Le découpage en 4 tomes (l'
Âge de la Déraison, les
Royaumes d'Epines et d'Os,
Ea...) pourrait permettre d'éviter le traditionnel découpage en introduction, révélations, conclusion... En page 1 j'aime bien les remarques de marcfvb :
Intro, crise, dénouement. Effectivement, c'est le schéma classique. Mais certains auteurs préfèrent placer plusieurs étapes entre l'intro et le dénouement.histoire de type "poupée russe" où chaque fois que l'histoire se dénoue on constate qu'on est à peine au milieu du parcours. En général on commence directement par la crise. Et on a le schéma suivant : crise, dénouement, découverte crise 2, dénouement 2.
guigz a dit :
Ce qui me gêne dans les sagas organisées comme des séries TV c'est aussi une certaine impression d'immobilisme, j'ai souvent l'impression qu'on repart de zéro à chaque épisode livre, même si de nouveaux éléments s'ajoutent par la suite comme de nouveaux méchants, alliés, décors, etc, j'ai l'impression que lire un seul de ces livres peut en résumer les autres
Syndrome "Smallville" : chaque saison met à la poubelle tout ce qui a été fait ou dit auparavant au-delà du synposis de départ = on reset tous les ans (en espérant que les
consommateurs téléspectateurs n'y verront que du feu...)Ansset a dit :
plus il y a de tomes, plus ça risque d'être mauvais et les critiques du genre "à oui il ne se passe pas grand chose mais c'est normal le tome 1 c'est le tome d'introduction" me font bondir.
On m'enlève les mots de la bouche : combien de fois j'ai lu ça, combien de fois j'ai attendu la sortie d'un tome 2 en espérant une confirmation avant de me lancer à l'eau !
mais bon plus ça va et plus ça tourne au feuilleton et l'on se dit que ça pourrait ne jamais s'arrêter. L'œuvre à force d'être diluée perd de son impact.
On m'enlève encore les mots de la bouche : livres, BD, séries... plus on dilue plus il est difficile de maintenir un haut niveau de qualité. 13 livres, 13 BD, 13 épisodes... quand la qualité est au rendez-vous je signe, mais même quand l'ensemble est de qualité au bout d'un certain temps, il y a un effet d'accoutumance et l'œuvre perd de son impact...Je reprends la comparaison avec les séries : dans une saison de plus de 20 épisodes, il y en a toujours au moins une demi-douzaine en dessous de la moyenne (donc on fait le tri et on peut rester sur un sentiment d'inachevé), dans une saison de 8 épisodes, ils sont tous bons (donc on garde tout et on reste sur une bonne impression).Mes références valent ce qu'elles valent, mais imaginez :
The Shied, Engrenages, Life to Mars, Ashes to Ashes, Rome, Tudors, True Blood... seraient-elles des séries aussi intéressantes avec 24 épisodes par saison ?
Buffy, Stargate, X-Files, Smallville, Alias, Lost, Fringe... n'auraient-elles pas gagné au change en divisant leur nombre d'épisodes par 2 ?Je digresse mais l'
Épée de Vérité aurait beaucoup moins de détracteurs si Goodking ne s'était pas acharné à continuer sans aucune idée (mais tant qu'on gagne on joue... appât du gain quand tu nous tiens !).Je pourrais faire exactement la même remarque sur la BD
Lanfeust de Troy.Pour terminer je suis en total accord avec Dark Schneider, plus la série est longue moins j'ai envie de m'investir dedans (je reste scotché au
Trône de fer mais la lassitude me gagne, et suis très fan de la
Compagnie Noire car le découpage
Livres du Nord, Livres du Sud, Pierre Scintillante permet de faire des pauses bienvenues)
Il est clair que je ne suis pas près de lire La Roue du Temps, surtout à force de lire des commentaires du genre "2 ou 3 tomes d'affilés moyens, l'histoire n'avance pas, etc...".
Cela serait des tomes de 300-400 pages je tenterais le coup, par simple curiosité car l'œuvre a beaucoup de fans et j'ai l'impression de passer à côte de quelques chose d'important, mais c'est pas plutôt 600-800 pages par tome ?