Dématérialisation = moins de libraires, ça, je ne vois pas comment on pourrait l'éviter. Pour avoir travaillé en librairie, je ne suis pas sûr que c'est une mauvaise chose (pas tapé

)Pour les autres intermédiaires du livre, je crois moins à une disparition qu'à une redistribution des cartes : si les éditeurs resteront, les monopoles de la distribution (Hachette, Interforum...) devraient laisser la place à des groupes Internet (Amazon ou Google en tête, et je mettrais une petite pièce sur le second si des restrictions législatives ne lui sont pas imposées (ce que je ne lui souhaite pas plus que ça)).Cette perte de la mainmise sur la distribution est d'ailleurs, à mon sens, ce qui fait le plus peur aux grands groupes d'édition français, dans la mesure où c'est là qu'ils génèrent le plus de profit (du moins, les mauvaises langues le disent

. D'où leurs tentatives pour imposer une plateforme numérique commune (la leur) comme standard.Mais pas sûr que la dématérialisation touche tous les pans de l'éditions : le papier reste un support dont la technologie est si évoluée qu'elle est la seule à garantir un confort de lecture optimale quelque soit les conditions. Donc papier pour les textes longs (fictions, essais) ou peut-être
reader à encre électronique (Kindle, Sony).Pour les autres ouvrages, le temps d'exposition à un texte est souvent moins long. Edition universitaire, scolaire, professionnelle ou pratique devraient à terme passer sur le numérique, qui offre en plus des potentialités formidables pour ces usages.
Full disclosure : prédire le futur est mon métier, mais je me plante plus souvent que je n'ai raison :DSeulement, le client ne le sait que longtemps après m'avoir payé...