
202
Intéressant, mais un peu fouillis, je trouve.On en ervient une je ne sais quantième fois à l'évasion, même si Mme Gardner parle plutôt de réconfort : fuite du monde réel "à problèmes" vers un "monde imaginaire" sans problèmes... euh... non, pas sans problèmes (au contraire). Mais cette évasion, si je comprends bien, passerait par une identification au héros/à l'héroïne, le personnage s'évadant lui même de notre monde pour rejoindre Faerie, ou Nerverland. J'admets que c'est valable pour les exemples donnés (et d'autres, comme les étudiants de Fionavar, ou Ewilan par exemple) mais pas pour tous. Le monde parallèle au nôtre(qui n'est pas imaginaire, mais réel pour les personnages, du moins les personnages cités) est le plus souvent le monde d'origine des héros, qui n'en sortent pas, mais ne font (comme un Frodon, un Garion, un Rand) que le découvrir (et accessoirement le sauver). Je suis d'accord que ces personnages aussi passent de leur vie quotidienne banale, plan plan, à l'Aventure. Mais ce n'est pas spécifique à la Fantasy. Jim Hawkins ou les Enfants du Capitaine Grant aussi quittent leur quotidien pour une vie "autre" dans laquelle ils trouvent leur place.. Et ce n'est pas vrai pour tous les personnages de Fantasy non plus (les héros du Trone de Fer ou de l'Assassin Royal ne partent pas à l'aventure. C'est leur monde qui entre en guerre).Sinon, pour une fois (comme quoi tout arrive) je suis entièrement d'accord avec Philip Pullman.
205
Un article très réducteur oui. Je sais bien que c'est la mode au ciné mais ne prendre en compte que les oeuvres les plus connus (grâce aux médias): Pratchett, Tolkien, Rowling,...c'est bien mais la fantasy est beaucoup plus vaste que ça. Dans cet article je n'arrive pas du tout à retrouver des auteurs comme Moorcock et Zelazny par exemple...
Tant que ça peut faire lire certains enfants et leur apprendre à parler correctement et avoir un vocabulaire plus important.Et pourquoi les auteurs bâtissent-ils d'autres mondes quand l'univers réel est si intéressant et complexe, et quand les enfants ont besoin d'en savoir plus sur l'histoire, l'art et la géographie réels ?
Tiens je ne suis plus un enfant ni un jeune adulte depuis longtemps et pourtant je lis de la fantasy....La fantasy serait-elle résérvé aux jeunes?? C'est vrai qu'au ciné c'est le cas...(je veux pas dire que les films qui sortent ne sont que pour les jeunes mais que ça fait longtemps qu'un film de fantasy plus mature n'est pas sorti...).« Les mondes imaginaires sont un terrain de jeu pour l'esprit. Ils autorisent un enfant ou un jeune adulte à explorer les choses qui les inquiètent et les angoissent le plus, sans leur causer de préjudice »
Alors là tout à fait d'accord« Oui, nous avons besoin de cette 'altérité', dit Pullman. Pourquoi ? Peut-être parce que dans un monde inventé, nous pouvons éxagérer et isoler les choses sur lesquelles nous voulons écrire, de façon à ce qu'elles se détachent plus clairement, comme je l'ai fait avec le pouvoir religieux dans A la Croisée des Mondes. »
Elric c'est manichéens ??Une critique récurrente est qu'ils sont trop manichéens : il n'y a pas de gentils orcs chez Tolkien.
Euh là je vois pas.....Qui est-ce qui retourne sa veste dans HP??Enfin je sais pas si celui qui a écrit l'article a lu beaucoup de fantasy (et surtout de la diversité en fantasy) mais c'est vraiment réducteur...ça se voit que l'article est fait en rapport avec la sortie de ALCDM et pas vraiment en rapport avec la fantasy dans nos librairies où les vieux auteurs cotoient les plus jeunesMais les auteurs plus récents sont plus sophistiqués dans leur approche ; dans le monde de Rowling, des personnages bons deviennent souvent mauvais, et vice-versa.
206
UP !Eh bien, ça faisait longtemps.
:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/Ce- ... importante

208
On sent qu'il y croit
et ça c'est plaisant. Je n'ai pu m'empêcher de sourire à ça
OU CSI Moria :lol:Ok 

De là aurait pu naitre : GHPDB (Grey Havens Police Department Blues)Combien de lecteurs, enchantés par l’idée de patrouiller dans les forêts, sont devenus gardes forestiers ou écologistes ? Combien de lecteurs, attirés par le combat du bien contre le mal, sont devenus officiers de police ?


209
Merci pour la traduction de cet intéressant article. Je pense que l'auteur schématise beaucoup les attraits de la fantasy en citant les critères les plus importants. Cependant, le sujet mériterait des pages et des pages et on peut regretter certains de ses raccourcis comme le lien entre la fantasy et les futurs métiers qui m'ont peu convaincu. En revanche, la propension à l'émerveillement cadre beaucoup plus avec l'essence même de la fantasy. ;)A nous de trouver nos propres motivations dans cette lecture pour en faire un thème personnel majeur... 

211
Et pour relancer le moulin
:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/Kri ... s-lecteursCette fois on aborde le point de vue de l'auteur et de ce qu'il doit fournir au lecteur pour que ce dernier soit satisfait. Ce qui revient à déterminer ce que le lecteur aime pour lui en mettre une tartine 


212
Je suis ptètre trop curieuse mais je voudrais bien savoir de quel livre elle parle :pArticle intéressant. Encore heureux qu'elle parle des auteurs qui transgressent les attentes des lecteurs en cours d'article parce qu'en début de lecture j'avais l'impression qu'elle avait une idée un peu réductrice de la chose.
213
Un dimanche me semble convenir à la perfection pour remonter ce sujet. D'autant plus que ces dernières remontées étaient dues à l'annonce de traductions ou d'articles, alors qu'il s'agit avant tout d'un sujet pour expliquer ce qui nous touche dans la fantasy.Pourquoi est-ce que j'aime la fantasy ? C'est une question que je me pose assez souvent et à laquelle je ne suis encore jamais arrivé à trouver une réponse. Certes, il y a des aspects (dans les posts précédents) qui me parlent plus que d'autres, mais aucun dont je puisse dire qu'il détient la réponse ultime. Au passage, tout cet aspect de littérature d'évasion, de fuite du réel m'a toujours semblé être très éloigné de ma démarche.Bref, tout ça ne fait pas vraiment avancer les choses. Néanmoins, ce qui est sûr, c'est que j'ai évolué dans mes lectures depuis que j'ai mis pour la première fois les pieds sur ce forum. En fait, plus qu'une évolution dans mes lectures, on pourrait parler d'évolution dans ma façon de les appréhender. Ce qui au final approche d'assez près le pourquoi lire de la fantasy.Je pense que la rencontre la plus percutante, celle qui a profondément modifié ma façon de lire, c'est La Horde du contrevent. Mais en réalité, ce n'est pas le roman lui-même qui a joué ce rôle, c'est la (les) rencontre(s) avec son auteur Alain Damasio. Alain est un passionné de style, des mots et je crois qu'il a été celui qui le premier m'a fait comprendre qu'outre une bonne histoire, un bon livre se devait d'être bien écrit. Avant cela, j'étais je pense un peu boulimique dans mes lectures, dévorant le plus vite possible les pages. Depuis, je dissèque plus les phrases, je cherche à décoder les constructions. Bref, j'ai le sentiment de ne plus aborder le livre de la même manière.Cet état de fait est d'autant plus poussé qu'en parallèle j'ai multiplié les critiques pour le site, ce qui oblige à plus de concentration dans la lecture. J'ai également pas mal lu en langue étrangère, ce qui force également à réfléchir aux différences de style, de forme entre les langues. De même, lorsque je lis des traductions en français, certaines choses me sautent beaucoup plus aux yeux (anglicismes, trucs de traduction...)Je pense donc avoir un œil beaucoup plus critique à présent qu'il y a une dizaine d'années et pourtant je m'éclate toujours à lire de la fantasy. Pourquoi ?Là, je vais citer une chose que Catherine Dufour m'a dite un jour : c'est quand ça va mal, que les gens sont subjugués, accrochent. Quand tout va bien, ça n'intéresse personne. On parlait des scénarios de livres, mais c'est aussi applicable aux infos télévisés ou à la presse écrite. En littérature, c'est pareil. D'ailleurs cela vaudrait la peine de réfléchir à cet élément dans le théâtre classique : que ce soit les tragédies ou les comédies. Cela devient intéressant quand ça commence à déraper.Bref, tout ça pour dire que la fantasy est un merveilleux territoire à ce niveau là, tout simplement parce qu'elle n'a pas forcément les mêmes barrières que le monde moderne. On peut bien évidemment penser à la lutte bien / mal qui commence d'ailleurs toujours au moment où le mal est sur le point de gagner. Dans les premières pages du sujet, je ne sais plus qui disait que si le SdA avait si bien marché, c'était parce que Tolkien s'était focalisé sur la guerre de l'anneau, alors que s'il avait choisi la culture de la feuille à pipe dans la Comté, l'impact n'aurait pas été le même.Je suis donc un joli mouton si j'analyse un peu les romans qui m'ont vraiment marqué ces dernières années : des choses bien noires, bien percutantes, où le monde va vraiment mal, avec des héros qui tentent tant bien que mal de survivre (et bien souvent n'y arrivent pas). Faut-il en déduire que j'ai une jolie névrose à ce sujet ? Je n'espère pas :)En tout cas ce n'est pas la constatation que j'en ai tiré. Je vais donc en venir à l'une des dernières rencontres que j'ai faite : celle de Jaworski, l'auteur de Gagner la guerre. Ceux qui auront lu le sujet savent que je n'ai pas accroché au roman. Il m'a fallu pas mal de temps pour en comprendre la raison : je trouvais le style plutôt très bon, l'histoire était également de celle qui aurait du me convenir, mais je restais curieusement en dehors du livre. En réalité, je me suis aperçu que l'auteur était trop précis dans ces descriptions, trop directif et ne laissait pas assez de place à mon imaginaire.En relisant ce sujet, j'ai aussi relu l'un des derniers articles (http://www.elbakin.net/fantasy/news/Ce- ... importante) et j'ai été frappé par cette phrase : "La qualité première de la fantasy est sa diversité, et sa capacité à ouvrir les yeux de ses lecteurs sur l’infinité des possibilités existantes." Et je pense que je tiens l'une des raisons de pourquoi j'aime la fantasy.Quand je reprends mes derniers coups de cœur, j'ai vraiment adoré ceux où il fallait se creuser les méninges que ce soit pour imaginer le monde, mais aussi pour lier les quelques fils donnés par l'auteur, pour tenter de prévoir où il souhaitait en venir...Ce qui quelque part se recoupe avec le style. Mon plaisir est encore plus vif quand l'auteur est bon, qu'il n'écrit pas comme Marc Lévy, qu'il torture son scénario, qu'il ne se contente pas simplement de raconter une histoire. Bref, je veux des lectures stimulantes, et je dois reconnaître que la fantasy m'en a fourni plus ces dernières années que n'importe quelle autre littérature (j'en lis certes moins, mais j'en lis quand même).Bref, ce constat étant fait et en guise de conclusion, il est tout à fait normal que ma série préférée soit celle d'Erikson :DPS : et n'hésitez pas à remonter ce fuseau pour vous aussi dire pourquoi vous aimez la fantasy 

214
J'ai personnellement beaucoup moins d'expérience de lecteur que sieur Luigi Brosse. Mais c'est bien les possibilités infinies des imaginaires que l'on peut associer à la fantasy qui me font aimer celle-ci.Oui une lecture c'est une rencontre entre l'imaginaire de l'auteur et celui du lecteur. Et ces imaginaire ne sont pas les même car chacun est unique dans ses constructions intérieures, mais la rencontre fait s'opérer la magie d'une stimulation difficilement qualifiable ou explicable aux autres. On se trouve emporté. D'une certaine manière en fantasy le lecteur peut avoir l'impression de ré-écrire le récit dans son imaginaire propre, car non limité par les réalités généralement de mise au cadre des autres genres.Et j'avoue que pour avoir essayé d'écrire un peu (à l'occasion de background de personnage dans un mmorpg), et tout à fait modestement, même si ce n'est que pour soi, la stimulation est vraiment intense de se sentir construire ses propres personnages, son propre imaginaire (basé forcément sur tout ce que nous avons emmagasiné comme références) et surtout de trouver les mots qui traduisent les images qui se construise lors de notre petite passion créatrice de l'instant, du moment. Et de ce point de vue "écriture" la fantasy laisse aussi une liberté enivrante.La lecture en général m'est venue assez tard, mais en lisant le SdA du professeur Tolkien j'ai alors découvert en moi l'envie de plonger dans un monde imaginaire. Et la force du Sda pour moi fut la profondeur qu'il suggérait, les milliers d'années précédent la quête de l'Anneau. Et découvrant que l'auteur avait pensé son monde depuis longtemps et qu'il avait bâtit cette oeuvre d'une demi-vie, avec une telle cohérence j'en fut subjugué.Mais bien plus encore, c'est en découvrant les notes sur la génèse, les récits antérieurs, le Silmarillon, les contes perdus (...), la biographie que mon goût c'est confirmé. La créativité de cet homme, initiateur du genre, sans l'avoir cherché, me bouleverse encore aujourd'hui. Et son petit essai "Faërie" sur les contes de fée est la condensation de ce que représente la fantasy pour moi : cette part d'imaginaire vitale à notre équilibre (intellectuel) quotidien.Eorlingas
215
Bonjour à tous,Bien content de lire le texte de Luigi car il me fait remarquer une chose qui est vraie. Moi aussi avant je croyais "comprendre" les bouquins que je lisais, mais je me suis aperçu qu'en réalité je n'y comprenais rien. Exemple : Il y a 10 ans de cela j'ai lu une série de livres, Dune, et j'avais adoré! Alors l'an passé je me suis lancé dans sa relecture et puis...NÉANT! Je n'y comprenait plus rien. Pourquoi? Je me suis alors forcé de comprendre chaque phrases et chaque courants de pensée...et alors j'ai découvert la VRAIE lecture. Il y a dix ans, je CROYAIS que je lisais mais en réalité je ne faisait que lire en surface, Enfin bref, je lis maintenant plus lentement qu'avant, mais dans mes temps de lecture intense je lis plus vite. Bref pour revenir au sujet principal, pourquoi est-ce que j'aime la fantasy? Tout simplement car tout est permis. Je n'aime pas les polars qui finissent tous par se ressemblés. Bon j'exagère, il y a surement de bons polars, mais ce n'est pas ma tasse de thé. J'ai toujours aimé l'atmosphère médiévale, quand j'étais plus jeune je regrettais presque ne pas être né à cette époque (maintenant je sais que c'était de la folie
). Ma première vraie lecture fût le Seigneur des Anneaux, difficile par la suite de ne pas être marqué par ce genre. Mon idole lorsque j'étais plus jeune étais mon frère, et mon frère jouait souvent à Donjons et Dragons avec ses amis. Bref, j'ai toujours été attiré par l'aspect fantaisiste.

217
Je ne vais pas écrire un pavé parce que pour moi c'est très simple la fantasy est le seul genre littéraire qui me fait autant voyager et rêver, pour moi lire un bouquin qui me raconte la vie de gens normaux dans le monde normal ça m'ennuie.Jusqu'à il y a peu je lisait des thrillers mais même ça a finis par me lasser.
218
Rckep : tout simplement et je suis en accord avec toi.Ce sujet est impressionnant, j’ai lu plusieurs pages mais le débat a déjà beaucoup avancé.Pourquoi la Fantasy plutôt qu’un autre genre ? (entrecoupé de 3 SF et par curiosité 1 policier par an et encore…)Ce qui prime pour moi c’est le plan de l’imagination. En tant que photographe (et malade aussi peut-être sur les bords,…) où que me yeux se posent je vois du « beau », de l’intéressant artistiquement pour le moins, mais à mon sens c’est beau. Ce qui me plaît plus que tout dans la Fantasy c’est de devoir me représenter visuellement ce que je lis. Dans les romans policiers (exemple) je n’ai que l’histoire et les personnages. Les voitures, les armes, les rues ça je « connais » déjà, pas besoin de visualiser, du moins ça ne fonctionne pas et je m’ennuie… Pour autre chose que de la Fantasy je préfère de très loin les films ou les séries. Fangorn a dit (en 2005 je crois…) quelque chose de très juste par rapport à ma vision c’est qu’un verre n’est qu’un verre alors que dans la Fantasy il est possible qu’il ne soit pas juste un simple verre. Ca ça me fait voyager !Devions vers les inadaptés sociaux… Finalement je le suis peut-être lol. Je suis bien contente d’avoir une voiture dans ma vie mais si j’avais la possibilité de me déplacer à cheval je troquerai de suite mon garage pour un champ ! Je déteste le téléphone, je regarde vaguement la tv quand j’y pense, la majorité des gens qui m’entourent m’exaspèrent à un point que je suis d’une tolérance inouië et que je laisse passer pour ne pas me bouffer la vie. Evidement je suis bien contente de ne pas avoir peur de crever d’un simple rhume mais la chose qui me manquerai le plus serait Internet, qui me sert en grande partie à avoir des relations distantes avec les gens et ainsi ne pas subir les choses que je ne souhaite pas. Un jour j’irai vivre avec des chèvres/wifi intégré :PBref la Fantasy j’aime ça, parce-que c’est la littérature la plus éloignée de ma vie, parce-que c’est simple, poétique, merveilleux, j’aime les animaux et la nature et parce-que j’adore les grosses bastons rapprochées. Les flingues c’est pour les trouillards qui ne veulent pas risquer de se prendre une bonne dérouillée dans la gueule !
219
Au final, on a plus de fantasy que de SF dans les livres ?:arrow: http://www.elbakin.net/edition/13585-Fantasy-vs-Science-Fiction-le-verdict-de-Google
220
Y'a juste un truc, ce petit "sondage" des livres de Google Books prend en compte les réitérations des termes FANTASY et SCIENCE FICTION dans les livres ? Si oui c'est juste la preuve qu'en anglais le mot "fantasy" est plus courant, non ? (ce qui me semble, par ailleurs, bien logique compte tenu de ses sens...)Enfin ça n'explique pas tout, non plus ! (et cela reste très amusant, je vais le faire avec d'autres mots, tiens...procrastination !)