Ben si on considère que c'est un film Metropolitan produit par un français, y'a eu quand même une bonne couverture (par Ouïfm par exemple) et un paquet d'affiches dans Paris. Pour ce qui est de la critique dans le Monde d'abord
un truc qui m'énerve c'est cette façon de raconter la fin genre : ah ben moi je l'ai vu et si vous lisez ma critique en espérant un avis sans spoiler ben désolé mais j'suis pas payé pour faire dans la nuance mais pour donner mon avis TRES éclairé (et éclairant)

EDIT : bon Ok au temps pour moi, la bande annonce que je viens juste de découvrir montre quand même pas mal de choses et si on est pas trop niais on devine assez bien comment elles s'enchainent Bon dans le détail maintenant. C'est sûr qu'avant que j'écrive :le film
reproduit, assez habilement, le syncrétisme du matériau littéraire d'origine.

y'a un gouffre de la taille de la faille de San Andreas (en longueur)

Crétois des iles toi-même d'ailleurs ai-je envie de dire à ce critique pour son titre plus qu'un brin condescendant (ou alors je vois le mal partout

) Ensuite,
Mais ce qui rehausse un film qui risquait de ne pas s'élever au-delà d'une oeuvre banale et de pure convention, c'est une brutalité fonctionnant sur les mauvais instincts du spectateur. Ainsi, il est impossible de ne pas espérer l'abandon, au plus vite, par le personnage principal, de ses voeux de non-violence, dans l'évidente attente d'une jouissance programmée et inavouable.
il serait pas un petit peu aigri et avec une moche opinion de la nature humaine ce Monsieur ? Parce que moi je me suis pas du tout identifiée à SK. Je n'ai pas "espérer" l'abandon de ses voeux mais anticipé que cela était inéluctable, c'est différent. Et j'ai franchement espéré que l'acte très très violent qui le conduit à renoncer à ses voeux (et ainsi à se damner au passage, c'est quand même pas rien) n'ai pas lieu. Bon heureusement Mister Monde conclut par
celle d'un héros finalement ambigu, autant redresseur de torts qu'inquiétant névrosé mystique.
Et là on peut finalement dire que MJ Bassett a réussi son coup parce que ces trois "qualités" c'est sans doute assez précisément ce qu'est le héros de Howard non ? (les connaisseurs rectifieront si besoin est)Et finalement que Le Monde dise "pourquoi pas" Dark a raison, c'est sans doute une critique favorable (et donc bonne ?

) Pour ce qui est de l'idée d'une suite, la question m'a taraudé les lèvres mais je n'ai pas eu le temps de la poser. Et comme toi je trouve que le film ouvre vraiment sur cette possibilité.