Ecoutée ce matin. Mais...1/ encore moins de mémoire auditive que de mémoire tout court. J'ai certainement oublié plein de trucs.2/ tendance à me méfier de mes capacités en matière de listening comprehension. Les bilingues rectifieront.J'avais oublié que dans
La tapisserie de Fionavar il y a quand même
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un viol.
D'autant plus curieux que je me souviens -à présent seulement- avoir été un brin -je ne sais quoi- atterrée, estomaquée, mal à l'aise? Dans ce même ouvrage,
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la violence, les violences
le dispute(nt) à la poésie. D'où la réussite stylistique (renforcement de l'une par l'autre) et ce malaise mâtiné de fascination.Il est beaucoup question de violence dans cet échange entre les 4 auteurs. Là, j'introduis une grosse balise spoiler parce que 1/ certains voudront sans doute découvrir par eux-mêmes 2/ c'est cela même. Parce que...
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Celle faite à l'oeuvre si le sexe y est incongru, malvenu, crûment et sans nécessité explicite, mécanique dans sa récurrence comme sa haute précision anatomique, pornographique enfin.Celle faite à l'auteur qu'apostrophent des lecteurs qui ne conçoient pas que l'auteur puisse dans un tome 2 insérer des passages hot hot hot quand le tome 1 n'en contenait pas, au prétexte -légitime selon l'auteur, fallacieux selon le lecteur choqué qui se sent trahi- que la relation entre les personnages ayant évoluévers plus d'intimité le rapprochement des corps devient possible et participe de la cohérence de l'univers psychologique autant que de la progression de l'action ou histoire.Celle faite à l'oeuvre et son auteur par une société (USA versus Canada et Europe à travers l'exemple de l'Allemagne) qui continue d'être schizophrène en cela que son seuil de tolérance à la violence IRL est assez bas, tout aussi dérisoire face à la violence inhérente à la fantasy épique (quand ça trucide dru et que la tripaille repeind l'univers rouge sang) mais monte en flèche dès lors que dans une oeuvre de fiction le sexe apparaît (si bien que le ressenti d'une grande majorité du public est sexe, même fictif = violence) et atteint des sommets si la sexualité est considérée comme trouble, anormale, déviante ou seulement dénuée d'artifices lénifiants. Les auteurs proposent une explication à cette réaction. Le lecteur lambda n'a pas l'expérience intime, personnelle du combat épique, de l'épée qui mord les chairs. Cette violence glisserait sur lui. Il ne la perçoit pas comme attentatoire. Il a en revanche celle du rapport amoureux ou charnel. Il jugerait alors toute scène amoureuse ou sexuelle à l'aune de sa propre expérience et subjectivité d'où le c'est trop, c'est pas. Ce serait ce télescopage avec la sphère de l'intime qui conduirait le lecteur à la réprobation indignée.Et d'évoquer en guise de contre-exemples les propos sur réseaux sociaux de lecteurs ou de fans qui les rassureraient, les conforteraient dans leurs choix narratifs, les rappelleraient aux vertus de la catharsis.
C'était donc une sorte d'état des lieux qui aurait répondu à une question du genre : quand le sexe en fantasy est-il perçu comme violent et pourquoi?Sinon -et c'était là, pour moi, le plus intéressant- ils se sont interrogés sur la notion de valeur ajoutée ou non du sexe en matière de fantasy. Souvenez-vous : spoiler "parce que"
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Ont réfléchi à un LOTR où poindrait le sexe, répondu que l'oe serait définitivement autre, que non merci, que autres temps autres moeurs, autres projets d'écriture, qu'une relation nain-elfe était en revanche envisageable, que Gimli-Legolas*..., que d'ailleurs Tolkien*...
* rêvais-je? ai-je bien capté?Et, là, et là, je m'attendais à ce que Foradan intervienne, véhémentement encore, les traitant de sacrilèges hérétiques, bref de sagouins, pour avoir osé seulement envisager une réécriture de
LOTR tandis que Guigz relèverait le défi pour notre édification.Ils ont défini leur propre "art poétique" : ce qu'il convient ou non d'écrire et pourquoi en matière de sexe. Z'avez qu'à écouter, je ne me souviens plus sinon que, bon, ça ne révolutionnait rien.Ils ont cité les oeuvres qui, selon eux, avaient ou non réussi (et toujours pourquoi) ce qui, selon eux, reste un art extrêmement délicat. Et là, j'ai complété ma lettre au Père Noël du mois prochain.Sérieusement, je me demande si je ne préfère pas et de loin encore le podcast Elbakin.net sur le sujet.Fini de m'interroger. Je préfère la version Elbakin rapport au fun. Si. Sex and fun.
@ Ata : C'est marrant j'étais sûre que tu y avais pensé tout de suite 
@Gillo : en fait, je crois qu'il vaut mieux prendre la chose en plaisantant, parce qu'être sérieux sur le sujet, c'est vraiment terrifiant. 1000$ par JOUR avec un tel synopsis ? Je me dis que certaines personnes n'ont rien d'autre à faire. Ou une vie intime naze. Ou aucun goût. Ou tout ça à la fois. Et franchement, ça me fait un peu de peine...
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