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Je pense qu'il est important que la France et plus globalement l'Europe ne soient pas "distancées" dans la course à la planète rouge. Mais comme le souligne Eldermê, quand on voit que déjà au sein de l'Europe tout ne se passe pas comme sur des roulettes, on peut se demander si un programme mondial pourrait tenir la route :unsure: . Même si, biensûr, mettre en commun les compétences et les moyens faciliteraient les choses ;)Tanis

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La Guyane dépend crucialement de cette activité. Augmenter les investissements, c'est bien, à condition qu'ils desservent les populations locales et les problèmes qu'elles connaissent, que les bénéfices ne se focalisent pas sur Kourou mais sur tout le territoire du département, qu'ils ne servent pas à ce que Kourou et la Guyane toute entière soient uniquement un point géo-stratégique pour la métropole, et qu'ils participent à diversifier l'économie pour diminuer la dépendance.Quant à en faire un pôle mondial, je n'ai pas d'avis, si ce n'est que Bruce Willis aurait bien fait d'aller aider nos amis chinois à faire péter leur sat. Maintenant, c'est G.W. Bush qui nous a sauvé !

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Du nouveau dans l'actu ! :)
WASHINGTON (AFP) - La sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) a pris fortuitement les premières images d'une série d'avalanches de glace et de poussière près du pôle nord de la Planète rouge, a annoncé lundi la Nasa.(Publicité)L'image très détaillée montrée par l'agence spatiale américaine a été prise par le MRO le 19 février et est l'une des quelque 2.400 rendues publiques lundi."Cela m'a surpris", a dit dans communiqué Ingrid Daubar Spitale, de l'Université d'Arizona (sud-ouest), chargée de pointer les caméras du MRO."C'est vraiment formidable d'observer quelque chose de dynamique sur Mars où presque tout ce que l'on voit n'a pas changé depuis des millions d'années", a-t-elle ajouté.Les objectifs de la sonde qui orbite Mars sont braqués sur des endroits sélectionnés de la planète pour traquer les changements saisonniers et la principale cible de la caméra le 19 février n'était pas sur cette pente raide où les avalanches ont été photographiées."Nous étions à la recherche d'indices de changement printanier d'une couche de dioxyde de carbone (CO2) gelé recouvrant des dunes", a dit Candice Hansen, un des scientifiques de la mission du MRO au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena en Californie (ouest)."Et découvrir ces avalanches était totalement inespéré", a-t-il ajouté.L'image entière montre des détails aussi petits qu'un bureau sur une bande de terrain de 5,7 kilomètres de large sur plus de 50 kilomètres de long.Des couches géologiques rougeâtres, connues pour être riches en glace d'eau, forment la face d'une pente raide de plus de 760 mètres de hauteur."Nous ne savons pas ce qui a déclenché ces glissements", a indiqué Patrick Russell, de l'université de Berne en Suisse et un des collaborateurs de l'équipe scientifique du MRO."Nous prévoyons de prendre plus d'images du site à travers les changements de saisons martiennes pour déterminer s'il y a des avalanches toute l'année ou s'ils se produisent seulement au début du printemps.Il y a plus de glace que de poussière dans les matériaux qui a glissé du haut de la pente, selon ces scientifiques.Et prendre des images de ce site au cours des prochains mois pour saisir tout changement du nouveau dépôt à la base de la pente devrait permettre de déterminer la proportion de glace, ont-ils expliqué."Si les blocs de glace se détachent de la pente et tombent, nous espérons que l'eau qui sera libérée se changera de son état solide en gaz", a expliqué Patrick Russel."Ces observations pourraient nous aider à mieux comprendre une partie du cycle de l'eau sur Mars", a-t-il ajouté.

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PARIS (AFP) - Les planètes Mars et Vénus sont "étonnamment similaires", selon plusieurs études analysant les données transmises par des instruments à bord des sondes Mars Express et Venus Express, a annoncé mercredi dans un communiqué l'Agence spatiale européenne (Esa).(publicité) Selon ces 19 études, à paraître dans un numéro spécial de la revue Planetary and Space Science et dont certaines sont déjà en ligne, malgré leurs différences en taille et dans leur distance par rapport au Soleil, les deux planètes ont toutes deux des faisceaux de particules électriquement chargées s'échappant de leurs atmosphères.Ces particules, note encore l'Esa, sont accélérées par leur interaction avec le vent solaire, des électrons libres, ions et protons libérés par le Soleil.Sur Terre, le vent solaire n'interagit pas directement avec l'atmosphère, étant détourné par le magnétisme de la planète. Mais ni Mars, ni Vénus, n'ont de champ magnétique important, et leur atmosphère subit donc de plein fouet l'influence du vent solaire.Les chercheurs, selon l'Esa, ont été surpris de constater que sur ces deux astres, cette interaction "crée un champ magnétique faible, drapé autour de chaque planète et se développant du côté +nuit+ en une longue queue".Malgré les différences de densité des deux atmosphères - épaisse sur Vénus, ténue sur Mars -, les instruments des sondes ont "découvert que la structure de leurs champs magnétiques était semblable". "Cela vient du fait que la densité de l'ionosphère à 250 km d'altitude est étonnamment similaire dans les deux cas", écrit un des astronomes, Tielong Zhang, de l'Académie de Wissenschaften en Autriche.Les mesures ont été réalisées par les deux appareils "Aspera" (Analyser of Space Plasmas and Energetic Atoms) des sondes dans les régions magnétiques situées derrière les planètes, d'où s'échappent de plus grandes quantités de particules chargées électriquement.L'observation parallèle des pertes des deux atmosphères permettra peut-être de déterminer leur composition dans le passé et de "mesurer l'évolution des climats des planètes", selon un des chercheurs responsables d'Aspera, David Brain, de l'Université de Californie à Berkeley.

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Je n'aurais jamais pensé que Mars et Vénus pourraient avoir des points communs entre leur différence de taille, de position par rapport au Soleil et d'atmosphère :oJe suis toujours impressionnée par les nouvelles découvertes qu'on fait fait sur ces planètes qui nous paraissent pourtant si familières ;)Tanis

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vendredi 21 mar, 04 h 13WASHINGTON (AFP) - Des scientifiques américains ont découvert de premiers indices de dépôts de sels minéraux dans de nombreux endroits sur Mars, nouvelles pistes dans la quête de possibles traces de vie passée sur la planète rouge, selon des travaux publiés jeudi.PUBLICITÉCes dépôts indiquent les endroits où, dans le passé, l'eau était abondante et de ce fait pourraient contenir d'éventuels indices de l'existence de formes de vie martienne antérieure, explique Mikki Osterloo, de l'Université d'Hawaï, principal auteur de cette étude parue dans la revue américaine Science datée du 21 mars.Cette découverte a résulté des observations faites grâce au système d'imagerie thermale de l'orbiteur américain Mars Odyssey.Ces chercheurs ont découvert environ 200 dépôts séparés de sels minéraux dans l'hémisphère sud de Mars, à des latitudes moyennes et basses tout autour de la planète rouge dans des terrains anciens et grêlés de cratères.Philip Christensen, de l'université d'Arizona (sud-ouest), un des co-auteurs de ces travaux, relève que "nombre de ces dépôts se situent dans des bassins, avec des canaux qui conduisent à ces dépôts"."Ceci est le type de caractéristiques, comme les dépôts de sel sur la Terre, de la présence et de l'écoulement d'eau pendant une très longue période", ajoute-t-il."La taille de ces dépôts varie de un à 25 kilomètre carré", précise Mikki Osterloo. Elle note également que "ces dépôts ne paraissent pas être liés entre eux, ce qui laisse penser qu'ils ne proviennent pas d'une seule grande masse d'eau".Selon cette scientifique, "ces sel minéraux pourraient venir d'eau souterraine qui aurait fait surface dans des endroits bas de ces bassins et aurait laissé ces dépôts après s'être évaporée".Ces scientifiques estiment que ces dépôts se sont probablement formés il y a 3,5 à 3,9 milliards d'années.Plusieurs indices géologiques indiquent que Mars a connu dans un passé lointain des périodes très humides et plus chaudes que le climat aride et froid d'aujourd'hui.Jusqu'alors, les scientifiques cherchaient des indices de vie passée sur Mars dans un nombre restreint d'endroits contenant des traces d'argile ou de sel de sulfate : l'argile indique que l'endroit a été humide et les sulfates peuvent se former par évaporation de l'eau.Par contraste, les dépôts de sels minéraux sont la marque de la présence passée de grandes quantités d'eau qui ont pu subsister pendant de longues périodes avant de s'évaporer totalement, laissant suffisamment de temps à des organismes pour se développer, note Philip Christensen."Ceci est crucial pour la vie qui a besoin d'un habitat durable pour se développer", a-t-il dit, estimant donc possible que des matières organiques aient été préservées dans ce qui paraît être des bassins sédimentaires.

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Comme quoi, difficile d'avoir la peau d'une planète. ;)
Mars aurait traversé de nombreux épisodes glaciaires dont certains sont très récents ! Jusqu'à aujourd'hui, les chercheurs supposaient que son climat n'avait pas subi de changements significatifs depuis la disparition de l'eau liquide de la surface de la planète, il y a 3,5 millions d'années. Or en analysant les images du canyon de Protonilus Mensae-Coloe Fossae prises par la sonde Mars Reconnaissance Orbiter, une équipe de l'Université Brown (Etats-Unis) a découvert des traces de paquets de glace d'au moins 1 km d'épaisseur! Les clichés montrent clairement des moraines, signatures de la présence d'anciens glaciers, dans des terrains datants de 100 millions d'années. D'autres auraient pu encore exister pas plus tard qu'il y a 10 millions d'années! Voilà qui ouvre de nouvelles possibilités dans la recherche de la vie sur Mars...Gayané Adourian , le 25 avril 2008
On est loin d'un astre mort. :)

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Protonilus Mensae-Coloe Fossae
Mais où est-ce qu'ils sont allés chercher un nom pareil :pEt tu as raison, Gillo, est très loin d'être l'astre mort qu'on croyait. Toutes ces découvertes qu'on fait en ce moment sur Mars, c'est incroyable comme elles font sauter toutes nos croyances sur la planète rouge ;)Tanis

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http://www.la-boutique-astro.com/boutique/images_pages/5_lg_fr.jpg
Mars, berceau de la vie terrestre ? (Dossier)L’hypothèse est sérieuse : la vie a pu éclore sur Mars avant de coloniser la Terre. Et elle est peut-être toujours présente dans le sous-sol de la planète rouge. Car, à la lumière de nouvelles investigations, il est possible que les sondes Viking, dépêchées sur place en 1976, aient été incapables de détecter les indices de cette vie. Aujourd’hui, en même temps que la sonde Phoenix se pose sur Mars, la quête de la vie martienne renaît de ses cendres.- Interview de Paul Davies, exobiologisteLa planète rouge aurait été plus “douée” que la Terre pour favoriser l’apparition de la vie.- Et si on avait détecté la vie sur Mars il y a 30 ans ?En 1976, les sondes Viking n’ont pas trouvé de vie sur Mars. Mais étaient-elles bien équipées ? Les microbes martiens ont pu passer inaperçus…- 2008 : la quête de la vie reprendTrois nouvelles sondes devraient, dans les années à venir, rechercher des indices de vie sur Mars.

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Bon, tout le monde en a forcément entendu parler aujourd'hui ! :)Je fais le lien avec Gillo. ;)
WASHINGTON (AFP) - La sonde américaine Phoenix s'est posée sans encombre dimanche dans la région arctique de la planète rouge jusque là inexplorée pour sonder le permafrost martien, y trouver de l'eau gelée et déterminer si la vie y serait possible."Phoenix a atterri", a annoncé un responsable de la Nasa, sous les applaudissements nourris et les cris de joie au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa à Pasadena en Californie (ouest) qui contrôle la mission."Je n'aurais pas pu imaginer que cela se passe aussi parfaitement", a déclaré Barry Golstein, le responsable de la mission."Nous sommes sur le sol (de Mars) et nous avons une minute de données transmises par la sonde après qu'elle se soit posée et nous pouvons confirmer que Phoenix se trouve presque exactement dans l'axe est-ouest prévu", a-t-il dit.Après avoir parcouru 679 millions de km depuis son lancement en août 2007, Phoenix --une mission de 420 millions de dollars-- est entrée dans la haute atmosphère martienne vers 23H30 GMT à 21.000 kilomètres/heure pour entamer une descente périlleuse. Elle s'est posée en douceur sept minutes plus tard à 23H38 GMT.Toutefois, la confirmation de l'atterrissage réussi n'est parvenue sur Terre qu'à 23H53 GMT, car il faut 15 minutes au signal pour parcourir à la vitesse de la lumière les 276 millions de km séparant Mars de la Terre.Phoenix devait ensuite déployer deux antennes solaires, après avoir attendu 20 minutes de manière à laisser la poussière se déposer pour éviter que les panneaux solaires ne soient souillés.Les premières photographies transmises par la sonde montrent le paysage de Mars ainsi que la sonde elle-même."Ils n'auraient pas pu mieux faire", a lancé Peter Smith de l'Université d'Arizona (sud-ouest), le principal responsable scientifique de la mission. "Nous attendons maintenant de commencer 90 jours d'expériences scientifiques fabuleuses", a-t-il ajouté, évoquant une mission de 3 mois par des températures de moins 73 à moins 33 degrés Celsius."Nous allons dans un endroit de la planète inexploré et cela est très exaltant", avait-il expliqué samedi. "Obtenir un bon échantillon de ce sol gelé est notre objectif dans notre quête pour une zone habitable sur Mars".Historiquement, seulement 45% des tentatives d'atterrissage sur Mars ont réussi."Pour la première fois en 32 ans, le JPL a réussi un atterrissage en douceur sur Mars", s'est félicité le chef de la Nasa, Michael Griffin, notant que cette réussite n'est "que la troisième dans l'histoire" de l'exploration de cette planète.Les responsables de la mission étaient très inquiets pendant les sept dernières minutes de descente vers Mars, les "sept minutes de terreur", aux dires du directeur du programme d'exploration de Mars à la Nasa, Doug McCuistion.Pour l'atterrissage, Phoenix a utilisé un bouclier thermique pour freiner sa rentrée dans l'atmosphère et déployé un parachute supersonique pour ralentir sa vitesse. La sonde a ensuite allumé des rétro-fusées 37 secondes pour se poser en douceur sur ses trois pieds dans la région du Vastitas Borealis, plaine circumpolaire plate avec peu de rochers.Phoenix est dotée d'instruments qui, en analysant la composition du permafrost, sont capables de détecter des molécules notamment de carbone et d'hydrogène, des éléments nécessaires à la vie.Phoenix, dotée aussi d'une caméra, déploiera un bras articulé de 2,35 mètres capable de creuser à une profondeur d'un mètre dans le sol. Un des instruments du bras peut chauffer les échantillons pour détecter des substances volatiles comme l'eau.Les deux robots américains Opportunity et Spirit, qui continuent depuis trois ans à explorer la surface de Mars à l'équateur, ont découvert des indices de la présence passée d'eau.Avec ses deux antennes solaires déployées, Phoenix mesure 5 mètres de largeur sur 1,52 mètre de longueur et pèse 350 kilos, dont 55 kilos d'instruments scientifiques.
Et le site officiel : http://phoenix.lpl.arizona.edu/

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Les choses avancent !
Mars: Phoenix a enfin collecté son premier échantillonIl y a 2 heuresWASHINGTON (AFP) — Les scientifiques américains de la mission Phoenix ont retrouvé le sourire après qu'un instrument de la sonde a finalement collecté mercredi le premier échantillon de sol martien pour commencer les analyses en quête d'eau et de composants organiques.La pelle du bras articulé de Phoenix, qui s'est posé le 25 mai dans l'arctique jusque-là inexploré de la planète rouge, avait bien déposé en fin de semaine dernière sa première moisson du sol martien à l'entrée d'un des instruments.Mais l'échantillon trop granuleux ne pouvait pas entrer dans la chambre d'un des huit micro-fours dit TEGA ("Thermal and Evolved Gas Analyzer") qui peut chauffer les matériaux jusqu'à 1.000 degrés Celsius."Après avoir actionné une septième et dernière fois le vibrateur pour faire tomber des particules à travers le tamis de l'entrée de TEGA, nous avons été surpris de recevoir des données indiquant que le four était plein", a expliqué mercredi, visiblement soulagé, William Boynton, un des chercheurs de la mission."Nous avons actionné le vibrateur plusieurs fois par jour en nous croisant les doigts" pour finir par faire tomber suffisamment de ce sol dans TEGA, a-t-il dit lors d'une conférence de presse.Ce four ne peut être utilisé qu'une fois mais Phoenix en compte huit."Le problème est derrière nous, et demain ou après-demain nous avons bon espoir de pouvoir fermer le four et de commencer les analyses", a-t-il affirmé.Ce processus "prendra environ cinq jours dont les quatre premiers durant lesquels la température sera progressivement augmentée (...) de manière à identifier l'eau et les différents minéraux présents", a expliqué le scientifique.En se décomposant sous l'effet de la chaleur les minéraux libèrent l'eau et le dioxyde de carbone (CO2) avec lesquels ils ont interagi chimiquement dans le passé, a-t-il poursuivi."C'est un dénouement merveilleux avec l'instrument TEGA", a jugé Peter Smith, le responsable scientifique de la mission Phoenix, de l'Université d'Arizona (sud ouest) qui s'exprimait lors de la même conférence de presse.Il a souligné que le sol du permafrost martien paraissait "particulièrement intéressant et très inhabituel".Ce sol est formé d'une fine croûte à la surface qui recouvre un matériau d'apparence sablonneuse. Mais ce sol a aussi tendance à s'agglomérer et à coller. Des portions de l'échantillon déposé dans l'entrée de TEGA adhéraient fortement sur la surface métallique lisse en forme d'entonoir malgré une pente de 45 degrés, a poursuivi Peter Smith.Ce matériau est apparemment doté de propriétés chimiques ou électro-magnétiques particulières qui le rend très différent de ce que l'on a trouvé jusqu'à maintenant sur Mars, a-t-il ajouté."Nous sommes de ce fait très intéressés d'en scruter un échantillon avec le microscope de Phoenix", a souligné l'astrophysicien."Le microscope va nous permettre d'observer l'existence (d'éventuelles) propriétés magnétiques et d'examiner la taille des particules et leur distribution dans ce sol ainsi que leur composition grâce aux différentes couleurs", a-t-il relevé.Selon Peter Smith les premières images du microscope devraient arriver sur la Terre jeudi. Les commandes ont été transmises mercredi à l'instrument, a-t-il précisé. Il faut quinze minutes à un signal radio voyageant à la vitesse de la lumière pour parcourir les quelque 276 millions de kilomètres séparant Mars de la Terre.Ces scientifiques se sont aussi dits très confiants que la sonde trouverait de l'eau gelée sous la surface du sol, deuxième étape de son exploration."La plupart d'entre nous pense que la couche blanche sous la sonde figurant sur les images transmises par Phoenix est de la glace, mais nous devons encore le vérifier", a indiqué Peter Smith.

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Et bien que de péripéties pour pouvoir analyser le 1er échantillon du permafrost martien. Je suis vraiment curieuse de voir de quoi il est composé parce que coller comme ça à la paroi de l'entonnoir, c'est assez bizarre :huh: . Les images prises par le microscope devrait aussi être intéressantes :)Tanis

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Par Jean-Louis SANTINI AFP - il y a 2 heures 10 minutesWASHINGTON (AFP) - Les scientifiques de la mission Phoenix sont désormais certains qu'il y a de la glace près de la surface du sol arctique de Mars sur la base d'images prises par la sonde ces derniers jours."Nous avons trouvé la preuve que nous cherchions, à savoir que ce matériau brillant est bien de la glace d'eau et non pas une autre substance", a déclaré confiant vendredi, Peter Smith, de l'Université d'Arizona (sud-ouest), le responsable scientifique de Phoenix, lors d'une téléconférence de presse.Huit morceaux de matériau blanc brillant, de la taille d'un dé, avaient été photographiés il y a quatre jours dans une tranchée que venait de creuser la pelle du bras robotisé de Phoenix.Or, ils n'étaient plus visibles sur les dernières images du même endroit transmises jeudi par la sonde, a expliqué Mark Lemmon, un des membres de l'équipe scientifiques.Ces matériaux étaient bien de l'eau gelée qui s'est évaporée après avoir été exposée au soleil, a-t-il dit avant d'ajouter: "Nous avons trouvé ce que nous cherchions".Il y avait un débat jusqu'à cette découverte au sein de l'équipe de recherche de Phoenix sur le fait de savoir si ce matériau blanc était de la glace ou du sel."Cette découverte faite grâce aux images est vraiment incroyable, quelque chose de merveilleux", s'est félicité Peter Smith, notant que la surprise a été de découvrir de la glace aussi près de la surface du sol à moins de deux centimètres. Selon lui, Phoenix s'est posée sur un immense glacier.Ces morceaux de matériau blanc avaient été laissés au fond d'une tranchée baptisée "Dodo-Goldilocks" par l'équipe de recherche, que la pelle du bras robotisé de Phoenix avait élargi le 15 juin au vingtième jour martien depuis que la sonde s'est posée dans l'arctique de la planète rouge le 25 mai.La pelle du bras de Phoenix est également tombée jeudi sur une surface très dure en creusant une nouvelle tranchée au milieu d'une forme polygonale du sol dans le site appelé "Wonderland", qui pourrait aussi être de la glace, a indiqué Mark Lemmon.Après avoir tenté trois fois de creuser davantage dans cette couche, le bras s'est immobilisé attendant d'autres instructions, a-t-il ajouté.Le bras est aussi équipé d'un racloir et d'une petite perceuse capables de briser des morceaux de matériau dur pour les analyser dans un des huit petits fours capables de chauffer les échantillons jusqu'à mille degrés Celsius afin d'en déterminer la composition chimique et la présence de molécules organiques.La présence de glace à la surface de Mars n'est pas une nouvelle mais c'est la première fois qu'il est possible d'en observer et, ultérieurement, d'en analyser des échantillons.Depuis les observations et les mesures effectuées en 2002 par l'orbiteur américain Mars Odyssey, les scientifiques savent qu'il y a une énorme calotte glaciaire permanente au pôle nord de Mars.La mission Phoenix, avec son lieu d'atterrissage dans le permafrost de l'arctique martien, a été conçue sur la base de la découverte de Mars Odyssey, afin de creuser le sol pour atteindre la glace.Si l'eau a coulé sur Mars, elle a laissé son empreinte sur les minéraux environnants, et les impuretés détectées dans la glace peuvent donc en dire long sur l'histoire climatique de cette région et de la planète.Mars est actuellement trop froid pour que la glace puisse y exister à l'état liquide, mais il est possible que dans un passé lointain les régions polaires aient connu des températures plus clémentes, supputent les scientifiques.L'eau étant un ingrédient essentiel pour la vie, cette région arctique a peut-être été habitable à un certain moment, ce que cherche à savoir Phoenix en déterminant également avec ses instruments si des éléments organiques y sont présents.

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Irréel ! Voie lactée des rêves, interface entre la vie et la mort ......Est-ce à cela que ressemblera la Terre quand on aura épuisé toutes ses richesses?....Ça me laisse songeuse.....:|

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Je pensais pas que la sonde trouverait de l'eau aussi près de la surface. Je sens qu'on n'est pas au bout de nos surprises avec cette nouvelle mission. J'ai hâte de voir ce que les analyses de cette glace vont donner :)Et la photo est très belle :)Tanis