Un jour, j'arriverai à voir ce film. Quand j'aurai oublié Raiponce, par exemple. Parce que là, j'ai loupé le début, je l'ai pris en cours de route, et vraiment, les personnages, le cheval, les voix, les dialogues, les blagues, tout m'a paru copié-collé de
Raiponce avec une couche de neige par-dessus. Les couleurs avaient l'air assez criardes et le tout moins beau que dans
Raiponce, d'ailleurs. Et l'animation est aussi gesticulée que dans les derniers Disney en 2D. Et bien sûr il a fallu que j'arrive peu avant
Libérée, délivrée, où je me suis rendu compte que la VO (car on pouvait basculer sur la VO, ce qui était chouette car les voix de la VF sont absurdement plus aiguës que celles de la VO) n'était pas parfaite non plus puisque dans la VO la chanteuse beugle vraiment au moment du refrain (ou alors c'était la fatigue qui abaissait mon seuil de tolérance auditive). Du coup je n'ai pas tenu. Pardon aux familles. Je réessaierai, promis. Mais là, vraiment, j'ai dû passer à côté de ce qui a fait le succès de ce film.Au passage, je trouve dommage que le titre français ait été
La Reine des neiges, qui donne l'impression d'une adaptation du (très beau) conte d'Andersen, alors que le titre original,
Frozen, ne prétend pas l'être, puisque l'histoire n'a pas l'air d'avoir grand-chose à voir (de mémoire, dans le conte d'origine, il y a un frère et une soeur plutôt que deux soeurs, et aucune séquence du type "Spiderman découvre ses pouvoirs mais avec de la glace à la place des toiles d'araignée").Edit : Au fait, pour les fans de la chanson, il y a
une adaptation en grec ancien (avec de vraies paroles et tout, et même un clip) faite par des étudiants en Lettres classiques de Nouvelle-Zélande (si, si).