21
Très bon podcast. Juste une petite remarque, à un moment il me semble que vous expliquez que la bit lit est en terme de vente en perte de vitesse et que peut être le post-apo va prendre le relais. Je ne vous apprendrai rien en disant que le lectorat de bit lit est plutôt féminin. Je ne pense pas que ces demoiselles soit très attiré par un univers à la fallout:DEt moi qui lit pas mal de fantasy et qui ait déjà assez de mal à financer chaques mois mes lectures, je ne pense pas me lancer dans le post appo...tout ça pour dire que je pense que ce que les lectures de l'imaginaire vont perdre d'un côté, je ne pense pas que ce sera compensé en volume . Suis-je bien clair? Je ne suis pas sur :sifflote:

22
Lhénée a écrit :Excellent podcast qui m'a passionnée et m'a rappelé de nombreux moments de mon DUT. J'ai adoré qu'il y ait la présence d'un professionnel à la fois de la librairie et de l'édition, ce qui a permis d'avoir un débat concret, rempli d'exemples, pertinent par son témoignage sur des réalités qui sont vécues tous les jours.Bref, tous mes remerciements pour ce podcast de grande qualité.Pour continuer le débat et ne pas juste vous lancer des fleurs (méritées), quelques pistes / remarques (mais peut-être devrais-je essayer de le placer dans les fils de discussion adéquats, vous me direz) :- en mettant à jour la liste des librairies déjà recensées par elbakin, je m'aperçois que beaucoup ont périclité (je donnerai le nombre exact quand j'aurai fini, mais je suis déjà étonnée), preuve du rôle à jouer par les lecteurs pour garder en vie ces établissements spécialisés qui sont capables d'offrir des services de qualité, des conseils détaillés, un fonds large avec des bouquins moins diffusés. Je sais bien que dans les grandes chaînes, il peut aussi y avoir des professionnels de talent, et heureusement, mais eux ont une grosse machine derrière avec une diversification des produits culturels telle qu'ils n'ont pas vraiment besoin du soutien des fans de fantasy... Donc je plussoie en faveur du lecteur responsable dont vous avez parlé.
Quand tout jeune j'ai demandé les Elric de Moorcok dans la librairie de ma ville on m'a regardé avec des yeux ronds. Mon expérience personnelle du conseil de libraire n'est pas vraiment mémorable, comme tu le dis toi même le conseil est parfois aussi bon voire meilleur à la Fnac et assimilés (je le dis pour y avoir travaillé, ils ont moins le temps par contre c'est sur).
- je pense aussi qu'énormément de gens n'ont absolument pas conscience des enjeux qui sous-tendent leurs achats, et ne se posent même pas la question de librairie indé ou grande chaîne. Ils ont juste des habitudes, souvent calquées du super marché (en un seul endroit, je peux regarder mes futures BD, futurs JV, acheter un dico, regarder le DVD du dernier blockbuster et voir les nouvelles tablettes, ...). Le "je veux tout, tout de suite, de manière simple" (un peu comme le comportement des internautes en somme). Je le dis, car j'étais comme ça avant de passer dans les métiers du livre, je n'avais pas du tout été initiée à ces problématiques qui m'apparaissent aujourd'hui vraiment importantes (personne ne lisait dans mon entourage, d'où cette inculture initiale). Après, si vous me demandez des solutions, ben j'en sais rien :-(
Je ne suis pas sur d’être d'accord. Pour commencer il y a un marché en constante évolution, le passage au numérique se fera dans les prochaines années bon gré mal gré. Aujourd'hui déjà on peut acheter la version numérique du dernier GRR Martin sur Amazon à la minute de la sortie VO, les grandes révolutions comme celles ci je pense qu'il faut les épouser parce qu'il est impossible de faire autrement.Prêcher l'achat idéologique/responsable ça me renvoie au Bio puisque tu parles également supermarché et grands groupes. Le Bio est un achat purement idéologique, ce n'est pas meilleur pour la santé (aucune étude a ce jour ne met en évidence le moindre bienfait pour le consommateur), c'est juste un label relatif au respect de l'environnement/des animaux, c'est la seule plus-value en achetant Bio et elle est facturée à un prix exorbitant. Mais ça marche parce que la sauce marketing a prise et joue sur des leviers très puissants. Aucun gain pour la santé, c'est incroyable le nombre de gens convaincus du contraire, tout ça pour souligner l'importance de la communication... Du coup on a un marché de l'alimentaire divisé en deux : le low cost avec les marques distributeurs (produits Carrefour et compagnie) qui a explosé d'un coté et le Bio de l'autre qui est clairement le haut de gamme. Est-ce que les libraires vont réussir a proposer un vrai haut de gamme avec une plus-value perçue si ce n'est réelle suffisamment attrayante? Parce que le low cost numérique arrive doucement mais surement... Et puis est-ce vraiment de la responsabilité du lecteur de supporter le maintien d'un intermédiaire parmi d'autres entre l'auteur et lui? Ou est-ce dans son intérêt de raccourcir la chaîne? Il sera difficile de se passer des éditeurs qui existeront surement toujours pour leur pouvoir de promotion/communication ainsi que pour les traductions mais on pourrait imaginer une vente quasi directe en ebook de la source au consommateur à terme. Apres c'est une question idéologique mais je ne suis pas sur que le choix soit si clair.
- en bibliothèque, enfin dans celles où j'ai travaillé, le rayon SF Fantasy fait peur, il est quasiment toujours logé dans un coin, un peu à l'écart, et très peu fréquenté. Souvent ce sont des habitués qui s'y risquent et empruntent (je tiens tout de même à préciser qu'il n'y avait aucune valorisation particulière du fonds dans ces établissements, d'où peut-être sa place minoritaire). Je touche peut-être un autre sujet là, puisque c'est l'image de la fantasy, à la fois chez les bib et chez les lecteurs qui est en cause dans cette non-valorisation, et le fait qu'il y ait apparemment moins de demande sur ces rayons ferait qu'on se concentre sur autre chose (mais la demande, ça se crée aussi, en ayant une bonne offre et des protocoles de médiation). Dans les librairies lambda, la situation est exactement la même, je l'ai encore vu quand je suis allée à Strasbourg en début de mois. J'ai dû aller tout au fond d'une librairie généraliste sur une rue très passante pour me retrouver devant une maigre étagère de quelques bouquins, très peu diversifiée et très bien cachée si je veux être méchante. Tout cela pour dire que les endroits où le genre que l'on promeut tous ici est valorisé ne sont pas légion, et qu'il faut dans la mesure de nos moyens les aider à survivre se développer (restons optimistes).- les métiers de bibliothécaire et de libraire se rejoignent totalement sur les qualités qu'on attend du professionnel : passion, connaissance du sujet, échange, recommandations, évaluation des goûts du lecteur, proposition pour sortir de la zone de confort (je vous cite là). Et même si c'est parfois la guéguerre par méconnaissance de ce que l'on apporte chacun, il pourrait y avoir plus de partenariats pour promouvoir la fantasy. Ca se fait beaucoup avec le polar, où des libraires viennent présenter leur nouveautés et partager avec le public, mais je n'en ai jamais entendu parler en fantasy (après, je ne connais pas tout, et ma spé, c'est le numérique, donc je suis un peu out sur la fantasy en bib).
Puisque ta spécialité est le numérique j'ai une question au passage : pourquoi le marche du manga et du roman graphique en général est si retissant au passage au numérique alors que ce serait celui qui s'y prêterait le mieux a priori? La seule exception dont j'ai connaissance étant la Koree où les webcomics fleurissent : http://en.wikipedia.org/wiki/Naver#Naver_ComicsPerso j'ai du mal à comprendre...
- Quand vous avez parlé des cafés BD, j'ai retrouvé exactement ce que l'on met en place en bibliothèque pour en faire ce fameux troisième lieu. Les documents seuls ne suffisent plus, il faut une plus-value, des animations, des échanges, du convivial, des rencontres, bref quantité de choses qui font venir les gens pour autre chose qu'emprunter (ou acheter pour le cas de la librairie) des bouquins. Et je suppose que les librairies doivent aussi être un peu dans ces problématiques, ou en tout cas dans cet effort vers la création de lien social, l'originalité, l'identité de la structure générée non par ses collections mais par les gens qui la font vivre (professionnels + lecteurs).
Tres juste.

23
Quand tout jeune j'ai demandé les Elric de Moorcok dans la librairie de ma ville on m'a regardé avec des yeux ronds. Mon expérience personnelle du conseil de libraire n'est pas vraiment mémorable, comme tu le dis toi même le conseil est parfois aussi bon voire meilleur à la Fnac et assimilés (je le dis pour y avoir travaillé, ils ont moins le temps par contre c'est sur).
On ne tombe pas toujours sur des gens compétents, en librairie indé ou ailleurs. Tu as eu une mauvaise expérience qui t'a marqué, c'est clair. Mais si tu avais rencontré une personne passionnée qui t'avait, en plus du renseignement demandé, aiguillé sur d'autres romans similaires, qui t'avait parlé avec enthousiasme de Moorcock, etc. il me paraît normal de vouloir soutenir cette vision du métier et du partage d'une passion. Et si c'est à la fnac ou consorts, et ben soit. Mais que ça n'empêche pas d'aller voir ce que valent les librairies spécialisées en fantasy, qui ont besoin de lecteurs pour survivre. Et si leurs conseils sont pourris ou qu'ils sont inamicaux, basta. Je ne dis pas non plus d'acheter là-bas si on n'aime pas les services, juste de plébisciter celles qui valent le détour.
Je ne suis pas sur d’être d'accord. Pour commencer il y a un marché en constante évolution, le passage au numérique se fera dans les prochaines années bon gré mal gré. Aujourd'hui déjà on peut acheter la version numérique du dernier GRR Martin sur Amazon à la minute de la sortie VO, les grandes révolutions comme celles ci je pense qu'il faut les épouser parce qu'il est impossible de faire autrement.
Certes, le passage au numérique se fera, mais je pense que le papier cohabitera, qu'il ne sera pas remplacé intégralement (mais c'est un autre débat). Alors oui, une partie de ceux qui achètent numérique vont se précipiter sur l'offre d'amazon, mais une partie non (offre complémentaire, quel type d'ebooks, DRM ou pas, compatible toutes tablettes liseuses, etc). Il y aura à coup sûr des protocoles de médiation inventés par les libraires, de nouveaux sites (je l'espère en tout cas). Enfin, je pense que l'on ne conçoit pas le même type d'offre et de demande : ceux qui achètent en ligne dès la sortie souhaitent lire les bouquins et c'est tout, ceux qui se déplacent en librairie veulent autre chose, le but n'est pas simplement d'avoir un fournisseur, mais d'échanger, de partager. Pour le bio, je dirai juste que je ne suis pas du tout d'accord avec toi^^. (on en débat par mp si tu veux, pr éviter le HS)
Est-ce que les libraires vont réussir a proposer un vrai haut de gamme avec une plus-value perçue si ce n'est réelle suffisamment attrayante? Parce que le low cost numérique arrive doucement mais surement...
C'est le défi qui les attend dans les années à venir.
Et puis est-ce vraiment de la responsabilité du lecteur de supporter le maintien d'un intermédiaire parmi d'autres entre l'auteur et lui? Ou est-ce dans son intérêt de raccourcir la chaîne? Il sera difficile de se passer des éditeurs qui existeront surement toujours pour leur pouvoir de promotion/communication ainsi que pour les traductions mais on pourrait imaginer une vente quasi directe en ebook de la source au consommateur à terme. Apres c'est une question idéologique mais je ne suis pas sur que le choix soit si clair.
Bah, ton argent, tu le dépenses pareil, j'ai envie de dire, donc autant le filer à quelqu'un qui ne se contente pas juste de mettre un bouquin sur un rayon. Raccourcir la chaîne, je n'y vois qu'un intérêt pécuniaire (pour nous), il manque la plus-value intellectuelle. L'auteur qui vend direct aux lecteurs, cela lui permettrait de gagner plus certes, mais c'est compliqué, comme tu l'as dit. La vente d'ebook de manière directe se fait déjà (éditeur - consommateur). C'est sûr que ça va changer pas mal la donne, et que la recommandation se fera sûrement différemment. Mais tant qu'il y a des librairies physiques qui te proposent un service de qualité...
Puisque ta spécialité est le numérique j'ai une question au passage : pourquoi le marche du manga et du roman graphique en général est si retissant au passage au numérique alors que ce serait celui qui s'y prêterait le mieux a priori? La seule exception dont j'ai connaissance étant la Koree où les webcomics fleurissent : http://en.wikipedia.org/wiki/Naver#Naver_Comics
Ma spécialité c'est le numérique, mais j'aurais dû préciser (le numérique, c'est vaaaste), car je suis sur les médias sociaux, les outils collaboratifs, tout ça, et pas sur le livre numérique. Après, pour répondre modestement à ta question, je dirai que ce sont les éditeurs qui freinent des quatre fers, peut-être aussi parce que le taux d'équipement n'est pas assez haut. Ils ont l'air d'attendre la demande pour créer l'offre. Mais va voir sur le fil "L'avenir du livre", tu trouveras peut-être des réponses ou des gens plus calés. :)

24
Pour les BD mangas sur liseuses, il faut aussi dire que le format liseuse le plus vendu (kobo, kindle, prs...) est de 5" il me semble, possedant un PRS de Sony, j'ai déjà lu quelques mangas dessus, le format est pas trop mal même si il faut avoir de bon yeux. Pour de la BD grand format genre franco-belge c'est juste pas adapté déja, le système de e-ink couleur en et à ses balbutiement et la plupart des liseuses sont en noir et blanc et en plus l'écran est beaucoup trop petit, le zoom et dezoom permanent ça rebute.Si on veut lire une BD numérique il faut se tourner vers les tablettes genre iPad et là on est carrément plus dans le même budget et on perd tout l'intérêt de l'e-ink justement, ou les liseuses grand format qui restent en n&b et en plus question budget là encore c'est pas pareil.

25
Super podcast d'autant plus que j'ai commencé à vraiment m'intéresser à ce sujet il y a peu !L'équipe d'Elbakin.net lit dans mes pensées ;)J'ai beaucoup aimé les interventions de Zedd qui parle aussi bien de son expérience de lecteur, de libraire et d'éditeur. Les interventions de tous m'ont permis de mieux comprendre ce milieu qui comporte plein de noms bizarres tels : SP (que connaît bien Gillo :sifflote: ), réassorts, point mort ....Au sujet de la consommation de livres "responsable", le fait de prendre conscience des difficultés des acteurs de la chaîne du livre m'a donné envie d'agir en conséquence. Des bonnes résolutions qui ne me font pas payer beaucoup plus cher mon livre et qui me font me sentir "utile" - eh oui l'autosatisfaction est un sentiment agréable :DDéjà, j'essaye de limiter mes achats en livre sur Amazon pour les commander directement (quand c'est possible) sur le site de la maison d'édition. Même s'il n'y a pas les 5% de réduction et que les frais de port ne sont pas toujours offerts, on a souvent droit au marque-page qui va avec le livre et ce n'est pas négligeable :pDe plus, coupez moi si j'me trompe, le fait de commander directement permet à l'auteur, à l'éditeur et au traducteur (si traduction il y a) de gagner plus vu qu'il y a moins d'intermédiaires. De méchantes personnes me feront remarquer que le libraire est délaissé dans l'affaire mais c'est parcequ'il n'y a pas de "vraie" librairie dans mon coin et il me faut attendre d'aller à Nantes pour vider - avec bonheur - mon porte-monnaie à l'Atalante vu que je sais que les libraires sauront m'y conseiller si nécessaire :)Désolé d'avoir étalé ma vie ( :p )mais je voulais revenir sur ce point !Dans l'ensemble, un podcast comme je les aime ;)

26
Plume a écrit :De plus, coupez moi si j'me trompe, le fait de commander directement permet à l'auteur, à l'éditeur et au traducteur (si traduction il y a) de gagner plus vu qu'il y a moins d'intermédiaires.
A ma connaissance, pas pour le traducteur, non. :( ;)Vu que ce que l'on touche est calculé sur la longueur du texte, sauf si l'on perçoit une certaine somme sur les ventes en cas de carton, mais en fantasy...

29
kawato23na a écrit :Très bon podcast. Juste une petite remarque, à un moment il me semble que vous expliquez que la bit lit est en terme de vente en perte de vitesse et que peut être le post-apo va prendre le relais. Je ne vous apprendrai rien en disant que le lectorat de bit lit est plutôt féminin. Je ne pense pas que ces demoiselles soit très attiré par un univers à la fallout:D
Oh, on ne disait pas que les lectrices de bit lit allaient devenir des lectrices de post apo. Mais plutôt que les ventes actuelles, et les plannings des éditeurs montraient que le post apo et la dystopie allaient revenir sur le devant de la scène. La bit lit commence à s'essouffler (j'ai bien dit "commence", hein), mais rien ne dit que les lectrices du genre vont se tourner vers un autre genre. Certaines le feront, d'autres liront moins, d'autres iront sur elbakin.net pour choisir plus attentivement leur prochaine lecture. ^^Zedd

30
Drifter a écrit :Quand tout jeune j'ai demandé les Elric de Moorcok dans la librairie de ma ville on m'a regardé avec des yeux ronds. Mon expérience personnelle du conseil de libraire n'est pas vraiment mémorable, comme tu le dis toi même le conseil est parfois aussi bon voire meilleur à la Fnac et assimilés (je le dis pour y avoir travaillé, ils ont moins le temps par contre c'est sur).
Je suis d'accord ; d'ailleurs, je ne pense pas avoir dit de mal des vendeurs fnac ou de quelconque enseigne. Certains font de l'excellent travail. Si j'ai essentiellement parlé des petits libraires indépendants, c'est surtout pour prêcher pour ma paroisse.
Je ne suis pas sur d’être d'accord. Pour commencer il y a un marché en constante évolution, le passage au numérique se fera dans les prochaines années bon gré mal gré. Aujourd'hui déjà on peut acheter la version numérique du dernier GRR Martin sur Amazon à la minute de la sortie VO, les grandes révolutions comme celles ci je pense qu'il faut les épouser parce qu'il est impossible de faire autrement.
Tu dis ça alors que quelques lignes plus bas, tu parles de sauce marketing...
Prêcher l'achat idéologique/responsable ça me renvoie au Bio puisque tu parles également supermarché et grands groupes. Le Bio est un achat purement idéologique, ce n'est pas meilleur pour la santé (aucune étude a ce jour ne met en évidence le moindre bienfait pour le consommateur), c'est juste un label relatif au respect de l'environnement/des animaux, c'est la seule plus-value en achetant Bio et elle est facturée à un prix exorbitant. Mais ça marche parce que la sauce marketing a prise et joue sur des leviers très puissants. Aucun gain pour la santé, c'est incroyable le nombre de gens convaincus du contraire, tout ça pour souligner l'importance de la communication... Du coup on a un marché de l'alimentaire divisé en deux : le low cost avec les marques distributeurs (produits Carrefour et compagnie) qui a explosé d'un coté et le Bio de l'autre qui est clairement le haut de gamme. Est-ce que les libraires vont réussir a proposer un vrai haut de gamme avec une plus-value perçue si ce n'est réelle suffisamment attrayante? Parce que le low cost numérique arrive doucement mais surement...
Pour moi, ta comparaison ne tient pas. Il n'y a pas de lobbying pour faire aller dans les librairies indépendants. Ou alors, je veux bien l'adresse, histoire de m'y inscrire. :-) Et le livre ne coûte pas plus cher en librairie indépendante...
Et puis est-ce vraiment de la responsabilité du lecteur de supporter le maintien d'un intermédiaire parmi d'autres entre l'auteur et lui? Ou est-ce dans son intérêt de raccourcir la chaîne? Il sera difficile de se passer des éditeurs qui existeront surement toujours pour leur pouvoir de promotion/communication ainsi que pour les traductions mais on pourrait imaginer une vente quasi directe en ebook de la source au consommateur à terme. Apres c'est une question idéologique mais je ne suis pas sur que le choix soit si clair.
Outch... J'espère pour toi que tu parles en méconnaissance de cause... Outre le fait que tu oublies les petits éditeurs (je ne suis pas sûr qu'ils seront toujours là dans la situation que tu évoques...), tu oublies aussi le travail entre l'éditeur et l'auteur. Les textes imprimés sont différents des textes que les auteurs rendent aux éditeurs.Zedd

31
Ah, j'ai renoué avec le podcast en écoutant celui du mois de Juin consacré à "la situation du marché français de même que celles des librairies spécialisées".Autant pour les 2-3 derniers le thème, déjà, ne me plaisait pas forcément de base et les diverses" private jokes" et autres blagues bruyantes nuisaient, je trouve, à l'écoute, autant celui-ci est très intéressant, et surtout a plus tendance à toucher le lecteur que je suis.Merci à l'équipe en tout cas de continuer ce boulot de longue haleine, ça reste toujours très agréable de suivre un débat de passionné qui débatte de notre passion !

32
Tu trouves vraiment qu'il y a des private jokes ? Des blagues plus ou moins fines, je veux bien, :p mais je n'ai vraiment pas l'impression qu'on rit à quatre ou cinq dans notre coin. :)

33
Et puis c'est peut-être parce que tu connais les participants "de visu" que tu as le sentiment qu'il y a des sous-entendus incompréhensibles. Qui n'ont pas l'air de gêner les gens qui ne nous connaissent pas du tout (ou alors ils ne viennent pas le dire ici :) )Un de nos soucis est de rester "accessibles" à tous et comme le dit Gillo, on peut ne pas aimer notre humour mais il essaie de ne pas être sectaire :) Après c'est sûr que quand le sujet n'intéresse pas, je suis plutôt partisane du "faut pas se forcer"

34
Au contraire, je trouve que l'ambiance qui ressort du podcast est amicale sans se prendre au sérieux. Je ne connais aucun des podcasteurs personnellement mais on apprend à les connaitre à travers les différents numéros, leurs goûts et leurs couleurs préférés. D'où le fameux terme d'Elbakinologite chronique. Pour les thèmes, c'est vrai que si on n'accroche pas, faut pas écouter. Mais pour donner leur dose de Fantasy aux poditeurs, il faudrait, à mon humble avis, étoffer les différentes rubriques comme dans les premiers numéros.D'ailleurs une idée pour une nouvelle rubrique : l'incontournable.Dans chaque podcast vous pourriez nous parler d'un grand livre ou d'une grande série qui a marqué la Fantasy.En quelques mots, nous dire pourquoi le livre est vraiment génial.Peut-être qu'il aura une relation avec le thème ... Ou pasSinon, je trouve les podcasts toujours aussi plaisant à écouter. Merci et continuez !

35
Eolan a écrit :Pour les thèmes, c'est vrai que si on n'accroche pas, faut pas écouter.
Sans aller dans le masochisme, je pense qu'il faut avoir le courage d'aller vers des choses qui a priori nous rebutent pour s'ouvrir l'esprit et se laisser peut-être surprendre à réviser notre jugement. Sinon, j'ai un peu l'impression que l'on reste dans notre petit univers confortable. M'enfin, ce n'est que mon avis.

36
Pareil qu'Eolan, c'est l'ambiance du podcast qui m'a fait m'interesser/participer un peu plus à Elbakin (bon oui ok pour l'instant j'me suis pas encore aventuré dans la critique/réaction de bouquins, ça fait peur un peu c'te zône.). Sans connaitre personne je n'ai jamais eu l'impression d'être largué niveau vannes/hors-sujet. Et ce qui est bien quand l'ambiance fait mouche, c'est que même les sujets qui m'interesse le moins sont agréables à l'écoute, et passionant. (du genre l'Howard)

37
Cela fait une petit moment que j'ai écouté le podcast, mais je n'avais pas beaucoup de temps pour poster mon avis.C'est donc toujours sympa de vous écouter, et c'est une bonne idée de discuter avec un invité, c'est intéressant.Et j'apprends au passage que Gillo est chez-nous, les chtimis.;)Malheureusement, dans ma campagne, cela manque de librairies, et encore plus de librairies indépendantes. Quant à une librairie indépendante spécialisée en fantasy, je ne sais pas où je peux en trouver une. Je fais parfois un tour dans les grandes librairies de Lille quand je veux pouvoir feuilleter un livre avant de l'acheter. Sinon, je suis une bonne cliente d'amazon...

38
Bon alors, je ne connais personne non plus chez elbakin mais je n'ai eu l'impression de me sentir perdu à cause de private joke... Je connais pas mal, de podcast( hors fantasy d'ailleurs à part elbakin il y a quelque chose en vf?)que j'ai été force de zappé parce que j'avais l'impression de meretrouver seul au milieu d'une bande qui se remémorent leurs dernières vacances ensemble. Elbakin, tout en étant cool et détendu à un podcast qui reste quand même très pro

39
dwalan a écrit :les diverses" private jokes" et autres blagues bruyantes nuisaient, je trouve, à l'écoute, autant celui-ci est très intéressant, et surtout a plus tendance à toucher le lecteur que je suis.Merci à l'équipe en tout cas de continuer ce boulot de longue haleine, ça reste toujours très agréable de suivre un débat de passionné qui débatte de notre passion !
Tout pareil que cette partie du message de Dwalan ! L'aspect running gag qui prend parfois sur plusieurs podcasts m'agace aussi parfois... mais pas besoin de "se forcer" pour vous écouter ! ;)

40
moi comme j'ai pas envie d'écouter des exposés universitaires sur la fantasy, je préfère quand le tout est assaisonné d'humour et de "petites piques" entre podcasteurs :pj'aime beaucoup le côté "discussions entre amis" continuez comme ça ^^P.S même si j'aime également beaucoup quand il y a des intervenants extérieurs (surtout quand ils sont aussi intéressants que Zedd ou Patrice Louinet) ;)