Elbakin.net

Foradan a écrit :Où avez-vous vu qu'il était mort ? Il n'a pas de suaire sur la tête, ni de tombeau, et pour avoir relu les premiers épisodes, on a bien cru Armand mort (même si peu de temps).Ce que je ne m'explique pas, c'est qu'Eusèbe ait réussi à se faufiler à la suite du maître d'armes alors que les autre terriens étaient ensevelis sous la montagne.

Je suis d'accord avec Foradan. Pas sur qu'il soit mort. Ou alors juste pour un temps. On voit des bateaux accéder à la lune dans cette BD, alors une petite résurection, pensez ... Tous les terriens ne sont pas ensevelis : Quand le canon fait s'écrouler un pan de montagne, il reste le maître d'arme, Andreo, son valet, et Eusèbe. (Ils sont tambours).Le maître d'arme crie alors "tambours fuyez pour vos vies". Andreo et plaisant se carapatent alors, mais pas Eusèbe, qui garde son tambour et doit à mon avis se planquer dedans à l'heure fatidique avant de ramasser un casque ennemi. Et comme il est aussi blanc que les mimes, tout le monde n'y voit que du feu.

C'est logique, un lapin haut comme trois pommes, qui ne dit rien, c'est comme un mime (c'est pourtant vrai qu'Eusèbe oublie de fuir avec Plaisant et Andreo), pourtant, je croyais les mimes muets, pas aveugles

ne peut être, car si l'on considère les propriétés émergentes et convergentes à la fois de la Lune, tirées de sa masse contraire potentiellement grandissante, ainsi que les répercussions rebondissantes et multiplicatrices des forces X et Y telles que représentées par , il appert que le statut de et donc de ne saurait s'appliquer sur un tel territoire.BombastusPS : désolée, avec les anti-spoilers ça fait tarte, mais c'est pour votre bien!

Et puis il n'a pris qu'un coup de fusil... Un mouchoir de sa belle enveloppant un bijou lui appartenant pour lui porter chance bien placé, et hop, le voilà sauvé par amour !Comment ça mon scénario est vraiment éculé ?!?

Linaka a écrit :

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La mort de Don Lope

ne peut être, car si l'on considère les propriétés émergentes et convergentes à la fois de la Lune, tirées de sa masse contraire potentiellement grandissante, ainsi que les répercussions rebondissantes et multiplicatrices des forces X et Y telles que représentées par un loup et son épée:duel:, il appert que le statut de non-vie et donc de mort ne saurait s'appliquer sur un tel territoire.Bombastus

Un tel énergumène meriterait d'enseigner à la sorbonne!dixit le Maitre d'Armes.Cela dit devant un tel argument je ne peux que m'incliner,Et, pour Don Lope, grâce à votre argumentation,Garder un doux et fol espoir de salvation.Et pour cela terrestre énergumène, je vous en sais gré.

Allez, trêve de plaisanteries, qui a besoin d'Ayroles et Masbou quand nous avons les Elbakiniens? Fi de tout cela, messieurs, écrivons nous-mêmes notre propre "Mythique Tome Neuf"!

Foradan a écrit :(...) (c'est pourtant vrai qu'Eusèbe oublie de fuir avec Plaisant et Andreo), pourtant, je croyais les mimes muets, pas aveugles

Comment ça il oublie ? Du courage de cette charmante bête, fais-tu fi au point de le faire passer pour un oubli ?De son plan improvisé pour ses amis sauver tu ne fais que billevesées ?Honte à toi qui de ce génial lapin ne fait qu'un écervelé !!!!:D :DCeci dit, on comprend mieux comment il a pu être garde chez le cardinal quant on voit avec quel brio il se retrouve enrôlé chez les Mimes !!!! :DMais dans quelle galère .... (etc)

Serait-ce une rixme qui m'est ainsi proposée ?Du lapin je ne nie pas le courage, tant est qu'il n'est pas confronté à un placide greffier Mais du tempérament il a à revendreSurgissant chaque fois là où nul ne peut l'attendreSi oubli de fuir j'emploieC'est que du combat, c'est l'ordre qu'il reçoitAussi bien nous voilà contraint d'espérerPour découvrir comment , de ses amis, il sera l'ultime paraclet.*sirop pour la gorge* vivement la sortie

Aïe, aïe, messieurs, révisez vos alexandrins.Vos pieds ont des ampoules et des chausses trouées.Maniez le verbe et la langue, certes, mais bien !Ces mots rampants, perclus, laissez les s'envolerEt de ces quelques rimes échangées iciPermettez de sortir des joyaux bien taillés.Pour l'heure, crions ensemble satisfecitEt attendons d'avoir en main cette BD.Pour ma part je suis sûr qu'Eusèbe et consort s'en sortentEt que cet épisode promet de beaux exploits.Une résurrection, une insurrection dotentDéjà cet album d'une singulière aura.Patience, mes tout beaux, bientôt il sera nôtreEt l'univers récitera son "Patre Nostre" !

*Ovation du balcon*:coeur:

Qui a dit que les nains n'y connaissaient rien à la poésie ? :rolleyes:Je m'incline, et je retourne à mes cornues en attendant d'installer toute la série sur mes étagères.

S'il y a bien un ouvrage pour lequel on peut se permettre de répondre en vers, c'est bien celui-là avec ses rixmes au paroxysme. Bravo maître nain!

Foradan a écrit :Du lapin je ne nie pas le courage, tant est qu'il n'est pas confronté à un placide greffier

Au fait c'est vrai ça, Eusèbe craint les chats ; Don Lope craint les rats. Je n'ai point souvenir d'une peur bleue chez Armand ? Laquelle serait-ce ?Ah si, le vertige peut-être ? Je me souviens de lui les jambes tremblantes au moment de sauter pour sauver sa belle. ....Et le Rais Kader, je ne sais pas non plus quelle est sa faiblesse...

Alana a écrit :*Ovation du balcon*

Tiens, y'a du monde au balcon ? :serenade:

Puisque l'alexandrin caractérise ces pages,Je m'en vais de ce pas adresser cet hommage:Les yeux pleins d'émotion à la vue de ces planches,D'une beauté féerique à caractère lunaire,Qui m'esbaudit le coeur , l'emplit de rimes altières,J'exacerbe ma joie, ô belles couleurs pervenches.Las, De Cape et de Crocs prend une voie dramatique,Où nos héros s'exaltent en une triste colère,Face au vil Prince Jean et ses mimes sanguinaires.Qui pourra donc contrer ces êtres tyranniques?Don Lope au plus mal semble fort démuni,Triste fin sans retour d'un voyage ubuesque:La Camarde insatiable veut se saisir de lui. Mais ses compères fidèles sur un ton picaresque, Et la plume des auteurs conjureront ce sort,Pour apaiser les craintes des lecteurs sur sa mort.

Belgarion, copain ! :joss:

Coeurdechene a écrit :

Alana a écrit :*Ovation du balcon*

Tiens, y'a du monde au balcon ?

Mouhahahahaha ! Enorme.

La joute poétique continue !:DCa donne une atmosphère "Capitaine Alatriste" à ce bout de forum. J'aime bien, en attendant de lire la suite de l'histoire.

Je viens de recevoir dans ma boîte aux lettres un exemplaire de la réédition de la pièce créée par Ayroles, l'impromptu, qui était présente dans le tome IV sous le nom de "le médecin imaginaire". [youpi] Ce livre format poche théâtre reprend les personnages de Don Lope et Armand sur fond de guerre France-Espagne avec moult péripéties impliquant nos deux héros. L'auteur avait créé cette pièce à la demande de Delcourt en 2001 et cette dernière a même été jouée par une troupe de théâtre qui était en lien avec l'auteur (photos à l'appui). Il y a deux portraits et quelques gravures de nos deux loups et renards en prime.Ce petit volume est vendu avec la réedition du tome 1 mais pour ceux qui possèdent déjà ce tome, il suffit de contacter le service communication de Delcourt pour obtenir un envoi gratuit à domicile du livret. Qui est partant pour un petit bonus de cape et de crocs? :sifflote:(information pêchée sur le forum bdgest.com)

Fin de lecture du médecin imaginaire!Encore une fois je suis conquis par le ton ironique et savamment orchestré de nos deux compères qui retracent la première rencontre entre nos deux héros sous forme de pièce de théatre. En s'inspirant de nombreuses pièces réelles et en lançant moult piques aux fil de l'acte unique, c'est un vrai plaisir de retrouver Armand et Lope en pleine guerre franco espagnole.Delcourt a bien fait de faire un livre indépendant, et gratuit , de cette riche idée d'Ayroles.