181
stupidboy a écrit :
Perrin a écrit :On parle tout de même d'un éditeur à l'ADN 100% fantasy qui a déjà quasiment totalement abandonné la SF par exemple et qui lance une collection sans aucun lien avec l'imaginaire mais totalement typée Harlequin. :mellow:
Oui mais Bragelonne n'a pas fait vœux de ne vendre que de l'imaginaire, puis en douze ans d'existence c'est normal d'évoluer de grandir. Sinon après je m'en moque la romance c'est pas ma came ;).
Certes, mais si tu vas par là, et en prenant un exemple par l'absurde, tu ne serais pas "choqué" si, étant donné que les émissions de cuisine cartonnent à la télé, Bragelonne lançait une collection "livres de recettes" ? :) Pour moi ce n'est pas vraiment différent.

182
J'ai envie de dire : et pourquoi pas ?Si Bragelonne se développe à un tel point que l'éditeur devient plus "généraliste", où est le problème ?Denoël fait de tout, y compris de la SF/fantasy (via Lunes d'Encre). Pourquoi pas Bragelonne, qui serait parti de la fantasy pour faire autre chose, sans arrêter son "cœur de métier" ?

183
Perrin a écrit :
stupidboy a écrit :
Perrin a écrit :On parle tout de même d'un éditeur à l'ADN 100% fantasy qui a déjà quasiment totalement abandonné la SF par exemple et qui lance une collection sans aucun lien avec l'imaginaire mais totalement typée Harlequin. :mellow:
Oui mais Bragelonne n'a pas fait vœux de ne vendre que de l'imaginaire, puis en douze ans d'existence c'est normal d'évoluer de grandir. Sinon après je m'en moque la romance c'est pas ma came ;).
Certes, mais si tu vas par là, et en prenant un exemple par l'absurde, tu ne serais pas "choqué" si, étant donné que les émissions de cuisine cartonnent à la télé, Bragelonne lançait une collection "livres de recettes" ? :) Pour moi ce n'est pas vraiment différent.
Personnellement ça ne me dérangerait pas que Bragelonne sorte des livres de cuisines "Dragon sauce bourguignonne " :p

184
Lorhkan a écrit :J'ai envie de dire : et pourquoi pas ?Si Bragelonne se développe à un tel point que l'éditeur devient plus "généraliste", où est le problème ?Denoël fait de tout, y compris de la SF/fantasy (via Lunes d'Encre). Pourquoi pas Bragelonne, qui serait parti de la fantasy pour faire autre chose, sans arrêter son "cœur de métier" ?
Ils ont le droit de se diversifier. Pourtant il y a dans les littératures de genre d'autres niches qui sont délaissées par les autres éditeurs ( le roman policier à énigme, le roman d'aventures...), la romance n'était pas le seul choix qui s'imposait à eux au départ.D'un autre coté la démarche marketing est logique. On passe de la bit lit à la romance. On réfléchit à ce qui pourrait se vendre en supermarché puisque Bragelonne a décidé de distribuer dans ce type de point de vente. Et qu'aujourd'hui il se vend plus de livres en supermarchés qu'en librairie indépendante. Bref on finit par avoir une stratégie de nivellement par le bas alors que je préférerais que l'on tire le lecteur vers le haut. Quelque par c'est ne pas respecter le lecteur.

185
Je pense que la romance est moins "niche" que les genres que tu cites. Donc comme le but, c'est quand même de vendre, le choix est logique.Après, sur la qualité, je te rejoins complètement, mais loi du marché et qualité éditoriale ne font pas toujours bon ménage...

186
Ce qui me gène c'est que dans un pays qui a fait beaucoup pour le combat féministe on vende une littérature qui diffuse une image stéréotypée de la femme avec souvent une vision conservatrice : la bonne épouse, la bonne mère, l'être qui doit succomber à des passions violentes etc.... On se croirait au dix neuvième siècle. Je me fais peut être une fausse image du genre mais ça me parait un peu génant.

187
Un pays où on dit encore mademoiselle à des personnes de plus de 12 ans...Le Québec est surement le pays francophone le plus "féministe". Loiiiiiiiiiiiin devant la France. D'ailleurs la France est considéré comme un pays très en retard par rapport à d'autres sur le plan des égalités hommes/femmes.La France est souvent l'instigatrice de plein de choses mais s'arrête aussi souvent en chemin... Le changement c'est compliqué!Voilà c'était la parenthèse hors-sujet ;)Pour essayer de rattraper le sujet, je me pose cette question : le Québec est plus féministe mais y lit-on moins de romance pour autant? Là, je n'en sais rien même si je pense que la réponse est non.

188
Il me semble que la majorité des sorties "romance" nous vient des pays anglo-saxons (Canada et donc Quebec compris) donc ça ne tient pas.Le seul moyen de vérifier cette thèse serait d'aller voir du côté des pays scandinaves. Pour ma part, je doute que les suédoises n'aient pas leur équivalent d'Harlequin... (le champion de l'amûûr est partout :p )

189
Je rejoins Almaarea, il ne faut pas oublier qu'Harlequin est un éditeur de nationalité Canadienne (basé à Toronto de mémoire). Et les sorties de nouveauté Harlequin en Amérique du Nord sont en tout point énorme par rapport à ce qui nous parvient puisque ce sont pas moins de 1000 nouveautés par an qui paraissent là-bas chaque année.

190
Notons que Barbara Cartland, sûrement l'auteur la plus connue pour ce genre de livres, est britannique.Vous confirmez donc mes soupçons : le lien entre féminisme et parution de roman d'amour est vraiment ténu voir inexistant ;)EDIT : Pour la Suède, attention, "les hommes qui n'aimaient pas les femmes", n'est pas une romance homosexuelle ;)OK, je sors...

191
'ai envie de dire : et pourquoi pas ?Si Bragelonne se développe à un tel point que l'éditeur devient plus "généraliste", où est le problème ?Denoël fait de tout, y compris de la SF/fantasy (via Lunes d'Encre). Pourquoi pas Bragelonne, qui serait parti de la fantasy pour faire autre chose, sans arrêter son "cœur de métier" ?
Déjà, désolé de remonter le sujet. ;)Je n'ai pas parlé de "problème". Mais l'exemple de Denoël ne me semble pas pertinent puisque ça a toujours été (?) un éditeur généraliste. Sans arrêter son cœur de métier ? Plus de SF, de moins en moins de fantasy, une collection romance... Bragelonne a assez mis en avant le fait d'être un éditeur d'imaginaire pour qu'on puisse tout de même s'étonner.

192
En 2008 j'avais déjà dis que ce genre de dérive risquerait de se produire ( sur leur propre forum en plus) vu que Milady a été sciemment marketé pour intéresser le public féminin. A cette époque les membres du staff m'avaient dit qu'il y avait peu de chance qu'ils se mettent à faire du Harlequin. Bref et finalement c'est arrivé.

193
Fabien Lyraud a écrit :
Lorhkan a écrit :J'ai envie de dire : et pourquoi pas ?Si Bragelonne se développe à un tel point que l'éditeur devient plus "généraliste", où est le problème ?Denoël fait de tout, y compris de la SF/fantasy (via Lunes d'Encre). Pourquoi pas Bragelonne, qui serait parti de la fantasy pour faire autre chose, sans arrêter son "cœur de métier" ?
Ils ont le droit de se diversifier. Pourtant il y a dans les littératures de genre d'autres niches qui sont délaissées par les autres éditeurs ( le roman policier à énigme, le roman d'aventures...), la romance n'était pas le seul choix qui s'imposait à eux au départ.D'un autre coté la démarche marketing est logique. On passe de la bit lit à la romance. On réfléchit à ce qui pourrait se vendre en supermarché puisque Bragelonne a décidé de distribuer dans ce type de point de vente. Et qu'aujourd'hui il se vend plus de livres en supermarchés qu'en librairie indépendante. Bref on finit par avoir une stratégie de nivellement par le bas alors que je préférerais que l'on tire le lecteur vers le haut. Quelque par c'est ne pas respecter le lecteur.
Euh, ta dernière phrase m'interpelle au niveau du vécu, intrinsèquement parlant et sans préjugé aucun a priori, s'entend. ;)"Quelque part ce n'est pas respecter le lecteur". Mais là il me semble qu'on parle clairement de bizness, d'un paquet de talbins à ramasser régulièrement. Et quand il est question de pognon, le lecteur a un autre nom : consommateur. Conséquemment, si une série de 3, 5, 7 ou 12 volumes publiés en VO ne rapporte pas assez en VF, "Hasta la vista, Babe", on arrête à 2, 4, 5 ou 8 volumes. Pas rentable ? Arrêtons les frais. Le lecteur, dans l'équation... Il n'avait qu'à être plus nombreux, voilà tout, ou acheter chaque bouquin en dix exemplaires. Et tant pis s'il se retrouve le bec dans l'eau avec seulement la moitié de la saga traduite en français. Pas mal de boîtes d'édition ont adopté ce credo, à ce qu'il me semble constater. Pour la bit-lit, c'est presque un cas d'école. Le genre étant quand même tributaire dès le départ d'un périmètre narratif et inventif extrêmement restreint, les éditeurs savaient bien qu'en saturant le marché de publications de qualité très variable, juste pour occuper l'espace de vente, ce genre ne tiendrait pas longtemps. Donc ils s'orientent désormais vers autre chose. Quelle que soit la chose, en regard de leurs objectifs : "Money Pie", comme disait Lennon. ;)Pour la fantasy en général, je crains que le retour de bâton fasse très mal aussi. Actuellement le genre a le vent en poupe grâce à certains phénomènes éditoriaux et télévisuels (le boomerang entre la série télé et les ventes livre du Trône de Fer entre autres, dans le sillage du "Seigneur des Anneaux" qui a marqué les esprits par sa qualité), mais ça risque de ne pas durer.On en reparle d'ici deux ou trois ans, mais perso je vois bien une orientation sur la fresque historique steam-punk ou le polar uchronique. Voire un mélange des deux. Parce que le roman historique a un lectorat solide, tout comme le polar. Après, tout dépend de la sauce, mais les adeptes du genre peuvent s'adapter, pourvu qu'on ne les bouscule que dans le bon sens. Enfin, je dis ça, je n'ai rien dit.Mais je l'ai dit quand même. :sifflote:

194
Ethan Iktho a écrit :
Fabien Lyraud a écrit :
Lorhkan a écrit :J'ai envie de dire : et pourquoi pas ?Si Bragelonne se développe à un tel point que l'éditeur devient plus "généraliste", où est le problème ?Denoël fait de tout, y compris de la SF/fantasy (via Lunes d'Encre). Pourquoi pas Bragelonne, qui serait parti de la fantasy pour faire autre chose, sans arrêter son "cœur de métier" ?
Ils ont le droit de se diversifier. Pourtant il y a dans les littératures de genre d'autres niches qui sont délaissées par les autres éditeurs ( le roman policier à énigme, le roman d'aventures...), la romance n'était pas le seul choix qui s'imposait à eux au départ.D'un autre coté la démarche marketing est logique. On passe de la bit lit à la romance. On réfléchit à ce qui pourrait se vendre en supermarché puisque Bragelonne a décidé de distribuer dans ce type de point de vente. Et qu'aujourd'hui il se vend plus de livres en supermarchés qu'en librairie indépendante. Bref on finit par avoir une stratégie de nivellement par le bas alors que je préférerais que l'on tire le lecteur vers le haut. Quelque par c'est ne pas respecter le lecteur.
Euh, ta dernière phrase m'interpelle au niveau du vécu, intrinsèquement parlant et sans préjugé aucun a priori, s'entend. ;)"Quelque part ce n'est pas respecter le lecteur". Mais là il me semble qu'on parle clairement de bizness, d'un paquet de talbins à ramasser régulièrement. Et quand il est question de pognon, le lecteur a un autre nom : consommateur. Conséquemment, si une série de 3, 5, 7 ou 12 volumes publiés en VO ne rapporte pas assez en VF, "Hasta la vista, Babe", on arrête à 2, 4, 5 ou 8 volumes. Pas rentable ? Arrêtons les frais. Le lecteur, dans l'équation... Il n'avait qu'à être plus nombreux, voilà tout, ou acheter chaque bouquin en dix exemplaires. Et tant pis s'il se retrouve le bec dans l'eau avec seulement la moitié de la saga traduite en français. Pas mal de boîtes d'édition ont adopté ce credo, à ce qu'il me semble constater. Pour la bit-lit, c'est presque un cas d'école. Le genre étant quand même tributaire dès le départ d'un périmètre narratif et inventif extrêmement restreint, les éditeurs savaient bien qu'en saturant le marché de publications de qualité très variable, juste pour occuper l'espace de vente, ce genre ne tiendrait pas longtemps. Donc ils ont fait leur beurre, les chiffres baissent et ils s'orientent désormais et mécaniquement vers autre chose de plus rentable. Quelle que soit la chose, en regard de leurs objectifs : "Money Pie", comme disait Lennon. ;)A cet égard, la démarche de Bragelonne n'a rien d'étonnant, comme celle d'ailleurs d'autres éditeurs qui corrigent le tir plus doucement, mais uniquement parce qu'ils avaient moins investi dans ce créneau.Pour la fantasy en général, je crains que le retour de bâton fasse très mal aussi, d'ici quelque temps. Actuellement le genre a le vent en poupe grâce à certains phénomènes éditoriaux et télévisuels (le boomerang entre la série télé et les ventes livre du Trône de Fer entre autres, dans le sillage du "Seigneur des Anneaux" qui a marqué les esprits par sa qualité), mais ça risque de ne pas durer.On en reparle d'ici deux ou trois ans, mais perso je vois bien une orientation sur la fresque historique steam-punk ou le polar uchronique. Voire un mélange des deux. Parce que le roman historique a un lectorat solide, tout comme le polar. Après, tout dépend de la sauce, mais les adeptes du genre peuvent s'adapter, pourvu qu'on ne les bouscule que dans le bon sens. Enfin, je dis ça, je n'ai rien dit.Mais je l'ai dit quand même. :sifflote:

195
Les maisons d'éditions ont un but mercantile à la base : vendre des livres. Puis si les séries déficitaires ne sont pas arrêtés tant pis pour les éditeurs après tout les charges ne sont que peccadilles :p:rolleyes:

196
C'est quand même dingue ce que vous pouvez tartiner sur une question qui a priori ne vous concernera pas finalement. Je n'ai vu nul part que l'on vous obligera à la lire cette romance, ni que ça remplacera la fantasy et la sf qui sortent chez Bragelonne ?Perso, je ne suis pas intéressé et je ne risque pas d'en lire, sauf si quelqu'un de confiance sur le plan littéraire arrive à me convaincre. Pour le reste, je m'en cogne.Quand aux arguments débiles de nivellement par le bas ou d'anti-féminisme de la romance... Le nivellement par le bas, de la part de gens qui se plaignent parfois que la fantasy ne soit pas considérée comme de la littérature sérieuse, c'est juste tendre un bâton pour se faire défoncer. Quant à la romance et la condition féminine, c'est écrit par des femmes, c'est édité par des femmes, c'est lu par des femmes. Et connaissant assez bien certaines des femmes qui justement travaillent chez Bragelonne et sont intéressées par ça, je ne peux pas dire que j'arrive à les faire cadrer avec l'image que vous en donnez. Ça vaut sans doute aussi pour les lectrices du genre. Mais si on tient vraiment à tenir ce genre de raisonnement débile, on peut en faire du même acabit à propos de la fantasy... (ado attardé refusant le monde réel, etc.).Au final, la romance c'est comme le reste, y a plein de merdes, plein de trucs moyens, des trucs sympas et quelques trucs géniaux.

197
stupidboy a écrit :Les maisons d'éditions ont un but mercantile à la base : vendre des livres. Puis si les séries déficitaires ne sont pas arrêtés tant pis pour les éditeurs après tout les charges ne sont que peccadilles :p:rolleyes:
Tout de même, à force, la récurrence de séries stoppées, ça ne doit pas non plus être très bon pour les ventes.Donc à prendre en compte, même si on considère le "respect du lecteur" comme des fariboles de grand naïf ignorant les réalités financières :)La réputation d'une maison, ça permet de savoir si on peut acheter les yeux fermés ou bien si elle a la facheuse habitude d'arrêter ses séries à mi-chemin.Et quand la maison en question perd sa bonne réputation à ce niveau-là, il me semble que le lecteur va y regarder à deux fois avant de se lancer dans la série suivante. Chat échaudé craint l'eau froide, comme on dit.Du coup, même commercialement parlant, je me demande si c'est une bonne idée de sortir un tas de séries pour "tester" leur éventuel succès, et sans avoir la trésorerie pour les mener à terme si leurs ventes sont décevantes.Concernant la romance : Autant les histoires de shopaholics new-yorkaises ne risquent pas d'être ma tasse de thé, autant je dirais pas non à découvrir quelques séries de romance historique, si elles sont bonnes.N'empêche que ça fait bizarre de voir Bragelonne perdre de plus en plus son identité d'éditeur de fantasy. Et je trouve même étrange que certains paraissent s'étonner des réactions.On peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre (ouais, c'est soirée expressions désuètes chez Loial) : soit on est un éditeur spécialiste, soit on ne l'est pas. Il y a un avantage de réputation, là encore, à être spécialisé. On peut vendre l'idée que "on ne fait que ça, c'est notre truc, on est les meilleurs pour ça, etc." Ou alors on fait de tout, c'est pas un crime et ça peut se comprendre, mais c'est plus pareil, on ne renvoie plus tout à fait la même image.Et c'est bien normal que les lecteurs traditionnels de l'éditeur voient ça d'un oeil un peu méfiant.

198
@HerbefolHeu...Je comprends pas là...Ado, débile, attardé, inadapté au monde réel, etc. c'est bien ce qu'on entend déjà concernant les lecteurs de fantasy... Donc "ce genre de raisonnement débile" est déjà tenu.Se plaindre du nivellement par le bas... Bah oui... Surtout qu'on reproche à la fantasy d'être à un niveau de littérature faible (quand on n'y connaît rien) et que c'est pour ça que ça ne marchera jamais. Du coup quand on nous sort des séries de très bas niveau et que ça cartonne, on s'étonne un minimum...Les femmes ne sont pas toutes féministes... Les manuels de la parfaite ménagère étaient aussi écrits par des femmes par exemple... Donc dire que ça ne peut pas être anti-féministe en ne sortant que le sexe (ahem l'expression^^) des auteurs ne tient pas...Quand tu dis que tu ne vois nulle part qu'on nous oblige à lire cette romance, j'ai envie de dire que ça tombe bien car nous non plus. en tout cas pas sur ce forum...Tu reproches aux commentaires précédents un argumentaire friable pourtant ;)J'ai pas du bien comprendre ton intervention donc.

199
du moment qu'il continuent de publier Brent Weeks, Scott Lynch, Patrick Rothfuss et Chris Wooding, ils peuvent bien publier toute la romance qu'ils veulent, je m'en fiche :mrgreen: