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Ce deuxième volume est d'un bon niveau mais m'a semblé légèrement inférieur au premier. il en garde les qualités : un rythme endiablé, une galerie de personnages célèbres et parfois hauts en couleurs et un récit nous entrainant à travers une flopée de lieux différents. Toutefois aucun des personnages principaux n'égale à mon sens la saveur de Louis Lépine et l'effet de surprise joue moins. Cet opus n'en constitue pas moins une conclusion satisfaisante à une tentative réussie de steampunk français.

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J'ai un avis beaucoup plus mitigé que l'auteur des chroniques. Pour moi, Pax Germanica est au mieux médiocre et, pourtant, il y avait beaucoup d'ingrédients pour me plaire. Une uchronie Steampunk dans laquelle l'Allemagne domine le monde ça me parle et, avec un titre comme Pax Germanica, on peut s'attendra à un récit épique de grande ampleur ou, à tout le moins, très politique.

Hélas rien de tout ça. Je n'ai pas grand chose à reprocher au World Building mais en fait je trouve les histoires décrites dans les deux tomes inintéressantes. Et pourtant des enjeux il y en a (sans aller jusqu'à dire que les héros sauvent le monde, on n'en est pas loin), mais ils sont desservis par de "bêtes" romans d'aventure où tous les passages un peu dramatiques sont désamorcés par l'écriture beaucoup trop légère (rien n'a jamais l'air d'avoir de l'importance) et des dialogues que j'ai trouvé pénibles (surtout dans le premier tome). J'ai eu par moment l'impression de lire un livre pour enfant et/ou d'un autre siècle.

Des personnages qui se connaissent depuis 5 minutes s’appellent chers amis, certains échangent sont digne d'un vaudeville (comme quand Léontine - sérieux ce nom quoi... - apprend l'âge réel de Lépine) et le tout sonne faux, surjoué. Moi en tout cas je n'ai pas accroché du tout à l'écriture.

Quant à l'histoire en elle-même je dirai juste qu'elle n'est pas pour moi. Forcément c'est de ma faute mais quand je lis "Pax Germanica" je pense à tout sauf à une course-poursuite en dirigeable entre des zombies et des savantes (le name dropping dans le roman était aussi un peu abusé).

Je n'avais déjà pas été emballé par La Geste de Lyon (peut-être que si je connaissais la ville le roman m'aurait davantage touché) que j'avais lu il y a quelques semaines, j'espère que j'aurai des choses plus positives à dire sur ses récits courts.

Pour terminer sur une note positive, j'ai trouvé que le tome 2 gommait pas mal des défauts d'écriture du premier mais, hélas, c'est au service d'une histoire encore moins intéressante (sauf peut-être pour la partie en Égypte).