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Posté : lun. 23 juil. 2007 14:14
par Gillossen
WASHINGTON (Reuters) - Une tempête de poussière qui fait rage sur Mars menace comme jamais la mission sur cette planète de deux robots déployés par la Nasa, qui fonctionnent à l'énergie solaire, a annoncé vendredi l'agence spatiale américaine.(publicité) Les deux petits robots Opportunity et Spirit opèrent sur deux sites éloignés, au sud de l'équateur martien.L'énorme tempête de poussière, qui dure depuis près d'un mois, affecte tout particulièrement le site où évolue Opportunity, selon la Nasa.Afin de protéger les robots d'une réduction de leur alimentation en électricité qui pourrait les mettre totalement hors service, la Nasa a réduit leurs activités au strict minimum en les plaçant en quelque sorte en hibernation."Nous avons programmé les robots pour qu'ils se réveillent brièvement le matin, qu'ils configurent quelques paramètres nécessaires pour la journée et qu'ils se rendorment", a déclaré John Callas, chef du projet au Laboratoire de propulsion de la Nasa à Pasadena, en Californie, dans une interview téléphonique accordée à Reuters."C'est tout ce qu'ils font. Nous faisons en sorte qu'ils communiquent (avec la Terre) tous les trois jours environ."Selon des responsables, les robots explorateurs ne sont pas gênés par le vent mais les particules de poussière, fines et à haute altitude, retiennent 99% des rayons solaires directs nécessaires pour alimenter leurs batteries."Le risque pour le robot est qu'il n'ait pas assez d'énergie pour rester chaud et que son électronique, sensible, devienne trop froide. Ils pourraient devenir si froids que quelque chose se brise dans leur système", a ajouté Callas.Cette tempête de poussière est la plus grande menace qui se soit présentée pour les robots, de conception robuste, depuis leur arrivée sur Mars en janvier 2004 pour ce qui devait initialement être une mission de trois mois, a déclaré Callas.Les robots ont collecté des données sur la géologie de Mars dont certaines indiquant qu'à une époque la planète fut bien moins sèche qu'elle ne l'est aujourd'hui, poussant certains chercheurs à penser qu'elle a même pu abriter des microbes.
Il ne fait pas mauvais qu'ici. ;)

Posté : lun. 23 juil. 2007 17:46
par Tanis-Rune de Sombrepierr
J'espère que les 2 robots ne souffriront pas trop de cette tempête, parce que depuis le temps qu'ils sont en service, ce serait dommage qu'ils s'arrêtent de fonctionner, même s'ils ont très largement dépassé leur espèrance de vie initiale ;)Tanis

Posté : lun. 6 août 2007 10:51
par Gillossen
Par Marcia Dunn AP - Samedi 4 août, 14h28CAP CANAVERAL - La NASA a lancé samedi la sonde Phoenix, qui va entamer un voyage de dix mois vers Mars, à la recherche de traces de vie sur la planète Rouge. Au printemps prochain, elle doit effectuer le premier atterrissage jamais réalisé dans le cercle arctique de cet astre.(Publicité) Une fusée Delta emportant le Phoenix Mars Lander a décollé à l'heure prévue de Cap Canaveral (Floride), à 5h26 samedi matin (11h26 heure française). Elle a été visible pendant près de cinq minutes.Après un voyage de quelque 679 millions de kilomètres, la sonde Phoenix doit atteindre Mars le 25 mai 2008. Le vaisseau utilisera des rétrofusées pour se poser sur un site plat près du pôle nord de Mars.Le robot explorateur reposant sur trois pieds doit ensuite déployer un bras manipulateur et forer le sol afin de prélever des échantillons, les analyser et déterminer une éventuelle présence d'activité biologique, signe de vie.Si des composés organiques sont présents sur Mars, ils ont plus de chance d'avoir été préservés dans la glace. C'est la raison pour laquelle la NASA a choisi de diriger la sonde vers le pôle nord de Mars, où il est pratiquement certain de trouver de la glace juste sous la surface.Si tout se passe bien, cette opération doit durer trois mois. A noter toutefois que la partie n'est pas gagnée d'avance, puisque jusqu'à présent, seules cinq des 15 tentatives d'atterrissage américaines, russes et européennes- sur Mars ont été couronnées de succès. Reste que les cinq succès ont été signés par les Etats-Unis, à partir de 1976 avec les sondes Viking.L'équipe de la NASA qui travaille sur ce projet a assuré qu'elle avait fait son maximum pour être prête à remédier à distance à toute panne éventuelle. Au total, cette mission coûte 420 millions de dollars (307 millions d'euros)."Nous allons là-bas juste pour comprendre si les conditions ont été propices à accueillir, à un moment donné, une vie microbienne", a expliqué William Boynton, un scientifique de l'Université d'Arizona qui a participé à la préparation de la mission.Même si l'on trouve des molécules organiques, elles peuvent provenir de météorites, a-t-il précisé. "Je pense qu'il est important de garder à l'esprit que nous sommes juste à la recherche de molécules organiques pour voir si les conditions sont propices à leur survie, et que nous n'allons pas vraiment en déduire que ces molécules témoignent d'une vie".Cette sonde pourrait en tous cas préparer la venue de visiteurs humains, particulièrement si elle confirme la présence importante de glace près du pôle, a expliqué Michael Meyer, le scientifique qui dirige pour la NASA les opérations sur Mars. Ce serait une ressource fantastique, a-t-il noté. Dans le même temps, a-t-il remarqué, si des matières organiques sont trouvées, "Mars devenant plus intéressante, on pourrait ne pas vouloir envoyer tout de suite des humains avant d'en savoir un peu plus sur la planète Rouge, et déterminer si oui ou non il y a eu un début de vie là-bas".Pour ce voyage, Phoenix embarque avec elle un mini-DVD de 7,62 centimètres de diamètre, intitulé "Visions de Mars", qui sera à la disposition, peut-être, des futurs colons. Il contient notamment 84 textes inspirés par la planète, parmi lesquels des écrits de Voltaire (Micromegas), de Carl Sagan, d'Isaac Asimov, de Ray Bradbury, de Léon Tolstoï et d'Arthur C. Clarke. APSur le net:NASA: http://www.nasa.gov/mission_pages/phoen ... index.html

Posté : lun. 6 août 2007 17:26
par Tanis-Rune de Sombrepierr
Et bien j'espère que tout se passera bien pour ce nouveau robot et qu'ils nous apprendra pleins de nouvelles choses ;)Par contre, j'avoue ne pas bien voir l'intérêt du mini-DVD, les potentiels futurs colons n'en auront, à mon avis, pas grand chose à faire et si c'est pour les petits hommes verts, faudrait déjà prouver que la vie a été possible sur Mars :pTanis

Posté : jeu. 20 déc. 2007 13:03
par Goldberry
http://www.cieletespace.fr/media/marsglacier700.jpg
:)
Un glacier surprenant vient d’être découvert à la surface de Mars. Extrêmement jeune et encore actif, Il pourrait résulter d’un épanchement d’eau venu des profondeurs de la planète il y a seulement 10 000 à 100 000 ans. D’autre formations de ce type ont déjà été observées à la surface de Mars mais datent de plusieurs millions d’années. Cette belle découverte est annoncée à seulement quelques jours du 4ème anniversaire de la mise en orbite de la sonde européenne Mars Express autour de la planète rouge.Jean-Luc DauvergneLe 19 décembre 2007

Posté : jeu. 20 déc. 2007 17:51
par Tanis-Rune de Sombrepierr
Découverte intéressante. Et c'est marrant, sur la photo, le glacier ressemble à de la peinture dorée qu'on aurait renverser ;)Tanis

Posté : jeu. 27 déc. 2007 13:28
par Goldberry
Il faut dire qu'il s'en passe des choses, en ce moment. ;)
Ceux qui se sont levés dès potron-minet, lundi 24 décembre, pour observer la magnifique conjonction entre le disque éclatant de la pleine Lune et la sphérule de Mars n'imaginaient pas, dans le calme des premières heures, que la planète rouge pourrait bientôt servir de cible dans un grand jeu de billard cosmique. En effet, quelque part à mi-chemin entre la Terre et Mars, l'astéroïde 2007 WD5 fonce à 45 000 km/h vers cette dernière.Avec les informations dont ils disposent pour le moment, les astronomes américains du Catalina Sky Survey - un programme destiné à dresser la liste de tous les objets célestes croisant dans l'entourage de notre planète - estiment que l'astéroïde a une chance sur soixante-quinze de s'écraser à la surface de Mars le 30 janvier 2008 à 11 h 55 (heure de Paris). La probabilité peut sembler faible, mais il faut la relativiser. Si elle s'appliquait à un corps se dirigeant vers la Terre, nul doute que les spécialistes du monde entier sueraient sang et eau, nuit et jour, pour déterminer avec le plus de précision possible la trajectoire exacte de l'astéroïde, afin de faire évacuer à temps la région d'un éventuel impact.Comme son nom le suggère, 2007 WD5 n'a été découvert que cette année, le 20 novembre, grâce à un modeste télescope de l'université d'Arizona, situé sur le mont Lemmon. Etant passé à seulement 7,5 millions de kilomètres de la Terre, il a été placé sur une liste d'objets à surveiller. Des mesures complémentaires réalisées par deux autres observatoires ont permis de dessiner sa trajectoire future et de s'apercevoir qu'elle frôlait celle de Mars. Point minuscule sur les images enregistrées, l'astéroïde mesure une cinquantaine de mètres de diamètre, soit environ la taille de l'objet qui, il y a 50 000 ans, a donné naissance au célèbre Meteor Crater dans l'Arizona.Les astronomes suivent 2007 WD5 à la trace. "Au cours des cinq prochaines semaines, nous espérons rassembler plus d'observations à l'aide des observatoires, afin de pouvoir préciser davantage la trajectoire de l'astéroïde", a annoncé Donald Yeomans, qui dirige le Near Earth Object Program Office de la NASA. Si le gros caillou percutait Mars, l'énergie dégagée dans le choc devrait atteindre l'équivalent de 3 mégatonnes de TNT, soit 200 fois la bombe atomique d'Hiroshima. "Nous estimons que de tels impacts se produisent, sur Mars, tous les mille ans environ," explique Steve Chesley, chercheur au Jet Propulsion Laboratory de la NASA, avant d'ajouter : "Si 2007 WD5 devait percuter Mars le 30 janvier, nous avons calculé qu'il pourrait créer un cratère de près de 1000 mètres de diamètre."

Posté : jeu. 27 déc. 2007 18:33
par Tanis-Rune de Sombrepierr
Je préfère qu'il se dirige vers Mars que vers la Terre :o . J'imagine qu'observer un tel événement avec les moyens actuels pourrait être intéressant, mais je suis pas certaine que les missions actuellement à la surface de la planète rouge, ou même en orbitre, apprécient la puissance que générerait l'impact de cet astéroide :unsure:Tanis

Posté : lun. 31 déc. 2007 00:18
par Goldberry
Je comprends mieux ce que ressent Gillo si souvent... :pLa probabilité de la chute de l'astéroïde en question sur Mars a été ramenée à une chance sur 25, au lieu de 75. Ca progresse. ;)Et à part ça :
Pourquoi Mars est-elle dépourvue de calcaire ?Par Laurent Sacco, Futura-SciencesMars était chaude et possédait un océan, c’est du moins ce que suggèrent les observations des sondes et des rovers martiens. Pourquoi trouve-t-on alors si peu de calcaire déposé au fond de l’eau ? Des chercheurs du MIT ont peut-être la réponse à cette énigme. * Cliquez ici pour visionner le diaporama de la galerie "Mars"L’effet de serre joue, ou a joué, un rôle important pour trois planètes telluriques du système solaire, la Terre, bien sûr, mais aussi Vénus et Mars. Depuis les images spectaculaires des sondes martiennes des années 1970, on a des indications fortes de la présence d’eau sous forme liquide, et même d’un océan, dans le passé reculé de Mars, il y a 1 à 3 milliards d'années.Baptisé Oceanus Borealis, il occupait peut-être les principales plaines nordiques (en latin planitia) : Utopia Planitia, Chryse Planitia, Acidalia Planitia, Arcadia Planitia, Amazonis Planitia. Son volume aurait été le double de celui de l'océan Arctique terrestre, et devait donc recouvrir un sixième de la superficie de la planète.Un effet de serre martienEtant donné la distance de la planète rouge au Soleil, une température de surface suffisamment élevée pour que persiste de l’eau liquide pendant des centaines de millions d’années ne peut s’expliquer que par la présence dans l’atmosphère, alors plus dense, d’un gaz à effet de serre. Jusqu’à aujourd’hui, le candidat le plus naturel et le plus probable était le dioxyde de carbone (ou gaz carbonique).Malheureusement, quand les cosmochimistes ont voulu transposer le modèle du cycle du carbone terrestre sur Mars, ils ont réalisé que le CO2 aurait dû en partie se dissoudre dans l’eau de l’océan et provoquer la formation d’une importante quantité de calcaire. Or celle-ci manque à l’appel !Les preuves de la présence d’eau liquide dans le passé de Mars, apportées par les rovers Spirit et Opportunity, n’ont fait que renforcer le caractère énigmatique de la pauvreté en carbonates des sédiments à la surface de Mars, d’autant plus que les argiles détectées par les rovers démontrent que les conditions nécessaires à la formation de calcaire étaient bien réalisées.
http://www.futura-sciences.com/uploads/RTEmagicC_updateFS3.gif.gif
Ça sent le soufre !Maria T. Zuber, Itay Halevy du MIT et Daniel P. Schrag de l’Université d’Harvard ont alors compris que l’on avait probablement fait intervenir la mauvaise molécule. Ce n’est pas seulement le dioxyde de carbone mais aussi le dioxyde de soufre, SO2, qui devait avoir causé l’effet de serre sur Mars. Ejecté en quantité importante par les volcans martiens, comme ceux de Tharsis, celui-ci aurait acidifié l’océan et contrarié la précipitation des carbonates. En solution, des silicates et des sulfites, comme du sulfite de calcium, se seraient ainsi formés dans les sédiments. Or ces minéraux se dégradent assez rapidement pour donner des argiles. Quand on sait que le dioxyde de soufre est un gaz à effet de serre plus efficace que le gaz carbonique, on comprend que les pièces du puzzle s’emboîtent parfaitement.Les chercheurs, pour préciser et soutenir leur hypothèse, ont mis en équation un véritable cycle du soufre sur la Mars primitive. On peut trouver les détails de celui-ci dans une publication de Science.Un océan acideCes astronomes ont pensé au dioxyde de soufre après la découverte par Opportunity d’un minéral, la jarosite, qui se forme dans un milieu aqueux très acide. Comme de plus les rovers avaient découvert facilement des minéraux soufrés dans les roches étudiées, par exemple avec le bloc baptisé « El Capitan », il était naturel de considérer un océan rendu bien plus acide par la présence de SO2.Une possibilité fascinante émerge de ces études. Peut-être la Terre elle-même, à la fin de l’Hadéen et au début de l’Archéen, subissait-elle aussi une influence plus importante du SO2...

Posté : mer. 2 janv. 2008 18:54
par Tanis-Rune de Sombrepierr
Goldberry a écrit :La probabilité de la chute de l'astéroïde en question sur Mars a été ramenée à une chance sur 25, au lieu de 75. Ca progresse. ;)
1 chance sur 25, ça commence à faire beaucoup. Si jamais ça arrive, ça fera un beau spectacle pour tous les astronomes et puis, ça mettera peut-être à jour des chouches de sédiments qui permettront d'en apprendre encore d'avantage sur Mars :)Dioxyde de soufre et océan acide. Faisait pas bon vivre sur la planète rouge du temps où elle avait un océan :p . En tout cas, c'est une théorie très intéressante et que les observations actuelles semblent totalement corroborer :)Tanis

Posté : sam. 5 janv. 2008 11:49
par Gillossen
La probabilité est remontée à 1 chance sur 28, ce qui signifie que ça devrait rapidement remonter très vite, dans le mauvais sens, avec l'affinage des calculs. :(

Posté : lun. 7 janv. 2008 18:20
par Tanis-Rune de Sombrepierr
C'est sûr que pouvoir contempler un tel spectacle quand ça n'a lieu qu'un fois tous les mille ans, ce serait une chance. A suivre ;) Tanis

Posté : mar. 15 janv. 2008 13:09
par Gillossen
Bon, ben, vous l'avez peut-être suivi, mais le risque de collision est désormais nul. Dommage. :(

Posté : mar. 15 janv. 2008 17:45
par Tanis-Rune de Sombrepierr
Arf, dommage, ça aurait fait un beau spectacle :(Tanis

Posté : mar. 22 janv. 2008 17:37
par Perrin
Pensez donc à la météo, pour compenser. ;)
Par Jean Etienne, Futura-SciencesAvec sa faible densité et son humidité réduite, l'atmosphère martienne est avare de nébulosités. Mais de nouvelles observations démontrent l’existence de nuages de glace sèche suffisamment épais pour projeter une ombre en surface.De curieux nuages ont été mis en évidence par le spectromètre Omega (Observatoire Martien pour l'étude de l'Eau, des Glaces et de l'Activité), embarqué sur la sonde Mars Express. Mis au point par l'Institut d'Astrophysique Spatiale d'Orsay sous la direction de J.P. Bibring, cet instrument opère dans le visible et le proche infrarouge. En associant la spectrométrie et l’imagerie, il permet de déterminer la composition minéralogique de la surface, mais aussi la composition de l'atmosphère par l'analyse de la lumière solaire réfléchie par la surface et diffusée ensuite par l'atmosphère.Omega a montré que le gaz carbonique (ou dioxyde de carbone), principal composant de l’atmosphère martienne, gèle en haute altitude et forme des nuages tellement denses qu’ils obscurcissent le sol d’environ 40 %. Ce CO2 gelé est appelé glace sèche.« C'est la première fois que des nuages de gaz carbonique sont observés et identifiés sur Mars, se réjouit Franck Montmessin du service d'aéronomie de l’université de Versailles (France) et auteur d’une publication dans Geophysical Research. C'est très important, car les images nous renseignent non seulement sur leur forme mais aussi sur leurs taille et densité ».Leurs caractéristiques sont impressionnantes. Car non seulement leur altitude est inhabituelle, grimpant jusqu’à 80 kilomètres d’altitude, mais ils couvrent plusieurs centaines de kilomètres en largeur. Ils sont aussi beaucoup plus épais que ce que l’on pensait auparavant.Selon Franck Montmessin, la taille des particules composant ces nuages est particulièrement grande, dépassant le micron. De ce fait, on s’attendrait à ce qu’ils ne puissent rester longtemps en altitude et retombent assez rapidement vers le sol, ce qui n’est pourtant pas le cas.Atmosphère perturbée par les variations diurnes de températureCes nuages projettent une ombre assez dense, suffisamment pour provoquer une chute de température de plus de 10 °C, ce qui a pour effet de modifier le climat localement ainsi que les courants aériens. Ils sont le plus souvent observés près de l’équateur martien, ce qui semble indiquer que leur formation est favorisée par les écarts de température importants qui se produisent dans cette région.Des nuages de dioxyde de carbone (cloud) détectés, à différentes longueurs d'onde, dans la région équatoriale de Mars par l'instrument Omega à bord de Mars Express. Leur ombre (shadow) peut être repérée sur la surface. Crédit : Esa/Omega« Les températures glaciales la nuit et relativement élevées en journée font apparaître de grands remous atmosphériques qui se propagent comme une onde, explique Montmessin. Cela signifie qu’un puissant mouvement de convection peut se produire lorsque le Soleil commence à chauffer le sol en matinée ».Les chercheurs expliquent que sur Mars, comme d’ailleurs sur Terre, les masses de gaz chaud s’élèvent dans l’atmosphère. C’est ce que l’on appelle les courants de convection. Mais sur la Planète rouge, en altitude, le gaz carbonique se condense, ce qui provoque un dégagement de chaleur qui, à son tour, entraîne encore plus haut les particules de gaz et de glace.

Posté : mar. 22 janv. 2008 18:14
par Tanis-Rune de Sombrepierr
Des nuages de glace sèche suffisament grands et épais pour faire chuter la température de 10°C sous eux. Brr, j'irais pas passé mes vacances là-bas :pJe suis quand même un peu étonnée que depuis le temps qu'on osculte Mars à la loupe, ces masses nuageuses n'avaient encore jamais été observées :huh: . Qu'est-ce que nous réserve encore la planète rouge comme surprise ? ;)Tanis

Posté : dim. 10 févr. 2008 16:35
par Gillossen
Hier soir, et toute la semaine qui vient, série de documentaires INÉDITS sur l'exploration martienne, sur Arte, évidemment. :)

Posté : lun. 11 févr. 2008 17:37
par Tanis-Rune de Sombrepierr
Merci pour l'info. Mais ça commence bien, j'ai raté le 1er documentaire :/ . J'espère qu'ils le repasseront ;)Tanis

Posté : jeu. 14 févr. 2008 14:12
par Gillossen
Dernier volet ce soir en tout cas !
KOUROU, Guyane française (Reuters) - Nicolas Sarkozy a plaidé lundi pour un "programme mondial" d'exploration de la planète Mars lors d'une visite au centre spatial de Kourou, en Guyane Française.(publicité)"Parce que Mars est là et que Mars est accessible aux technologies dont dispose aujourd'hui l'humanité, nous ne pouvons refuser de tenter cette aventure", a déclaré le président, qui effectue son premier déplacement outre-mer."J'ai la conviction qu'un programme d'exploration ne peut être que mondial, sans exclusivité ni appropriation par l'une ou l'autre des nations", a-t-il poursuivi. "Chacun pourra y prendra sa part avec ses capacités, ses atouts et ses choix privilégiés."Il a ainsi fait valoir que l'Europe avait des atouts dans l'exploration robotique, le transport de matériel et les technologies spatiales, tandis que les Etats-Unis, qui ont déjà défini une politique ambitieuse d'exploration de Mars, ont la capacité financière, associée à la "compétence technique et scientifique"."Je propose à nos partenaires de l'ESA (Agence spatiale européenne) et à l'Union européenne de réfléchir ensemble au cadre d'un dialogue avec les Etats-Unis et les autres puissances spatiales pour organiser notre effort", a dit Nicolas Sarkozy."La réelle preuve de la maturité des nations de notre planète sera de construire ce projet d'aller sur Mars dans la confiance mutuelle et dans l'interdépendance, gage de cette confiance", a-t-il ajouté."EUROPÉANISER" KOUROU?Dans son argumentation, Nicolas Sarkozy a cependant fait montre d'une connaissance approximative de l'astrophysique et du système solaire."Sans être astronome, j'imagine que la Terre vue de Mars ne doit être guère plus grosse que Mars vue de la terre", a-t-il dit. Pour ceux qui verront la Terre de cette distance, les rivalités nationales et les concours de prestige apparaîtront dérisoires."Nicolas Sarkozy a, d'autre part, souhaité une "européanisation" du Centre spatial de Kourou, propriété de la France qui le met à la disposition de l'ESA."Je fais aujourd'hui la proposition à nos partenaires et à la Commission européenne (...) que le Centre spatial guyanais devienne à terme une véritable infrastructure de l'Union européenne, indissociable d'une politique européenne d'accès indépendant à l'espace".L'ESA comprend aujourd'hui 17 pays, dont la Suisse qui n'appartient pas à l'UE. Par ailleurs, un programme comme "Ariane 5" est financé par 12 pays de l'ESA, mais c'est un programme encore à 47% français.Enfin, le chef de l'Etat a souhaité "une augmentation résolue et substantielle du budget spatial militaire de la France, qui a atteint (...) un niveau historiquement bas alors que les besoins n'ont jamais été aussi grands".
Pour une fois que je suis d'accord avec notre cher Président... :rolleyes:

Posté : jeu. 14 févr. 2008 15:58
par Eldermê
Je trouve très positif le fait que notre président s'intéresse au secteur spatial. Cependant, ces quelques extraits de son concours ne me convainquent pas plus que ça. Et en fait, sur certains points, pas du tout.Déjà, tout cela est bien vague... Que signifie "aller sur Mars" ? Est-ce mettre des satellites d'observation en orbite autour de la planète ? Est-ce poser des robots sur le sol martien ? Est-ce envoyer des hommes sur Mars ? Chaque mission a ses contraintes bien précises, et les techniques à mettre en oeuvre sont très différentes. Pour définir une politique spatiale, il faut d'abord se définir des objectifs précis. De plus, les personnes qui travaillent actuellement sur les projets de mission autour de Mars à venir apprécieront certainement de voir qu'il n'en est pas question dans ce discours.Je ne comprends pas trop le changement à faire dans le cadre de l'"européanisation de Kourou". Le site de lancement est déjà mis à disposition de l'ESA : que faire de plus ?Enfin, une politique mondiale ? Déjà, au niveau européen, tout ne se passe pas toujours à la perfection. Un dialogue avec les États-Unis, à la limite, pourquoi pas. Mais avec les autres puissances spatiales ? Avec la Chine par exemple ?? Là, je n'y crois pas une seconde, en tout cas à court et moyen terme.