Posté : dim. 30 janv. 2011 18:16
Quoi, par exempleDans le cas de Paolini, c'est différent. Il se sert du monde de Tolkien, y place plus ou moins sa propre histoire mais apporte des éléments nouveaux, tout à fait personnels.
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Quoi, par exempleDans le cas de Paolini, c'est différent. Il se sert du monde de Tolkien, y place plus ou moins sa propre histoire mais apporte des éléments nouveaux, tout à fait personnels.
Vache, devancée de loin par Zakath mais là cette phrase elle ne peut que faire tousser grave, Allia ne te sens pas agressée hein mais il est quasi normal qu'il y ait lever de bouclier.Parce que tous ceux qui ont lu les Dragons de Pern, avant même d'y voir une copie d'un monde Tolkienesque, ne peuvent AMHA qu'être sur le cul devant le copier-coller de l'imprégnation du dragon. Ce procédé n'appartient pas à McCaffrey bien sûr pas plus que les elfes n'appartiennent à Tolkien ou les lions à CS Lewis. Mais quand même ! Et même si je me suis dit que quelque chose d'un peu identique devait certainement se profiler à l'horizon chez MartinDans le cas de Paolini, c'est différent. Il se sert du monde de Tolkien, y place plus ou moins sa propre histoire mais apporte des éléments nouveaux, tout à fait personnels.
Je suis pas un spécialiste de la question, mais... je crois qu'on appelle ça un troll !Même si je fais pas mieux en laissant un tel message.Dans le cas de Paolini, c'est différent. Il se sert du monde de Tolkien, y place plus ou moins sa propre histoire mais apporte des éléments nouveaux, tout à fait personnels.
Je ne sais pas si l'Elu est si infaillible que ça. Certes, à partir du moment où il est choisi par une prophétie, il est comme téléguidé. L'exemple-type ce serait La Belgariade de David Eddings, et pourtant Garion, ce n'est pas le mot "infaillible" qui vient à l'esprit pour le qualifier. Sans ses compagnons, il n'irait pas loin. D'un autre côté, le rôle de chaque compagnon est lui-même désigné par la prophétie, donc ça reviendrait finalement au même: ils sont destinés à aider l'Elu. Le truc, c'est qu'il y a une prophétie opposée qui a aussi son ou ses Élus, donc on n'a pas l'Élu infaillible, mais deux Élus infaillibles, dont l'un pourtant, doit perdre (mais comme on n'a que le point de vue des Élus de la prophétie de Lumière, forcément on n'a pas trop de doute sur l'issue de la partie...).Dans Harry Potter, je trouve que Rowling ne s'en est pas trop mal sortie. Pourtant, à la fin du tome 5, ça ne s'annonçait pas bien:1) c'était prévisible depuis la fin du tome 1, où Harry apprend que si Voldemort a tué ses parents, c'est parce qu'il voulait le tuer lui. Pourquoi vouloir tuer un bébé? parce qu'on craint ce qu'il va devenir? Comment on peut le savoir? Prophétie.2) Ce n'était pas original pour deux sous. D'accord, depuis le début l'affrontement Harry/Voldemort est central, mais ressortir la prophétie, était-ce nécessaire pour justifier ça...Le tome 6 remet les pendules à l'heure: comme l'explique Dumbledore, la plupart des prophéties du Ministère ne se sont jamais réalisées. Seul Voldemort a cru à cette prophétie et a agi précipitamment en conséquence, donnant à Harry des capacités permettant de le vaincre (mais qui n'y suffisent pas).Le titre même d'Élu est tourné en dérision: le titre lui est accordé par La Gazette du Sorcier, un journal qui l'année précédente le traitait de mythomane, et l'année suivante d'Indésirable n°1. Aucun des proches de Harry ne l'appelle et ne le considère ainsi.Et finalement, dans le tome 7,Mettre en avant quelqu’un d’infaillible, mettre en avant quelqu’un qui n’a d’autre mérite que d’être l’élu du destin, choisi à la naissance en somme et pas pour ses mérites propres…
Aux mythes arthuriens : le fils incestueux d'Arthur et sa demi-sœur devait provoquer sa chute.Il le confie au destin aux flots, en espérant sa mort au lieu de braver la prophétie en l'accueillant et en l'élevant.En le privant d'amour familial, il crée le monstre égocentrique qui va bafouer avec ruse toutes les règles de la chevalerie et provoquer la chute du royaume.Aux mythes grecs :Le roi Acrisios avait reçu un oracle dans lequel il serait tué par son petit-fils.En jetant sa fille en prison pour qu'elle n'enfante point, il attire le regard, la compassion et la concupiscence de Zeus.En jetant sa fille et son enfant aux flots (une méthode visiblement en vogue...), il crée le désir de vengeance chez ses propres enfants.Mais finalement c'est pas accident que Persée tuera son grand-père (un banal disque de bronze de 5 kilos qui tombe dans les tribunes)."Compétition sportive tragique à Larissa, 1 mort !"Et je vous parle même pas de l'histoire d'œdipe qui devait tuer son père et épouser sa mère : si Œdipe avait été élevé normalement au lieu d'avoir été abandonné en forêt rien ne serait arrivé.Moralité puissants souverains, soyez proches de vos amis et plus encore de vos ennemis !Surtout s'il y a une histoire de prophétie dans l'air.Ce n'est pas inédit vouloir éviter l'accomplissement d'une prophétie et se faisant, donner les conditions nécessaires pour qu'elle s'accomplisse, ça remonte à loin !
Exemple mal choisi, indeed ! Mais tu n'as déchainé aucune foudreallia a écrit :Je ne pensais pas déchainer les foudres des membres du forum avec ma petite remarque! Quel accueil pour une novice...Je ne suis pas une fan de Paolini. C'était juste un exemple, mal choisi, ok. J'admets qu'il se sert copieusement dans la littérature existante mais par exemple sur le côté religion ou plutôt athéisme, il apporte un élément différent, surtout dans le monde de la littérature jeunesse venant d'outre-Atlantique. Ma connaissance de la fantasy n'est pas assez profonde pour affirmer qu'il ne le pique pas ailleurs, mais ca reste "nouveau" en littérature jeunesse.
Le qualificatif jeunesse! C'est tout un débat ! Et un autre cliché ? ;)Pour moi, il fait partie de ces conceptions préconçues que peuvent avoir bon nombre de lecteurs. Pour moi, si un livre est classé en jeunesse, cela ne signifie pas qu'il est réservé aux jeunes lecteurs. J'ai décidé de prendre le problème à l'envers: si un ouvrage est dit jeunesse, c'est que c'est un ouvrage tout public mais dont les thèmes/langage le rendent accessibles à un lectorat plus jeune et moins expérimenté. Après, un lecteur plus chevronné ne trouvera pas forcément son compte avec certains titres classés en littérature jeunesse, mais les genres ont toujours été brouillés. Certains ouvrages publiés pour les adultes, sont désormais classés en "jeunesse" (je pense à Dickens par exemple) et d'autres ouvrages classés jeunesse poussent la réflexion bien au delà de la moyenne, ce n'est pas pour autant, je trouve, qu'il faut en déduire que ce n'est pas de la littérature jeunesse.qui fait que nombre d'entre nous s'interroge sur le qualificatif jeunesse
Oui, et (comme je suis le seul à ne pas avoir argumenté) pour ma part ce n'étaient pas des foudres, mais de l'ironie un peu facile. C'est juste que je n'avais jamais entendu sérieusement vanter l'originalité d'Eragon, d'autant plus par quelqu'un qui s'exprime correctement.Sinon c'est clair que l'argument marketing inaugure un discours assez novateur : la jeunesse qui écrit pour la jeunesse, véhiculant l'idée d'un exploit à ré-éditer parmi tant de jeunes aspirants auteurs... Eragon vend du rêve à tous les étages, avec un procédé relativement inédit, non ?Sinon, la littérature jeunesse peut être lue par des adultes, quand le sigle "jeunesse" n'est pas juste un prétexte pour fourguer des trucs douteux à des jeunes dont le goût est encore peu formé...Witch a écrit :Tout le monde a argumenté et je ne pense pas que tu sois un troll, donc rassure toi jeune novice
(surtout pasallia a écrit :Ok, ok, j'ai compris. Je m'incline.