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Posté : mar. 12 avr. 2011 09:34
par Akallabeth
J'aime !

Merwin a écrit :Mais que fait Terry Goodkind !?
Et puis ça aussi tiens !

Posté : mer. 13 avr. 2011 14:13
par Kurtz
J'ai reposé
les Scarifiés. ( Après l'avoir fini bien entendu.)
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Punaise, il sait nous prendre à contre-pied le Miéville. J'en avais presque les larmes aux yeux, un genre de tristesse post-coïtale, une mélancolie abrasive. Merde, ils y étaient presque : Il ne fait pas de cadeau à ses persos... Et tant mieux !
Posté : lun. 18 avr. 2011 17:32
par Gillossen
Posté : sam. 23 avr. 2011 15:29
par King Kong
Posté : sam. 23 avr. 2011 16:45
par Auryn
Je suis justement en pleine lecture des Scarifiés. Après Lombres, auquel je n'avais pas accroché, je dois dire que je suis subjuguée par le talent de China Miéville. Quel travail fantastique!Alors cette nouvelle, hop, sur le bureau de l'ordi :-)
Posté : sam. 23 avr. 2011 20:57
par kalliste
Pour moi aussi, nouvelle stockée en attendant de pouvoir la découvrir. Edit :Je n'ai pu résister bien longtemps, je viens de lire cette histoire, étonnante. Les grands fonds m'inspiraient déjà une grande crainte... La mer recèle bien des mystères !Je ne regarderai plus
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les tortues pondre leurs œufs
du même œil, c'est certain.

Posté : mer. 18 mai 2011 15:14
par Gillossen
http://couldtheybeatupchinamieville.wordpress.com/Je sais plus si on avait eu l'occasion de filer le lien, au pire, ça fera doublon.

Posté : jeu. 25 août 2011 16:37
par Aslan
Posté : sam. 3 sept. 2011 03:29
par Luigi Brosse
Très SF comme couverture.
Posté : sam. 3 sept. 2011 03:45
par Curunir
Perdido Street Station a été pour moi une lecture assez étrange. J'ai tout le long ressenti une ambivalence entre des éléments qui m'attiraient et d'autres qui me repoussaient. Ainsi la richesse de la ville personnage, de cette cité-monde m'a enchanté mais en même temps aussi un peu étouffé. Peut être prend elle trop de place car je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages et par conséquent les ressorts de l'intrigue m'ont laissé assez indifférent, sans doute renforcé par la multitude des points de vue. Il y a peut-être eu pour moi comme un goût d'inachevé dans ce roman très achalandé par le foisonnement de descriptions d'un monde attrayant, dans un décor pétillant le tout enlevé par un style sur. Je suis resté sur ma faim sur certains points, comme les enfers qui intriguent. Et il manque peut-être un fil directeur plus visible, pour donner un peu plus de structure et d'enjeu au tout.
Posté : sam. 7 janv. 2012 17:16
par Temin-olt
Suite plus naturelle de Perdido Street Station que ne l'a été Les Scarifiés, Le Concile de fer n'en fait pas moins reculer les frontières de Nouvelle-Crobuzon. Autrefois bornée à la fameuse cité-monde, l'histoire se déroule à travers un continent-univers où les aventures prennent des airs de conquête de l'ouest. Le livre commence d'ores et déjà par une course-poursuite qui continuera tout le long d'ailleurs. Il suit les péripéties et les états d'âme de trois personnages qui se retrouvent, bon gré mal gré, enrôlés dans des mouvements de résistance au gouvernement néo-Crobuzonnais totalitaire. Ce dernier étant de plus, empêtré dans une guerre contre un peuple mystérieux. Les temps morts du bouquin sont autant de répits pour les protagonistes qui se trouvent souvent dans des situations précaires. De même, les héros ne restent que des mortels. Autant dire que la politique prend une place très importante, on y retrouvera des similitudes avec les évènements de mai 1968 ou de la Commune de Paris en 1871. Un gros travail de China Miéville a donc consisté à créer un éventail cohérent de courants politiques.Niveau environnement, la sauce Steampunk prend toujours aussi avec des envolées lyriques moins abondantes que dans Perdido Street Station. Des dizaines de races (sans compter les recréés) sont rencontrés et de lieux fantastiques sont traversés tout au long de l'aventure. Les nombreux systèmes de magie (élémentaux, shamanisme...) sont traités de manière quasi-scientifique et ajoutent encore à l'originalité du monde de Bas-Lag. L'originalité se rencontre à chaque coin de rue, à chaque virage.Le dernier quart du bouquin se déroule à toute vapeur et il est difficile de décrocher avant la fin tant le suspens est grand. On aura le plaisir de retrouver des personnages ou des lieux déjà rencontrés ou mentionnés dans les précédents opus tandis qu'on se laissera subjuguer par les nouveaux avec quelques moments épiques d'exception. En bref, Le Concile de fer conciliera (justement) les forces des précédents livres que sont l'innovation et l'aventure.9/10Première vraie critique de ma part pour un livre qui m'a beaucoup plu...

Posté : sam. 7 janv. 2012 17:46
par Albéric
China Miéville a répondu dans le Believer :« Je ne suis pas un gauchiste qui essaie de faire passer clandestinement un message maléfique par les moyens néfastes de romans de fantasy.Je suis un fan de science-fiction et de fantasy. J'adore cela. Et quand j'écris mes romans, je n'écris pas pour exprimer des points de vue politiques.»
Pour quelqu'un qui ne veut pas parler de politique dans ses romans, la Nouvelle-Crobuzon ressemble beaucoup aux capitales de l'Europe de l'Âge Industriel avec ses prolétaires exploités par une bourgeoisie rentière surprotégée par le gouvernent et l'armée.
Autant dire que la politique prend une place très importante, on y retrouvera des similitudes avec les évènements de mai 1968 ou de la Commune de Paris en 1871. Un gros travail de China Miéville a donc consisté à créer un éventail cohérent de courants politiques.
Tout a fait d'accord. La politique prend toujours une place importante dans l'univers de China Miéville.J'ai plein de trucs à dire sur l'auteur et ses œuvres, mais préfère faire le tri avant d'intervenir longuement.Disons seulement pour l'instant que pour
le Concile de Fer, j'aurais hésité entre
8/10 et
9/10.C'est du Miéville, donc c'est particulièrement bien écrit avec un univers à nul autre pareil et des personnages souvent fascinants.Mais il y a encore quelques trucs bancals dans la construction (comme le très long flashback après la sombre traque dans les "badlands" qui coupe totalement le rythme du récit) et tous les enjeux sont loin d'être bien explicités (ce peuple mystérieux, qui gagne et qui perd, l'identité de l'agent ennemi, ce en quoi consiste l'ADM qu'il devait enclenché...)
Posté : lun. 9 janv. 2012 21:06
par almaarea
Et dire que j'ai non seulement passé la sortie du Concile de fer mais aussi celle de sa version poche !Il va vite falloir que je rattrape ça (et tant pis pour ma PAL qui rétrécissait vaguement ces derniers temps!)
Posté : mar. 10 janv. 2012 11:42
par Duarcan
Je l'ai commencé la semaine passée puis mis en pause le temps pour de lire quelque chose de moins dense puis j'y reviendrai... Mais après the city and the city j'ai beaucoup plus de mal a rentrer dans cet univers-ci.
Posté : jeu. 12 janv. 2012 20:49
par John Doe
China Mieville se met aux comics ::arrow:
http://www.elbakin.net/edition/16129-Ch ... aux-comicsJe suis assez curieux pour ma part.

Posté : sam. 24 mars 2012 15:37
par Glaurung
Posté : mer. 18 avr. 2012 14:23
par Glaurung
Posté : dim. 7 oct. 2012 15:47
par Nakor
Je viens de reposer le deuxième tome de Perdido Street Station. Globalement la lecture fut des plus intéressantes, ne serait-ce que par cette écriture riche, foisonnante (loin de constituer un obstacle à mon sens, c'est bien plutôt une constante source de réjouissance). Rien non plus à regretter du côté de l'imagination de l'auteur, l'ambiance de cette fantastique ville est fort bien rendue, c'est une immersion qui nous hante inévitablement. Par contre, ce qui, pour moi, l'empêche d'accéder au statut d'oeuvre culte, c'est une tendance à l'éparpillement, délaissant un peu vite le travail de l'intrigue pour oeuvrer à décrire la cité. Bref, il manque un dosage un peu plus juste entre le forme et le fond; rien naturellement qui n’entache la profonde originalité de l'oeuvre. Je vais donc m'attaquer sous peu aux Scarifiés, afin de voir si l'auteur à su joindre les deux bouts !
Posté : mar. 23 sept. 2014 11:53
par No'wens
J'avais été horriblement déçue de ne pas avoir accroché du tout à
The City & the city et du coup j'était assez circonspecte en ouvrant le premier volume de
Perdito Street Station... Peur de me ramasser à nouveau devant un auteur que j'avais désespérément envie d'apprécier, ne serait-ce parce que les résumés de ses bouquins font montre d'une imagination tout à fait alléchante pour la lectrice que je suis. ô joie, ô bonheur ! Je me suis glissée dans le livre comme la crasse à la Nouvelle-Crobuzon ! :DL'écriture est riche, dense en descriptions mais jamais lourde ou étouffante comme j'en avais l'impression avec
The City.... On plonge vraiment tête baissée dans la ville et je suis vraiment admirative du nombre impressionnant de petits détails qu'a pu y insuffler Miéville pour lui donner vie. C'est un gros foutoir organisé, on a l'impression que rien n'est laissé au hasard et que la ville est construite bien plus minutieusement que les univers de bon nombre d'autres auteurs. Et on devine pourtant que cette ville est bien installée dans un univers plus riche encore.J'ai adoré les différentes races et le côté steampunk (les Recréés ! Il faut être sacrément vicieux pour inventer une torture comme ça !

). Comme pour la ville, c'est fourmillant de petits détails et toujours très original et fouillé. J'a particulièrement aimé Lin la femme-scarabée et je me demande bien ce que va donner cet artefact nettoyeur doté de conscience !Je suis vraiment déçue de ne pas avoir acheté le deuxième volume dans la foulée, si j'avais su...

Posté : lun. 13 oct. 2014 13:30
par Astarthee