Posté : lun. 21 janv. 2013 23:42
Beau résumé à vous trois
Déjà que les petites maisons de SFFF ont parfois du mal à s'en sortir, alors si elles sont obligés de brader leurs livres pour que la fnac leur vendent, elles sont fichues :x

Aux Etats-Unis, Amazon exerce en effet une position dominante. Son système de vente directe à prix cassés a tué la concurrence. New York ne compte plus que 30 librairies (y compris celles des grandes chaînes). Dix fois moins que dans ma jeunesse et qu'en France, où, grâce à la loi Lang sur le prix unique, subsistent encore un millier de librairies.
Pas compris.Zaebas a écrit :Tu parle là du marché US en parlant du nombre d'ouvrages vendus qui est en augmentation. C'est bien... MAIS par contre le nombre de titres vendus est en diminution
Le marche evolue avec les technologies (euto-editions, editeurs specialises etc.)l'absence de prix unique comme chez nous force les petites maisons d'éditions à disparaître au profit des gros groupes et donc ils perdent en capacité éditoriale.
Jugement de valeur, hachette n'est ni mieux ni moins bien qu'un autre editeur.C'est bien beau de dire qu'il faut supprimer la loi Lang mais si c'est pour se retrouver avec le groupe Hachette uniquement qui n'édite que ce qu'ils sont sur de voir cartonner, je ne suis pas sûr que la solution soit là.
C'est ton avis, comme certains pense que la fantasy c'est pour les gens bizzares...Donc oui, ils ont plus de lecteurs que les années précédentes, mais si c'est pour tous lire la même soupe ou le même bestseller, je pense que la littérature y perd son âme.
Oui et? Ce n'est pas parce que l'on edite 3* plus de livres que l'on est meilleur ou que les livres sont meilleurs.Les titres sortis par des petits éditeurs peuvent être des vrais perles mais encore faut-il qu'un éditeur veuille bien mettre un copeck dessus parcequ'il y croit. Et au US, si c'est pas dans un carcan précis et calibré pour être sûr de faire un bon gros Best, cela n'est pas édité.
En France 2 groupes detiennent 66% du marche, je ne vois pas en quoi c'est mieux que 6 groupes.Guigz a écrit :il est aussi utile de préciser qu'aux Etats-Unis il y a 6 groupes de type Hachette, c'est à dire super gros et à côté de ça la toute petite édition qui fait un retour en force ces dernières années.
Il existe un nombre quand meme un nombre imporant de maisons d'editions aux US (3400)Zaebas le dit bien, en France le maillage de l'édition comprend beaucoup de petites et moyennes maisons qui peuvent faire rivaliser leur production avec celle des "gros", au moins sur le prix.
Je n'ai pas de soucis avec cette vision. Mais je vois pas en quoi le prix unique empeche cela? Un marche libre evolue au cours du temps, concentration, eclatement, etc. C'est un marche pas une statue hein.Evildeus je t'encourage VRAIMENT à lire L'édition sans éditeurs de Schiffrin, car sa vision très "derrière le rideau" de ces 30 dernières années aux states est hyper éclairante sur le danger représenté par la perte d'indépendance (Random House publiait auparavant des traductions de grands auteurs de renoms, avant que Schiffrin en parte et après son rachat la maison d'édition était forcée de vendre des beaux livres sur Barbie. C'est un exemple parmi d'autres).
Nombre d'unités (de biens donc) vendues en hausse. Mais un nombre de titres différents vendus en baisse.Exemple : avant on vendait 10 A1, 10 B1 et 10 C1 -> 30 unités et 3 titres Maintenant on vend 20 A2 et 20 B2 -> 40 unités et 2 titresEvildeus a écrit :Pas compris.Zaebas a écrit :Tu parle là du marché US en parlant du nombre d'ouvrages vendus qui est en augmentation. C'est bien... MAIS par contre le nombre de titres vendus est en diminution
C'est peut-être son avis mais je ne vois pas comment on peut prétendre le contraire.Donc oui, ils ont plus de lecteurs que les années précédentes, mais si c'est pour tous lire la même soupe ou le même bestseller, je pense que la littérature y perd son âme.
J'ai pris uniquement les éditeurs de taille moyenne.Zaebas a écrit :Comme tu le dis toi même, au US ils n'ont QUE 3400 éditeur, tandis que chez nous nous en avons 10 000.
Il y a relativement 75% de plus d'éditeurs aux US qu'en France vu qu'il y en a plus de 85000. J’en déduit que malgré l’aide de l’état nous ne faisons pas mieux que « l’empire du mal ».Si tu ramène cela au prorata de leur superficie ou de leur population, cela semble ridicule.Je te remercie donc pour abonder dans notre sens d'un point de vue quantitatif sur le nombre d'éditeur.
Un éditeur lorque c'est une société n'est pas une œuvre philanthropique. Je ne vois pas trop en quoi cela te dérange. T’attends tu as ce qu'ils publient des choses qui ne se vendent pas (comme ton livre indonesien) et disparaissent? c'est un peu contradictoire comme commentaire. De plus, toutes les œuvres publiées par hachette ne sont pas des succès, loin de là.Pour ce qui est du qualitatif, il est connu et reconnu qu'un groupe comme Hachette édite peu voir pas de titres "risqués" ou "borderline"Un exemple tout con en littérature étrangère, Hachette publie en grande majorité de la litt anglophone, car c'est ce qui se vend. Par contre pour lire du croate ou de l'indonésien, ce n'est pas vers eux que tu te tournera.
Donc 100% des livres de Hachettes sont des bests ? …. Non ? Ah ?Ce n'est pas un jugement de valeur de dire qu'un gros groupe publie du Best, c'est un fait.
Il y a environ 15% de livres traduits en France, contre 3% aux us. Dans ces 15%, 9% viennent de l’anglais, ce que les américains n’ont pas besoin de traduire. Donc l’écart est du simple au double. Mais la France fait partie de l’Europe, il y a beaucoup plus d’échange, donc ceci ne m’étonne pas.Il sera peut etre plus facile de trouver un livre indonesien traduit, mais est ce que le cout est compense par la le prix de vente? Ou est elle subventionnee d'une maniere ou d'une autre?Par contre, il te faudra des petits éditeurs pour lire ton croate ou ton indonésien, pour l'un tu ira plutôt chez Noir sur Blanc, et l'autre plus chez Picquier.Mais au US, cela n'existe pas ça.Leur taux de traduction ne doit pas dépasser 5% (et encore je parie que je suis large), vois tu ou je veut en venir ?
Je ne sais pas d’où tu sors cela, mes les titres augmentent et meme beaucoup plus fortement qu’en France :Et pour en revenir sur ce que tu n'as pas compris dans mon post précédent, les volumes augmente (le nombre de livre physique), mais les titres diminuent (les références en base de données)
Si tu veux plus d’infoshttp://ptbertram.wordpress.com/2012/04/ ... r-a-shock/In 2010 the number of books produced by traditional publishers rose 5% to 316,480Based on the preliminary figures, the combination of traditional and nontraditional books totaled a projected 3,092,740 in 2010, up 132% from 2009.
Un livre est un bien. Il répond à un marché qui évolue. Si l'éditeur n'évolue pas, il disparait. Tous les éditeurs qui se sont créés peuvent disparaitre. Je rappelle que 50% des nouvelles sociétés disparaissent après 2 ans de façon générale. Je ne vois pas pourquoi il faudrait sacralise l’éditeur ou tout autre domaine. De plus, vous ne me prouver pas en quoi un marché libre veut dire qu’il n’existera plus que quelques éditeurs. Jusqu’à preuve du contraire, 2 tiers du marche français est détenu par 2 sociétés. Cela vous choque qu’il y en ait 6 aux US mais pas 2 en France ? Les bigs 6 détiennent moins de 50% de marche et voir leur part diminue au cours du temps. Mais bon, je suppose qu’ici c’est le paradis et là-bas l’enfer.Nariel a écrit :Si on suit ta logique Evildeus, qu'il faut un livre moins cher (alors que rappelons qu'avec les prix actuels, la plupart des auteurs n'en vivent pas ou difficilement, que beaucoup d'éditeurs rajoutent de leur poche pour financer leur maison d'édition), que c'est pas grave si on coule quelques maisons au passage... qui va produire les livres ? Qui va corriger les livres ? les distribuer et les promouvoir ? Et surtout, si les auteurs n'ont plus les moyens de se payer un tiers temps, qui va les écrire ?Ce n'est même pas une question de marché à ce stade... Alors si on rentre dans le marché, c'est encore pire !
Ou ai-je dis que je voulais un monopole. J'ai dis que je voulais un marche libre. Pour le rest, et bien, qui vivra verra sur le nombre d'editeur qui restera. Je n'en sais rien. Vous non plus.Zaebas : tout à fait d'accord avec toi =) Est-ce qu'on aurait trouvé Gagner la Guerre ou Chien du Heaume chez un très gros éditeur ? (parce que si Brage, Mnémos et les Moutons sont imposants dans le monde de l'édition SFFF, ils sont au final petits par rapport aux groupes !)La diversité des éditeurs permet non seulement de la qualité mais surtout que tous les lecteurs y trouvent leur compte. Si l'on garde seulement les grands groupes comme n'y verrait pas d'inconvénient Evildeus, beaucoup de lecteurs seraient lésés !
Ce n'est pas le cas, donc...Atanaheim a écrit :Nombre d'unités (de biens donc) vendues en hausse. Mais un nombre de titres différents vendus en baisse.Exemple : avant on vendait 10 A1, 10 B1 et 10 C1 -> 30 unités et 3 titres Maintenant on vend 20 A2 et 20 B2 -> 40 unités et 2 titresEvildeus a écrit :Pas compris.Zaebas a écrit :Tu parle là du marché US en parlant du nombre d'ouvrages vendus qui est en augmentation. C'est bien... MAIS par contre le nombre de titres vendus est en diminution
Je ne sais pas, encore faut il lire non? Apres, dire qu'un best seller = un autre best seller me semble un peu deructeur non?Il y a un certain nombre de personnes qui se plaignent du traitement de la Fantasy, mais si ces memes personnes font la meme chose sur le mainstream, je ne vois pas de quoi ils se plaignent.Gillossen a écrit :C'est peut-être son avis mais je ne vois pas comment on peut prétendre le contraire.Donc oui, ils ont plus de lecteurs que les années précédentes, mais si c'est pour tous lire la même soupe ou le même bestseller, je pense que la littérature y perd son âme.Si on lit tous la même chose, à quoi bon avoir des prix bas pour des livres interchangeables ?
Je pense que la masse lira (et lit car c'est déjà le cas, le phénomène prendra de l'ampleur toute proportion gardée) la même chose, mais qu'il y aura toujours des gens voulant lire autre chose (c'est dans la nature humaine), certains juste pour se démarquer, d'autre car ils en auront marre du formatage que cela procure, et d'autre encore car ils auront tout simplement des goûts différents. Après le soucis c'est que si ils arrivent sous une certaine masse critique, ils ne seront pas intéressant commercialement et donc on risque de ne rien leur proposer. Maintenant je suis plutôt optimiste sur ce point, car les accès à la diffusion étant de plus en plus facile je pense qu'ils trouveront toujours de quoi lire. (c'est mon côté optimiste qui voit toujours le verre à moitié plein ;-) ).Gillossen a écrit :C'est peut-être son avis mais je ne vois pas comment on peut prétendre le contraire.Donc oui, ils ont plus de lecteurs que les années précédentes, mais si c'est pour tous lire la même soupe ou le même bestseller, je pense que la littérature y perd son âme.Si on lit tous la même chose, à quoi bon avoir des prix bas pour des livres interchangeables ?
Oui mais c'est dans notre nature de toujours vouloir refaire le monde donc ça nous permet d'échanger des idées c'est sympa ^^maintenant je m’appelle madame Irma vous pouvez me faire confiance :-P, je prends chèque carte bleues ou liquide (ou livresEvildeus a écrit :... Nul ne le sait.