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Posté : lun. 25 nov. 2002 08:45
par Eolle
Oui, pour l'Oulipo Célé !

C'est bien l'Ouvroir de Littérature Potentielle...

Et ils ont fait aussi des trucs étranges comme des bouquins avec que des "E" dedans sans aucune autre voyelle. Georges Pérec a écrit "Les revenentes", extrait : "Telles des chèvres en détresse, sept Mercédès-Benz vertes, les fenêtres crêpées de reps grège, descendent lentement West End Street et prennent sénestrement Temple Street vers les vertes venelles semées de hêtres et de frênes près desqelles se dresse, svelte et empesé en même temps, l'Evêché d'Exeter." Vous pouvez essayez, c'est assez amusant comme casse-tête !

Dans un autre registre, toujours dans la complicité de l'Oulipo, je vous confie un super poème d'Alphone Allais qui m'a bien fait sourire : Nous nous étalons Sur des étalons. Et nous percherons Sur des percherons ! C'est nous qui bâtons, A coup de bâtons, L'âne des Gotons Que nous dégottons !... Mais nous l'estimons Mieux dans les timons. Nous nous marions A vous Marions Riches en jambons. Nous vous enjambons Et nous vous chaussons, Catins, tels chaussons ! Oh ! plutôt nichons Chez nous des nichons ! Vite polissons Les doux polissons ! Pompons les pompons Et les repompons ! (...) Du vieux Pô tirons Quelques potirons ! Aux doux veaux rognons Leurs tendres rognons, Qu'alors nous oignons Du jus des oignons ! (...) Ah ! thésaurisons ! Vers tes horizons Alaska, filons ! A nous tes filons ! Pour manger, visons Au front des visons, Pour boire, lichons L'âpre eau des lichons. Ce que nous savons C'est grâce aux savons Que nous décochons Au gras des cochons. Oh ! mon chat, virons, Car nous chavirons
Posté : lun. 25 nov. 2002 08:45
par Gillossen
Joli exercice de style.

Posté : lun. 25 nov. 2002 08:45
par Invité
On y cotoie elfes, nains, maitres de la toile On y tisse vers, rimes, pieds, en soleil lune ou étoiles Les mots ici sont faciles Tout le monde y a le verbe gracile L'auberge du nain Anglïn La bierre s'y boie, le vin se verse gaiement Comme les mots qui glissent de la gorge si facilement En parlant de belles montagnes ou vertes collines Tout y passe, tout s'y créé Des combats tragiques aux amourettes d'été Gandalf parait-il y aurrait jeté un sort Les mots grâce à lui fusent mus par des ressorts On y discute méthodes on y discute auteurs Par la même certains se prennent pour des acteurs Ils y parlent en rimes de leurs contes à eux Qui meritent pour certains qu'on y jettent nos yeux Anglin le tavernier heureux
Posté : lun. 25 nov. 2002 08:45
par Invité
MDR !!!!! En mon absence est arrive , un nain , mais pas n importe lequel , un nain poete !!!! yahaha c est terrible ! Bravo ! Tu dois etre presque aussi rare que mon ami Baruk-Hazik , le nain qui ne buvait pas de biere .... A quand le nain qui n aime pas les haches ?
Posté : lun. 25 nov. 2002 08:45
par Invité
Et un Nazgul dans une auberge, y veux quoi comme boisson l'meussieur ? Heureux de te compter parmis nous Un nazgul à table, ça promets de bonnes fables !! D'angmaar ou de Minas Morgul Du momment qu'il n'a pas l'haleine d'une Goule Le seigneur noir trouve ici aussi sa place Ici sa chair est appréciée bien grasse Pour ne pas abimé notre hache Il est préférable qu'alors au moins sept fois on la mache Sans vouloir se moquer bienvenue d'Anglin Attention quand même parfois passe ici Eowyn !!!!
Posté : lun. 25 nov. 2002 08:45
par Invité
Posté : lun. 25 nov. 2002 08:45
par Invité
Houla ce nain doit approcher les 700 ans !

Posté : lun. 25 nov. 2002 08:45
par Cele
Je tiens à préciser que "les revenantes" est la suite d'un tour de force de même envergure, nommé "disparition" où il n'y avait AUCUN "e"... En sachant que c'est la voyelle la plus utilisée et en voyant que j'en ai utilisés précisément 34... Wow

Posté : lun. 25 nov. 2002 08:45
par muscardin
et en rimes : (forcément ...

) A Casa va l'Ara, chantant dansant, sans chat, sans rats. Bâfrant l'abat, calmant l'amant à la Casta ... Dans la cata, l'Ara manant va, à Casa.
Posté : lun. 25 nov. 2002 08:45
par Invité
Anglin Lorsqu'il causait fort Jouait aux mots sans aucun, mais aucun tords A la façon d'un Bilbo. Puissant fut son art Un nain qui d'un sang royal Quand il parlait fort tard Comblait Badauds et Jovials. Trouvait au coin d'un post plus haut Un combat sur son art Il trouva ça fort beau Puis accouchait vaillant d'un gai avatar ...
Posté : lun. 25 nov. 2002 08:45
par Halbarad
Depuis de longs mois, les prés de la Comté Le rôdeur Halbarad n'avait plus foulés Le Sombre seigneur des télécoms l'en avait écarté Mais de son épée il avait vaincu l'adversité. Par une froide journée aux vents hivernaux Il avait retrouvé la beauté du pays de Frodo Et a sa grande surprise il fut ravi de constater Que de si belles personnes s'y arrêtaient pour chanter Un nain a la poésie plus fine que le tranchant de sa hache Un rongeur qui chante plus qu'il ne se cache Un orque, la mort les emporte, qui a pourtant de belles manières Le rôdeur ne pouvait que pâlir en y joignant la maladresse de ses vers H, allez hop, j'me sers un petit vers!
Posté : lun. 25 nov. 2002 08:46
par Invité
Halbarad ta poésie me touche Ton art en la matière semble maitrisé Ces vers m'ont mis l'eau à la bouche Ma parole je suis bien grisé C'est l'alcool ou bien cette belle tirade Qui m'a rendu encore plus heureux En tout cas Messire Halbarad Si j'était une femme je serais amoureux !! Les hommes du nord sont les descendants d'une noble race Et leur courage ne se borne pas au combat physique Si j'en juge par ces rimes et vers pleins de grâce Mon auberge peut se remplir de leur belle musique
Posté : lun. 25 nov. 2002 08:46
par Invité
Pour un concours (ou j'ai gagné ketchose d'ailleurs) sur Gandalf en Poésie !! Grey Cloaked pilgrim and old storyteller, A sword in his hand called the Foe-Hammer, Noble man, great wizdom anywhere he is known, Dwarf, elf and hobbit and by any kind of man, As a dommed wizard or as a common one. Long and hard the travel, for the lord to reach throne, From the darkest mordor to the Haven of Lindon. Anglin Turcam, 1988
Posté : lun. 25 nov. 2002 08:46
par muscardin
Posté : lun. 25 nov. 2002 08:46
par Erachion
Pour imaginer. Dis moi, voyageur, te serais tu perdu ? Alors pars, n'attend plus ! Cours ! Suis cette route là, tiens, celle-ci ? Que sais-je, où vas tu ? Prend ton coeur à deux mains, sème donc un peu d'amour. Petits cailloux le jour, et mille étoiles la nuit. Lève donc les yeux au ciel, tu verras au delà. Observe un peu les gens qui croisent ton chemin, Dis moi si leurs visages sont hâlés par la faim, La faim de ce qu'ils quittent, de ce qu'ils ont laissé Ces contrées langoureuses que tu as devant toi, Ces collines sinueuses qui n'attendent que toi, Car ici rien n'est fait, et tout reste à créer. Mais prend un peu de temps, toi qui es fatigué. Au bord d'une de tes routes, tu trouveras, cherchant bien, L'âtre réconfortant de notre ami le nain Dont la parole n'a d'égal que sa chope de bière. Car tu verras, là-bas, plus rien n'est compliqué, Tous sont attablés, tous rient, font bonne chère, Et chantent avec les yeux leur joie d'imaginer. "Bonsoir à vous, gentes dames et gentils damoiseaux, puis-je prendre place en cette digne assemblée ?" ++ Erachion.
Posté : lun. 25 nov. 2002 08:46
par Invité
po r po essi la chantiblablana por que ça lut à dir à vous ça lut é revenir?:o
Posté : lun. 25 nov. 2002 08:46
par Invité
I'm back on my inn Come on, enter in enjoy the words the party's going on !!!
Posté : lun. 25 nov. 2002 08:46
par Erachion
Eh bé ça s'enpoussière vite par ici ! Et "up" pour l'auberge du nain poète... Même si les tables sont un peu négligées, je crois, n'hésitez pas à venir prendre place

Posté : lun. 25 nov. 2002 08:46
par Eolle
Brouhaha du sol au plafond, Les tooks se choppent, les choppes se trinquent. Elle passe avec son air mignon, Elle rit à gauche, gauche se penche. La serveuse au plateau garni, Glissent les mains, maintes fois tendues, Passe entre les tables et sourit : "Que voulez-vous, vous les Seigneurs ?" "Jusqu'à plus soif, de la cervoise ! Et du roti ! T'i rôd'ment belle !!!" Elle rit joli ; elle est grivoise. Mais elle repart, par d'autres tables.
Posté : lun. 25 nov. 2002 08:46
par Invité
Mes tables negligées !!! C'est là un affront que vous m'infligez Je pense seulement que parfois la reflexion Est nécessaire avant de se mettre en action. Les poêtes sont peut être occupés C'est pourquoi il ne faut nullement les inculper Quand à mon auberge elle est toujours ouverte En ce momment c'est vrai elle fonctionne à perte. Pourtant je garde l'espoir Que l'on retrouve cette ambiance de foire Et que les rimes et les vers S'entrechoquent aux rythmes de la bierre et du vin en verres Accourez de toutes parts Venez signer un poême ou un faire-part L'auberge du nain poête Ou la lame est bien moins forte que la tête.