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Posté : mar. 7 sept. 2010 17:26
par Gillossen
Posté : mar. 7 sept. 2010 18:54
par John Doe
Merci pour cette critique, ce n'est donc pas si mal finalement (et tant mieux, vu que je l'ai reçu il y a quelques jours !:sifflote:).

Posté : mar. 7 sept. 2010 19:09
par Aléthia
Après lecture de la critique, je ne m'attendais pas à une telle note
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Merci pour la critique en tout cas. S'il me tombe entre les mains, j'y jetterai peut être un œil mais sans plus.
Posté : mar. 7 sept. 2010 21:36
par Reonoard
Oui, belle note, c'est malin maintenant ça me met le doute : je vais peut être le lire ...
Posté : mar. 7 sept. 2010 22:35
par Coeurdechene
J'y jetterai volontiers un oeil s'il me tombe entre les mains, malgré tout le mal que je pense de Grossman...Critique intéressante en tous cas.
Posté : mer. 8 sept. 2010 14:00
par Gillossen
J'ai essayé de faire passer un peu ce sentiment dans la critique, mais c'est un peu un 8/10 "malgré moi", à force de me battre contre le bouquin. Par contre, le dernier quart est particulièrement enlevé/relevé !

Posté : mer. 8 sept. 2010 17:32
par Goldberry
La critique a été repérée par l'Atalante en tout cas.
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Posté : mer. 8 sept. 2010 23:17
par Guigz
Comme le disait Goldberry, la critique de notre Gillo national apparait dans la partie revue de presse du site de l'Atalante
http://www.l-atalante.com/catalogue/la_ ... revue.html
Posté : jeu. 9 sept. 2010 09:55
par RafCorDel
Le livre foisonne de bonnes idées... un peu trop éparpillées, d'ailleurs, noyées dans des passages noirs, obscurs...Le livre sonne comme une autobiographie... d'un auteur qui aime les "seins lourds" d'Alice...Le thème principal du livre serait presque "la dépravation chez les magiciens" ou "les magiciens sont plus qu'humains"...Le livre se laisse lire, est palpitant par endroits, mais ne laisse pas une bonne image dans son ensemble.Personnellement je trouve le livre mal traduit car dans des phrases à rallonge on en vient toujours à se demander de qui on parle quand plusieurs noms sont glissés dans la phrase. En anglais le "his" ou "her" dit bien si l'on parle de la fille ou du garçon... la traduction française n'est pas "sa" ou "son" car "sa" ou "son" dépend de l'objet s'il est masculin ou féminin... en bref on peut dire "son" livre (en parlant du livre de la fille) alors qu'en anglais on dirait "her" book (son livre à elle)...Alors quand dans une phrase on nomme Alice ainsi que Quentin et que l'on dit "son" livre: on parle du livre de qui?Mon exemple est précis, mais il y en a plein dans le même style tout du long... on ne sait jamais trop qui fait quoi...On se demande même si le traducteur n'a pas picollé en même temps que Quentin parce que certaines phrases sont incompréhensibles... je ne sais toujours pas si les "physiques" ont gagné ou non leur premier tournoi à l'école... car, à la fin du tournoi, Quentin embarque Alice dans une flaque et on passe au chapitre suivant sans savoir l'issue du match...Le livre est inspiré de plein d'autre bouquins... là où le livre est original et intéressant, voire subjugant, c'est dans les trop rares passages propres à l'imagination de l'auteur... comme le passage à l'école de l'Antarctique et son épreuve finale.D'ailleurs faire l'épreuve finale ou non, ne donne pas une meilleure note à l'issue des cours.Les tournois de "bourbasse" sont vraiment des passages bien nuls... les règles ne sont jamais vraiment expliquées et on ne sait jamais ce qu'il faut faire et pourquoi les équipes n'utilisent pas de sorts plus radicaux quant à leur issue pour gagner un match...A trop copier sur les autres livres, ici la bourbasse est un jeu en tournoi comme le Quidditch dans Harry Potter, le livre en devient mièvre...L'auteur ouvre plein de possibilités de scénario tout au long.On se dit que tel ou tel truc va revenir sur le devant et... pas du tout. Plein de choses commencent sans jamais se finir.L'étape de l'école est vraiment sans intéret non plus... à quoi sert-elle? On ne voit même pas nos magiciens évoluer... il n'y a pas de note durant les épreuves. Notre cher Quentin fait de l'électricité, on lui dit qu'on ne sait pas où le mettre et il va s'inscrire chez les "Physiques" pour faire comme Alice et rejoindre Elliott... mais les profs n'essaient pas de trouver vraiment où il doit aller... son cas est étrange mais aucun prof ne s'y intéresse. C'est du grand je m'en fout tout au long du bouquin...Une fois sorti de l'école les magiciens font ce qu'ils veulent... pourquoi pas brigand? ben non... ils font ce qu'ils veulent et deviennent de jeunes alcoolos dépravés...La dépravation est une étape et pourait etre considérée comme telle, mais personne dans le livre n'essaie de se sortir de l'alcoolisme ou d'en sortir les autres... on dirait que cela est une voie normale dans l'éducation...Le livre se lit facilement dans son ensemble mais il est sans queue ni tête... il n'a pas d'âme et il n'y a pas de morale dans cette histoire.Tout arrive ou peut arriver sans jamais expliquer pourquoi?On cherche l'entrée de l'école et on tombe dessus ou non... quand on tombe dessus, finalement, on est content et puis voilà... pourquoi? Comment? L'auteur pense que le le lecteur s'en fout...Il y a plein de choses pour lesquelles l'auteur pense que le lecteur s'en fout... C'est du baclé...Si je veux être explicite, je dirais que le livre aurait pu faire 1000 pages mais que l'éditeur a dû sabrer dans le lard en enlevant l'âme du bouquin et n'en laissant que le cadre dans 500 pages... il a, ainsi, enlevé ce qui, justement, est génial dans Harry Potter: toutes ces petites explications magiques qui font saliver... comme les bonbons de Bertie Crochue...Ce livre ne peut qu'intéresser ceux et celles qui n'ont ni lu Narnia ni Harry Potter... c'est à dire les adultes qui ne sont pas fans de fantasy... d'ailleurs on y parle d'avantage d'alcool et drogue que de magie.On en finit pas se dire qu'il ne pas mettre ce livre dans les mains des plus jeunes car ils s'en verraient désoeuvrés... leurs espoirs anéantis.
Posté : jeu. 9 sept. 2010 16:01
par Gillossen
RafCorDel a écrit :On se demande même si le traducteur n'a pas picollé en même temps que Quentin parce que certaines phrases sont incompréhensibles... je ne sais toujours pas si les "physiques" ont gagné ou non leur premier tournoi à l'école... car, à la fin du tournoi, Quentin embarque Alice dans une flaque et on passe au chapitre suivant sans savoir l'issue du match...
Euh, ces transitions abruptes sont peut-être tout simplement présentes dans la VO aussi. Alors, de là à dire que le traducteur picole...
Les tournois de "bourbasse" sont vraiment des passages bien nuls... les règles ne sont jamais vraiment expliquées et on ne sait jamais ce qu'il faut faire et pourquoi les équipes n'utilisent pas de sorts plus radicaux quant à leur issue pour gagner un match...A trop copier sur les autres livres, ici la bourbasse est un jeu en tournoi comme le Quidditch dans Harry Potter, le livre en devient mièvre...
Peut-être parce qu'il faut simplement prendre la bourbasse pour une parodie ? L'auteur précise justement que les règles sont incompréhensibles. Si ce n'est pour Janet qui évidemment a tout appris par coeur, tel une Hermione d'ailleurs.
Le livre se lit facilement dans son ensemble mais il est sans queue ni tête... il n'a pas d'âme et il n'y a pas de morale dans cette histoire.
Pourquoi devrait-il en avoir une ?
Si je veux être explicite, je dirais que le livre aurait pu faire 1000 pages mais que l'éditeur a dû sabrer dans le lard en enlevant l'âme du bouquin et n'en laissant que le cadre dans 500 pages... il a, ainsi, enlevé ce qui, justement, est génial dans Harry Potter: toutes ces petites explications magiques qui font saliver... comme les bonbons de Bertie Crochue...
Sauf que vu comment tu résumes toi-même le thème principal du roman au début de ton message, on voit mal tout ça être illustré à coups de "petites explications magiques". Ça ne collerait pas vraiment au ton du bouquin.
d'ailleurs on y parle d'avantage d'alcool et drogue que de magie.
Davantage, davantage... Constat un peu exagéré, non ? :)Et dire que c'est moi qui défend ce roman maintenant.
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Posté : jeu. 9 sept. 2010 18:35
par Nigelle de Damas
Eh bien... je n'aime pas ce roman-Mais sa démarche est intéressante - je ne fais pas partie de son public, mais ce n'est pas une raison pour l'empêcher de trouver ses lecteurs !En cela, j'apprécie la critique de Gillo - Je l'ai trouvé bien écrit : en adéquation avec les types de persos. Et je peux être "ch.euse" en la matière! En positif : la parodie - il est vrai que l'image "gnan-gnan" colle à la fantasy - et l'idée de balancer un bon coup de pied au "fantasyquement correct" est excellente- la bourbasse m'a bien fait marrer - et elle est bien typique du bouquin Au fait, RafCorDel : pour le tournoi, ils ont ...
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gagné car ils représentent (lamentablement, forcé!) l'école aux tournois internationaux
Je n'ai pas pu lire Narnia : très vite, ces affreux gosses de bourges victoriens m'ont tapé sur le système L'allusion raffinée aux terres du milieu m'a fait bien rire, aussi!En négatif : je n'ai vraiment pas pu digérer la personnalité d'aucun sujet - sauf le punk, car lui, il est estampillé "psychotique" Donc, que ce soit les ados, les adultes, magiciens, pas magiciens - il n'y a que bestialité dans leurs comportements-Ptêt que je suis trop vieille? -Je sais bien que les ados sont pénibles - mais d'habitude, ils sont attachants aussi!parce-que, normalement, il y a contradiction entre leurs comportements de "ptits c... " et leurs aspirations à l'absolu en bien!ici, l'aspiration à "fillory" tient de la totale régression limite foetale.... Donc, le parti-pris "rebelle" m'a donné une lecture distanciée- qui ne me fait pas plaisir- C'est une "pose d'écrivain" car si je veux bien croire à l'obsession du sexe, de l'alcool et de la drogue - elle ne me parait pas très normale si elle se poursuit après l'université, 5 ans après le bac ... 24h sur 24 !Un monde d'égoïsme, où personne n'est responsable de personne, où on laisse des jeunes se murger en permanence - c'est "magique"Et si effectivement le traitement de la magie est correct, il n'échappe pas aux écueils du genre : la faire intervenir quand ça arrange-Et je dirais aussi qu'il n'y a pas d'âme - c'est un exercice de style dont je reconnais les qualités .... mais pas pour moi!
Posté : ven. 10 sept. 2010 16:05
par Gillossen
Nigelle de Damas a écrit :Donc, que ce soit les ados, les adultes, magiciens, pas magiciens - il n'y a que bestialité dans leurs comportements-
Tu trouves
bestiale par exemple ? Simple question.
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Posté : ven. 10 sept. 2010 17:18
par jdb
RafCorDel a écrit :Personnellement je trouve le livre mal traduit car dans des phrases à rallonge on en vient toujours à se demander de qui on parle quand plusieurs noms sont glissés dans la phrase. En anglais le "his" ou "her" dit bien si l'on parle de la fille ou du garçon... la traduction française n'est pas "sa" ou "son" car "sa" ou "son" dépend de l'objet s'il est masculin ou féminin... en bref on peut dire "son" livre (en parlant du livre de la fille) alors qu'en anglais on dirait "her" book (son livre à elle)...Alors quand dans une phrase on nomme Alice ainsi que Quentin et que l'on dit "son" livre: on parle du livre de qui?Mon exemple est précis, mais il y en a plein dans le même style tout du long... on ne sait jamais trop qui fait quoi...On se demande même si le traducteur n'a pas picollé en même temps que Quentin parce que certaines phrases sont incompréhensibles... je ne sais toujours pas si les "physiques" ont gagné ou non leur premier tournoi à l'école... car, à la fin du tournoi, Quentin embarque Alice dans une flaque et on passe au chapitre suivant sans savoir l'issue du match...
Vous avez parfaitement le droit de critiquer ma traduction. Le genre de difficulté que vous signalez (de qui parle-t-on ? l'utilité des adjectifs possessifs en anglais, etc.) est de celles dont j'ai parfaitement conscience et que je m'efforce de résoudre avec le plus de fluidité possible (essayez de traduire une scène de combat, vous verrez, ce n'est pas facile...).Si vous avez des exemples précis de passages confus ou entachés d'erreur, n'hésitez pas à me les communiquer : en général, il est possible de les corriger pour une édition de poche. Par contre, insinuer que j'ai pu picoler (un seul "l", au fait) en traduisant me paraît relever de l'injure ou de la diffamation.Bonnes lectures,Jean-Daniel Brèquetraducteur des
Magiciens
Posté : ven. 10 sept. 2010 17:51
par Nigelle de Damas
@ Gillo
► Afficher le texte
: oups pour la "bestialité "active" d'Alice (je ne vais pas m'étendre sur une coucherie avec le punk, lol)mais elle fait partie de la bande et ne m'y apparait pas en "victime" de l'amour du Q
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, mais en gosse de "bobo"-
Bestialité n'est pas le bon terme, mais vacuité, égoïsme de "gosses de riches" oui-Dommage, car plus j'y pense, moins je suis indulgente envers ce roman : trop de "facilités", de clichés sur les ados-bobos - "rebelles"
► Afficher le texte
il aurait pu mener une réflexion sur la magie conduisant au "mal" C'est vrai qu'avec de tels parents magiciens, Alice aurait pu tourner beaucoup plus mal!C'est vrai que l'école de magie, pour des ados, pêche beaucoup pour l'encadrement éducatif,et n'est pas propice à la construction d'une personnalité Hips-équilibrée, vu le taux d'alcoolémie entre autres
Posté : sam. 11 sept. 2010 10:40
par Albéric
Vos commentaires me donnent l'impression d'un Harry Potter revu et corrigé version "Skins" (la série pour ado anglaise quasi trash)...C'est un peu cela ou pas ? (ou pire ?)
Posté : sam. 11 sept. 2010 11:10
par Nigelle de Damas
a mon avis, ce n'est pas du tout un " HP sauce...." c'est un livre qui "racole" en faisant du soit-disant "anti-HP" et "anti-fantasy" qui utilise donc la "recette" mais qui n'a pas les "c..." pour y mettre du fond et du souffle - c'est triste et plat voila - c'est dit
Posté : sam. 11 sept. 2010 11:17
par Albéric
Salut Nigelle de Damas ! ;)Avec du recul, tu encore plus dure que dans ton message #31 ! (où tu reconnaissais quand même une démarche intéressante)
Posté : sam. 11 sept. 2010 12:28
par Nigelle de Damas
Désolée - par principe, même si je n'aime pas un livre à titre perso, je ne vois pas l'intérêt d'en dégouter ceux qui pourraient l'apprécier-Sauf si j'ai l'impression d'un "f..tage de gueule" _au début- non, je pensais plus que ce livre n'était pas pour moi, trop âgée pour me reconnaître dans ces djeuns ( - et je crois que c'est plus ciblé "garçons")Puis, en "décantant", j'ai penché de plus en plus pour une "récup commerciale d'idées et de "contre-idées" plus qu'une démarche aboutie - et c'est pourquoi j'ai posté cet avis, vraiment pas sympa, je le reconnais - mais qui correspond à mon analyse-qui est une parmi d'autres - en espérant qu'il serve "d'élément d'information" pour les futurs lecteurs -
Posté : sam. 11 sept. 2010 17:08
par Gillossen
Albéric a écrit :Vos commentaires me donnent l'impression d'un Harry Potter revu et corrigé version "Skins" (la série pour ado anglaise quasi trash)...C'est un peu cela ou pas ? (ou pire ?)
Euh, je ne commence pas ma critique en faisant justement remarquer que le roman est loin de se limiter à cette comparaison ? ;)Et bienvenue à M. Brèque au passage.

Posté : sam. 11 sept. 2010 17:37
par RafCorDel
jdb a écrit :... Par contre, insinuer que j'ai pu picoler (un seul "l", au fait) en traduisant me paraît relever de l'injure ou de la diffamation.Bonnes lectures,Jean-Daniel Brèquetraducteur des Magiciens
Bonjour,Je m'excuse platement d'avoir eu la langue un peu fourbe en supposant que vous aviez bu pendant vos traductions... ;-)Vous devez avoir été si près du texte dans votre traduction que j'en ressentais l'alcool distillé par l'auteur... ;-)Encore une fois, mille excuses...La traduction n'est pas un exercice facile: suivre le style d'un auteur tout en trouvant les mots justes relève presque de la création d'une nouvelle oeuvre à part entière...Votre texte est propre et si bien écrit!J'avais déjà lu le roman en anglais et j'en étais resté moins confus quant à la narration et sur le rôle joué par chacun des protagonistes... les phrases sont longues et il est clair que, dans la version française, l'on se perd plus facilement sur 'qui est en train de faire quoi' quand ils sont tous ensembles ou même à deux... En tous les cas merci, Monsieur, pour votre excellente traduction qui, à part ce léger problème de genre des mots tout a fait pardonnable, a su coller au style du roman à la quasi perfection.Pourtant votre traduction n'aura pas su me donner une meilleure appréciation de l'oeuvre que j'avais déjà lu en version originale.
Nigelle de Damas a écrit :Au fait, RafCorDel : pour le tournoi, ils ont gagné car ils représentent (lamentablement, forcé!) l'école aux tournois internationaux
Merci pour cette réponse tout à fait logique que je n'ai su voir tellement elle était évidente... Mais "les physiques" auraient tout aussi pu participer aux internationaux parce que l'autre équipe aurait déclaré forfait ou alors aurait quitté l'école après leur 5 années d'étude... ou toute autre raison non expliquée.Rien n'est écrit sur le sujet et on ne comprend toujours pas pourquoi ils ont gagné. Un mystère qui apparaitra surement dans le tome 2.Pour ce qui est du livre, je n'arrive décidément pas à comprendre le pourquoi de ce 8 sur 10 donné par Elbakin...Toujours très fidèle à Elbakin quant au choix de mes livres suite à leurs critiques, là, j'ai pensé tomber encore juste et bien, ce qui ne fut pas exactement le cas.Comme on dit: "Voici l'exception qui confirme la règle"...Le livre se laisse bien évidemment lire mais il a su demeurer si volatile dans mon esprit que, pensant l'avoir mal compris en anglais, je me suis adonné à le relire en français...Le résultat n'est guère plus probant.Je dois me faire trop vieux car j'en deviens idiot: Je ne comprends pas du tout ce roman qui s'ouvre sur plein d'horizons qui ne seront jamais éclaircis au court de la lecture...J'ai bien peur que les critiques américains aient crié un peu vite au miracle à la sortie du roman. Critiques qui ne devaient pas bien connaitre l'Histoire de la fantasy car, ici, les méandres de l'histoire sont inspirés, dans la totalité ou presque, d'oeuvres existantes...Le genre du livre : Harry Potter naviguant entre Narnia et la Compagnie Noire...J'espère beaucoup, en me répétant, que c'est l'éditeur qui a clairsemé et édulcoré cet espoir de beau roman.
Gillosen a écrit :Tu trouves Alice Bestiale par exemple?
Alice n'est pas bestiale pour un sou... elle veut juste grandir trop vite;-)Par contre, lecteurs, si au début on percevait de la naiveté chez ces magiciens, elle disparait bien vite... on sent rapidement que ces pré-adultes se cantonnent dans le rôle d'adolescents attardés... qui ne muriront, peut-etre, que si ils arrivent à s'éveiller sur les rêves de leur enfance.