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Je l'avais lu le mois dernier et je dois avouer qu'à la différence du roi d'Ys, de the broken sword et de la saga de Hrolf Kraki, je n'ai pas aimé ce volume. Le caractère très classique de ce titre a été souligné mais pour moi ça allait plus loin avec un manichéisme gênant, des personnages peu attachants et une quête dénuée de suspense intense. Certes, certains rebondissements très intéressants m'ont permis de finir le livre et de ne pas être totalement négatif, mais il n'en reste pas moins que le grand monsieur a écrit bien mieux. :) Je souligne cependant que l'idée de ces monds parallèles et l'influence entre les mondes était bien trouvée. Et monsieur Anderson a encore craqué en nous mettant un nordique comme héros. ;)

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Il y a 2 nouvelles en fait, qui se situent dans le même univers que le roman, à ce que j'ai compris du 4eme de couverture
Exact. Dont 'l'auberge hors du temps ' paru initialement dans Fiction 308 ainsi qu'un inédit, que je ne connais donc pas mais qui m'a paru, en lecture transversale, à la Fnac, similaire au précédent. A confirmer.'L'auberge hors du temps' est un conte sur une auberge improbable, aux frontières du temps et des espaces multiples, dans laquelle se croisent des gens connus (Einstein, Leonard De Vinci, Eloïse et Abelard...). L'intérêt de l'histoire vient du caractère totalement improbable d'une telle rencontre et des discussions qui animent les différents protagonistes. On peut facilement imaginer le nombre hallucinant de situations qui sont susceptibles d'en découler. Le conte est à la première personne, personne non identifiée et le Tavernier est très mystérieux, comme il se doit.Cette technique scénaristique et narrative a été abondement utilisée par Robinson Spider dans 'Le bar du coin des temps'. Au passage, j'ai été surpris de la note d'introduction de la nouvelle dans 'Fiction'. Elle est très politiquement incorrecte et fort peu flatteuse pour Anderson. Si j'étais moins fainéant, je ferais un scan, mais bon... :P

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Salut tout le monde!Je voulais savoir, le livre Songe d'une nuit d'été de P.Anderson est-il lasuite de Trois coeurs trois lions? Apparement, ces deux ouvrages appartiennent au cycle des Univers livres...Si quelqu'un a plus de précision, son aide sera la bien venue :)

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Il me semble en fait qu'il s'agit de 'Tempêtes d'une nuit d'été', initialement paru chez Presses Pocket. (Le 'songe...' est de Shakespeare, mais comme la Tempête aussi, je suppute un gros clin d'œil d'Anderson :rolleyes: ).Je n’ai pas le livre sous la main, mais de mémoire, je crois me souvenir que cela n’a strictement rien à voir. Il s’agit en fait d’une uchronie sur le sol anglais mettant en opposition les forces déclinantes de la magie face à la montée du machinisme, dans un contexte de guerre à la Cromwell.Le seul rapport possible, si je ne me trompe pas, correspond à une recomposition de l’histoire, sauce Anderson.Et cela ne m’a pas laissé un souvenir inoubliable.Voilà. En espérant ne pas être trop à coté de la plaque. :P

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UP : petite remontée de critique...Après avoir fini ce Trois coeurs, trois lions... Je ne sais pas trop si j'ai aimai, si je me suis ennuyé ou si finalement rien ne m'a marqué... Je pense qu'il y a un peu de tout ça dans ce que me reste de la lecture...Déjà rien qu'avec le résumé je n'étais pas totalement conquis... Moi, les histoires de héros propulsés dans un monde de Faerie... C'est pas tellement mon truc mais bon ça se lit bien, les pages se laissent tourner...Après on part sur une quête(!?!), avec une compagnie (!?!), des combats contre des trolls dans une grotte (!?!), des énigmes (dans le noir!?!)... Bref que du déjà vu...Et puis l'écriture a un je-ne-sais-quoi de vieillot qui au début m'a un peu dérangé mais qui finalement colle bien à l'histoire... Histoire d'un preux chevalier sauvant le monde et par la même occasion une donzelle...Au final, je crois que comme le dit Almaarea dans sa critique, c'est tout ce classicisme allié au talent de conteur de l'auteur qui fait de ce livre une bonne petite lecture sympathique...Evidemment, il ne s'agit pas d'un incontournable de la fantasy, ni même de l'auteur (j'ai préféré la Sage de Hrolf Kraki, je n'ai pas encore lu l'Epée Brisée...) mais bon pour une entrée en matière en fantasy pour un nouveau lecteur tout y est... Après pour un lecteur aguerri, c'est un petit retour dans les début de la fantasy qui peut être nostalgique...PS : en relisant mon poste, je crois que finalement j'ai pas mal aimé ma lecture!!!;)PS2 : juste pour signaler que dans mon édition de 2006 (Le Bélial), le roman est suivi de Deux Regrets (le 4ème de couverture parle de 2 nouvelles inscrites dans le même cycle). Il s'agit du Vieux Phénix, sorte d'auberge hors du temps réunissant pour un soir diverses personnalités du passé, du présent voire du futur ainsi peut-on côtoyer un Léonard de Vinci, un Winston Churchill... et un Holger Dansk... Ces nouvelles sont sympathiques et mériteraient presque d'être approfondies...

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C'est vrai que ce livre est étrange : rien de nouveaux sous les cocotiers, une écriture un peu désuète et pourtant on se surprend en un rien de temps à tourner la dernière page :) Il faudra un jour que je me penche de plus près sur Hrolf Kraki qui manifestement est la plus grande réussite de l'auteur.

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C'est sans doute le manque d'originalité et la platitude de l'histoire qui m'ont le plus gêné. Le héros est intéressant et on s'habitue rapidement au style désuet de Poul Anderson, mais ç ne suffit pas à donner une excellente impression.Mais c'est vrai qu'au fur et à mesure de ta critique on te sent de plus en plus enthousiaste. ^^

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J'ai pu me procurer la version Poche de ce roman, dont l'histoire m'avait pas mal attiré.Ce roman tire principalement sa force du style d'écriture de l'auteur. De la simplicité mélée d'élégance, qui arrive à faire entrer le lecteur dans l'intrigue.L'univers est intriguant, possède sa géographie propre où se cotoient personnages mythiques et références à des personnages historiques.Holger est crédible, ainsi que ses compagnons Hugi, Alianora et Carahue.Le livre tient d'ailleurs plus de la légende (du moins, c'est la fin qui m'a laissé cette impression) que du conte.Un regret: la fin est un peu précipitée, j'aurais voulu prendre mon souffle après la dernière péripétie. mais cela reste positif.Quant aux deux nouvelles, elles m'ont complétement plu. Poul Anderson a réussi l'exploit de réunir tant de personnages différents de manière très crédible.

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Voila un ouvrage qui m'avait attiré par son resumé ! Qui n'a jamais revé de basculer dans un monde de Fantasy et d'en devenir un heros ?Et pourtant j'ai été decu l'histoire se laisse lire sans problèmes mais sans surprise non plus !Tout s'enchaine parfois sans trop de lien et- l'histoire se finit plutôt brutalement ... Par contre la rationnalisation du monde par le heros est plutôt sympaConcernant l'edition belial' :une couv' d'enfer et un ouvrage de qualitéNOTE:6,5/10

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Quelques idées intéressantes et évocatrices, bien que le thème soit dès plus classique. La lecture de ce livre d'Anderson permet encore une fois de mesurer l'influence qu'il a eu sur Moorcock, encore que la qualité stylistique de ce dernier me semble moindre. On peut déplorer la brièveté de Trois cœurs, trois lions mais après tout l'essentiel était dit. Voilà quoiqu'il en soit une œuvre qui m'a donné envie de relire les épopées carolingiennes.Les deux nouvelles abordent elles un thème assez connu mais fort riche en possibilités, véritable fantasme d'historien.

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Respectueusement, j'ai l'impression que certains d'entre vous n'ont pas pris en compte le fait que ce roman a été écrit avant Le Seigneur des anneaux. Ce qui apparaît comme des clichés aujourd'hui, ce sont les fondations du genre. En ce qui me concerne, "Trois coeurs, trois lions" est un classique du même calibre que"La fille du roi des elfes" de Dunsany.