Bon, et bien après le coup de foudre pour JI volume 1, la déception incomensurablede JI volume 2; les enfants de JI, achevés hier soir, ne m'ont vraiment pas emballé.Plusieurs raisons à cela; et tout d'abord- et principalement, l'intrigue. J'ai eu l'impression de lire un remix des tomes précédents, au sens que certaines phrases ou passages, hors contexte, pourraient parfaitement correspondre aux chapitres de la première "série". Grimbert nous prend pour des imbéciles? Même axes directeurs, mêmes thèmes; dont certains comme la religion sont traités d'une manière bancale (je ne voudrais pas rentrer dans un débat sur le fondé de telle ou telle religion; je n'ai pas étudié la théoçlogie; mon problème se pose ailleurs; des questions intuiles; des réponses décevantes; et un concept pas assez développé pour paraître crédible, donc des pages (ou lignes plutôt) usées pour rien à mon sens pour l'instant...)Le style ensuite; que j'ai trouvé à la limite de la farce. On est vraiment à la limite du style de fantasy enfantine, simple, vraiment très simple. J'aime beaucoup les styles épurés, mais là on arrive à l'os.

De plus, j'aime m'emballer quand je lis un livre, me poser des questions, m'interroger sur telle ou telle signification. Ce tome, d'introduction je le concède, ne fait que ressaser trois ou quatres pistes et idées durant un nombre inerminables de pages, ce qui au final, interdit tout suspense plutôt que d'en créer.

Et les personnages... Erzatz creux et vraiment pas accrocheurs de leurs ancêtres, ou amas de clichés fantasy pour certains... Que Le Guin ou Benman m'ont semblé être loin...

Je reconnais être assez sévère, mais je pense mon avis justifié. De plus tu parlais du coté affectif (Anarion je crois) ; quand on a adoré le tome 1 de JI puis qu'on a vu cette série tourner de l'oeil deux cents pages après, on est plus méfiant avec les suites.Et c'est mon cas.

J'achèterai le deuxième, car certaines choses ne sont pas trop mal dans ce volume, et j'achèterais probablement le troisième. Quant à la tétralogie. Anarion; je ne pense pas qu'on ait jamais été indulgent avec Jordan quant à la qualité du premier tome de le roue du temps. Et Martin écrit une fresque immense, ca ne l'empêche pas de débuter sur des chapeaux deroue et d'enthousisamer immédiatement...
