d_bruno a écrit :En fait je me demande si les éditeur ne devraient pas juste évoluer. Les auteurs qui ont connu vraiment du succès n'auront bientôt plus besoin de maison d'édition (je ne dis qu'ils produiront des livres de qualité égale, mais ils pourront se reposer sur leur renommé) et diffuser du livre numérique est extrêmement facile. C'est un risque important pour les maisons d'édition qui se servent de ces têtes de gondole pour prendre des risques avec des auteurs moins connu (et prendre quelques bénef, ce qui est normal, ils sont avant tout là pour gagner de l'argent quoi qu'on en dise... et c'est plutôt sein si on veut qu'ils continuent à exister).[
C'est un risque c'est sûr... Surtout que certains gros sites marchands débauchent des auteurs, avec à la clé des droits d'auteurs plus importants. Après, il faudrait pour cela que le marché du numérique explose. On va bien voir.
Ensuite la publication de livre étant extrêmement facile (même pour des gens n'aillant jamais réussi à se faire éditer), le besoin de filtrer et répertorier existe toujours ils peuvent devenir critique sur ce qui sort et se faire rémunérer pour ça ()directement ou indirectement via pub etc...), mais ils peuvent très bien développer des services auprès de ces auteurs (services de conseil que l'auteur suivra ou pas par exemple), pour la distribution il peuvent éventuellement proposer des compléments pour proposer des services de diffusion et facturer en fonctions des risque au cas par cas, par exemple un auteur déjà connu dont le livre les a convaincu paiera moins cher voir rien du tout, un auteur plus risqué devra financer une parti.
Je veux bien que tu développes, j'avoue que je saisis une partie de ce que tu veux dire, mais pas tout.
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Je suis persuadé que les maison d'éditions peuvent très bien évoluer (si elles sont réellement ouverte à cette transformation et pas trop frileuses), ce qui m'inquiète un peu plus c'est pour les librairies.
Laissez aussi le temps aux éditeurs. L'édition évolue. Peut-être pas assez vite aux goûts de certains, mais elle évolue. D'ici deux-trois ans, tout le monde ou presque fera du numérique. Ou pas d'ailleurs, cela peut-être un choix. Et je ne vois pas ce qui nous permettre de dire qu'ils ont tort.
Il y aura toujours des gens préférant le livre papier. Mais je pense que la proportion de ces gens va vraiment diminuer dans l'avenir surtout avec la très grande diffusion de tablettes et liseuses qui a commencé). Le marché qui va prendre le plus cher sera surement l'édition de poche qui a mon avis rentre directement en concurrence avec le livre numérique. Le broché aussi va prendre cher, mais surement dans une moindre mesure car il y a le côté livre que je met dans ma bibliothèque qui va atténuer. ça n'aura pas trop d'impact sur les beaux livres jusqu'au moment ou les livres numériques apporteront vraiment du contenu dynamique de qualité avec de très bonnes IHM, là ils auront du soucis à se faire car du contenu pouvant se mettre à jour et de très bonne qualité...
Pour le moment, on s'en sait rien. Le poche va très bien. Le broché beaucoup moins. Le problème, c'est que dans une niche comme la nôtre, c'est le broché qui permet de rentabiliser des projets et de faire des sous (moins pour les mettre sur un compte en Suisse que pour éditer des projets plus risqués financièrement). Si le grand format continue de baisser, il va vraiment être difficile de poursuivre des traductions...Moi, dans un premier temps, je pense que le numérique va toucher le livre scolaire, le fond et l'auto-édition. Mais je dis ça, je me trompe peut-être carrément.Zedd