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;);)
itikar a écrit :
Et puis, s'il est question de suçoter du clito ou de lapper du gland, faut bien avouer que pour la plupart les gens aujourd'hui sont un peu blasés par rapport à ces sujets et qu'ils s'en contre-astiquent un brin, sans compter qu'ils voient surtout si ça fait avancer ton récit...
C'est là qu'est le pari ! Enfin, un des paris, car pour le moment, le gros de mon roman est dans ma tête ... Je n'ai écrit qu'une cinquantaine dePour poser la question simplement, peut-on d'après vous se permettre d'adapter (bien modifié) le cycle arthurien en plongeant ses célèbres héros et héroïnes dans des situations érotiques voire pornographiques ?C'est aussi ce pari là que je trouve truculent dans ce projet ... certainement de fait très périlleux également.
Ben, pourquoi pas ?Maintenant - et ce n'est que mon humble avis -, tu t'attaques à un sacré morceau et il va falloir que ta version soit irréprochable dans le style que tu auras défini.Mais le simple fait de s'investir dans une réécriture très risquée d'un grand classique, là je dis :Chapeau bas ;)

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Merci. C'est encourageant. En fait, l'idée m'est un peu sauté dessus en lisant Bernard Cornwell, bien après Chrétien de Troyes et d'autres écrivains de la Matière de Bretagne.J'ai grâce à son cycle constaté - cela m'a été ensuite confirmé par la lecture d'un livre d'Alexandre Astier revenant sur la genèse de Kaamelott - que non seulement il n'y avait pas une manière d'écrire et d'inventer le roman du Roi Arthur (ici La Morte ...) mais une infinité, mais qu'en plus le déroulement des faits eux-mêmes pouvaient en être entièrement chamboulé. J'ai donc décidé d'en bouleverser jusqu'à l'essence et d'y rajouter du sens et des sens. Ce qui a de pratique et de rare avec cette Matière c'est qu'elle appartient au patrimoine commun. Autant il sera à jamais impossible - fort probablement - d'étoffer - O sacrilège - le Silmarillion, autant chacun peut toucher au personnage du Roi Arthur et compagnie. Il n'y a pas de droit d'auteur sur eux, ni de "marques déposées". Bien sûr, et je prends ainsi ta remarque, il lui est substitué le droit du lecteur. C'est là toute l'énormité de la démarche certes (d'autant que le bouleversement que j'envisage est un euphémisme). Donc, merci pour ton encouragement :)

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Favrielle a écrit :merci à Will pour ces références très détaillée à Morrowind.c'est ma minute culturelle du matin.;)
Ravi que çà plaise. Et il y en a d'autres. :)

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Un cul en close-up, j'en connais qui auront l'air raffiné la le métro :DJ'imagine la réunion:-Alors, des idées? Jean-Pierre?-Et pourquoi pas un cul?-OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIRéunions sponsorisé par les lames de rasoir Gilettes
http://directdumas.typepad.fr/.a/6a00e54ee7fc5188330133f5ca0f9e970b-800wi
Beigbeder devait être invité

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Vous savez de quoi je parle. Vous en avez probablement lu vous-même. Un personnage féminin a besoin d’être forte, mais comment on la rend forte ? Elle ne peut pas juste être forte comme ça. Il vaut mieux l’expliquer en en faisant au préalable la victime d’un viol.Note aux écrivains : on devrait arrêter de faire ça.
Complètement. Mais alors complètement de chez complètement d'accord !!!J'ajouterais que souvent, en matière de sexe, l'auteur se repose sur le lecteur. Il brosse une scène en quelques mots, et au lecteur de se faire sa propre représentation. Autant je suis fan d'écriture efficace pour les paysages, autant lorsqu'on est dans l'émotionnel, je trouve un peu facile pour l'auteur de dire au lecteur que le rideau tombe et que je te laisse imaginer ce qu'il se passe derrière...

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Vo
us savez de quoi je parle. Vous en avez probablement lu vous-même. Un personnage féminin a besoin d’être forte, mais comment on la rend forte ? Elle ne peut pas juste être forte comme ça. Il vaut mieux l’expliquer en en faisant au préalable la victime d’un viol.
Mais est-ce vraiment si fréquent que ça ? Je veux dire, en Fantasy, hein... En a-t-on des exemples précis (à part le scandale Lara Croft), parce que, là, je sèche...

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En livre ? Il y a bien
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de Gemmell.L'auteur présente au début son héroïne comme, quoique débrouillarde, sauvage et naïve ne connaissant guère les usages de la ville.
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L’héroïne s'en sort "déniaisée" sur les agissements des hommes, animée d'un esprit de vengeance et d'une détermination à toute épreuve. Tout cela donc qui lui permettra d'accomplir son destin
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C'était vraiment un très mauvais Gemmell...

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Tout comme Lambertine, à moi non plus il ne me semble pas avoir lu tant que ça de livres se servant du viol pour renforcer le caractère d'un personnage féminin.J'ai plutôt lu le contraire dans Berserk par exemple, où un personnage fort devient faible après le viol (je ne mets pas de nom comme ça pas besoin de la balise de spoil)

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Ben Daenerys se fait violer et devient plus forte... Elle tombe même amoureuse de son violeur... Enfin bref la définition moderne du viol est compliquée à transposer à la fantasy à la base vu que la fantasy reprend un cadre médiéval ou autre...

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Bah non, le fait de se faire "violer" (pas plus que les autres grandes dames de Westeros... ou de ma grand-mère) ne rend pas Daenerys "plus forte". L'amour de Drogo, oui. La mort de son frère, oui. Son voyage avec les Dothrakis, oui. Mais le "viol"... euh... non.

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On en revient certainement toujours au même problème pour Daenerys. Dans le bouquin, elle n'est pas violée : elle est au départ réticente pour sa nuit de noces, mais Drogo parvient à l'amadouer et elle devient parfaitement consentante pour sa première fois, aucune ambiguïté là-dessus. En revanche elle est violée dans la série, c'est clair (ou disons, pour édulcorer, qu'elle se voit "fermement contrainte à honorer son devoir conjugal avec un gros barbare"). Ce qui la rend plus forte, c'est au contraire le fait d'utiliser son corps et sa sexualité comme d'une arme capable de s'aliéner l'amour de son époux, et cela survient un peu plus tard...Pour ajouter quelques réflexions sur le sujet : "femme violée = plus forte", je n'ai pas non plus d'exemples à proposer. Les cas qui me viennent à l'esprit sont issus du Livre Malazéen (désolé de faire mon mono-maniaque :P )
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J'ai hésité à donner le même exemple, mais je voulais pas spolier. Enfin bon, vu que tu ouvres la voie :
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Il y a Red Sonja qui s'est transformée en guerrière impitoyable après avoir été violée. (Bon elle a aussi vu sa famille massacrée et une déesse lui apparaître dans la foulée...)

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Au sujet de Daenerys, je ne crois pas que la différence d'attitude de Drogo entre le film et la série change quoi que ce soit à l'évolution de leurs relations charnelles, de leur relation tout court, et du personnage de la jeune femme lui-même. On a au début une gamine effrayée qui "ferme les yeux et pense à Westeros" quand son bourrin de mari honore sa couche, qui ensuite apprend (merci Doreah) à être sexuellement active, puis désireuse de sexe, tandis que son mariage forcé se transforme en mariage d'amour, puis en veuvage, et que petit à petit elle-même se transforme en reine conquérante. Tout est lié : le sexe, les sentiments, la politique, et l'évolution psychologique et sociale de la Damoiselle.