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Alors contrairement à certaines critiques, j'ai perçu peu de longueurs ni vraiment le coté classique de l'histoire: non effectivement, l'auteur ne révolutionne pas le genre mais il mêle avec une certaine habilité les conflits de la "noblesse" , grandeur, mensonge, corruption, mépris des autres ...et les péripéties d'une petite troupe d'êtres banales.Et la grande force de Abraham, c'est ses personnages: féminin et masculin, secondaires ou principaux; et parfois, en quelques mots, on change d'avis complètement sur eux; par exemple, le traitement d'"opale" illustre très bien ces virements "la protectrice de "cithrin", guideuses d’ânes...Vivement la suite:).