en train de noter des citations.