Brent Weeks, s'apercevant de ce qu'il a écritBordel de m@! cette trilogie quand j'y repense c'est vraiment du caca ! :tetemur:Oui j'ai fini la trilogie, oui je suis énervé parce que oui j'ai trouvé ça au final très nul, le dernier tome remportant à mon avis la palme de la nazitude sur la totalité des plans.Je ne sais même pas par où commencer. Bon, le 2e tome. Alors ça partait déjà plutôt bof déjà avec Kylar qui possède décidément la maturité d'un gamin de 12 ans et qui pendant 200 pages se dit que finalement une vie pourrie avec une ingénue qui ne veut pas coucher avec lui malgré tous ses efforts désespérés c'est quand même le summum du hype et puis ils ont même un enfant à charge, vie fantastique.Il reste alors 500 pages et déjà je trouve que l'auteur se fiche clairement de moi à vouloir me faire croire que finalement non, Kylar va rester un apothicaire (*clin d'oeil de l'auteur* "Regarde comme Kylar est doué pour ça !") et qu'il s'agit donc là de 600 pages d'histoire sur comment Kylar va réussir à mélanger de l'herbe des prairies avec du basilic.Finalement, l'histoire commence à s'embrayer un poil avec le personnage de Vi et de Jarl, manque de bol,
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Jarl ne reste pas longtemps
et Kylar reprend (at last !) la route.Alors, les personnages. Ben il y a un peu plus que dans le tome 1, mais manque de bol, Weeks semble avoir du mal à véritablement les faire s'incarner. Chaque personnage possède un ou deux traits (Elene est croyante et vierge, Jarl est gentil et homo, Kylar est cool et puceau, Garoth Ursuul est très méchant et très pervers, etc.). On passe donc d'un personnage à l'autre sans avoir véritablement le temps de s'attacher à eux. Le méchant de l'histoire est d'ailleurs tellement caricatural qu'il est très difficile à supporter.Bon, mon exemple précédent amène le suivant, Weeks semble éprouver une grande fascination pour le sexe.La sexualité de chaque personnage est connue et rappelée environ toutes les 2 ou 3 pages histoire de bien insister dessus pour montrer à quel point cela revêt une importance
CAPITALE pour le récit (en fait, ça n'en a pas vraiment, mais passons.).Et donc ici, nous avons un certain puritanisme qui vient toucher le récit de plein fouet, avec Elene, très très chiante, très très inutile, mais surtout très très vierge ! Et en vertu de cette qualité elle incarne donc la douceur, la bonté et l'innocence. A l'opposé, Vi, qui n'est plus du tout vierge (et dont le côté un peu badass est atténué par le fait que son principal problème est qu'elle tombe amoureuse de Kylar) est un peu une whore mais ça passe parce qu'elle a été abusée sexuellement la plupart du temps, elle a pas pris de plaisir à faire l'amour, donc l'honneur est sauf, le personnage peut encore être sauvé.Vous voulez d'autres exemples ? Jarl est homo, le récit te fait comprendre que c'est pas trop de sa faute et qu'il le fait surtout pour se protéger. Kylar est puceau, il veut coucher avec Elene mais il respecte beaucoup trop son engagement religieux à elle (qui est bien entendu de rester vierge jusqu'au mariage hein, narmol) pour la convaincre du contraire.L'intrigue à présent ! Aaaah, bah c'est plutôt nul. Le nouveau méchant (qui fait des trucs de méchant comme transformer des femmes en statues) créé des trucs de méchant comme des nouvelles créatures méchantes et ramène sa déesse méchante jusqu'à Cénaria. En parlant de cette déesse, rarement personnage/entité aura été aussi vaporeux dans son traitement (hormis pendant l'attaque du fort avec Solon, même si on a beaucoup de mal à comprendre comment
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font Solon et Dorian pour survivre
. On ne sait jamais vraiment où est Khali, ni dans quoi elle pourrait se trouver. Parfois les personnages sentent sa présence toute proche, mais ça va généralement, c'est pas trop dérangeant, juste ça pue un peu. La fin, bon bah fantasy classique le retour
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Grosse bataille, gros monstres, gros duels avec les assassins et le super méchant, ça barde de partout.
.A la fin, que dire de ce tome ? Plutôt nul, oui. Weeks tente maladroitement d'ajouter de la profondeur à son récit mais cela commence progressivement à s'étirer dans des directions dont on a du mal à comprendre en quoi cela peut bien nous interesser. Mais passons au tome 3
Au Delà des Ombres, au delà de ma patience ouais... :giveup:Alors, alors. Bon, et bien vous prenez les défauts des deux premiers tome et vous les magnifiez pendant 600 pages. Voilà.L'histoire s'étend
CONSIDERABLEMENT, oui. Mais malheureusement n'est pas Erikson ou Martin qui veut et les différentes intrigues et sous-intrigues sont
TOUTES sous-exploitées, si bien qu'il devient très difficile pour le lecteur de se passionner véritablement pour un récit qui donne la furieuse impression de partir dans tous les sens.Beaucoup plus de cheminements différents dit beaucoup plus de personnages. Et une fois de plus c'est un échec cruel pour Brent Weeks qui continuer à utiliser sa techniq e d'ébauchage de personnage sans ajouter aucune profondeur ni tenter de donner un peu de vie à ceux-ci. On sent d'ailleurs que la multiplication des points de vue à fait beaucoup, beaucoup de mal à certains personnages car il y en a qui disparaissent quasi-complètement (Ully, et quelque part heureusement vu son utilité), d'autres qui changent complètement de voie, comme ça (Vi,
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qui arrête d'être assassin pour devenir magicienne, une meilleure mutuelle surement...,
Feir qui cherche une épée) ou d'autres encore dont... on a rien à faire (Solon dont la storyline ne sert à rien sauf à la fin en guise de deus ex machina).Les personnages ont toujours autant de mal avec leur sexualité, mais heureusement le mariage arrive et là, là, là on peut enfin avoir du sex legal ! ... Et donc ces intrigues alors. Donc là on sans aucun doute le bon exemple d'un auteur un peu perdu dans son histoire et de son éditeur un peu pressé de publier et qui va donc se gratter plutôt que de prendre le temps d'aider son poulain à ratiboiser un peu son intrigue qui se veut dense pour pas grand chose.C'est tellement le bordel que le lecteur a du mal (en tout cas moi j'ai eu du mal) à suivre. Exemple flagrant. On nous bassine avec le Bois d'Ezra, bois méga inviolable de la mort, impossible d'y entrer, tous ceux qui l'approchent meurent, une armée de 5000 hommes qui tente d'y pénétrer y meurt (!!) et Feir y entre tranquilou bilou, profite d'un gap dans l'histoire pour éviter de nous dire comment il a fait pour y rentrer et resort avec une garde d'épée (à la base il allait chercher l'épée, c'est sans doute pour nous montrer que c'était quand même un peu dur cette mission suicide alors il a pas toute l'épée quoi). Bon et puis sinon Kylar décide aussi à un moment d'aller dans ce bois et profite lui aussi d'un gap dans l'histoire pour ne pas nous raconter comment il a fait. Il y va, il y sort et tout le monde reprend son chemin.Et la fin, la fin...Ben c'est un peu comme la fin du tome 2, mais en pire
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GROOOOOOOOOSSE BATAILLE DE LA MOOOOOORT !
. Tous les gentils sont réunis par la force du
deus ex machina destin, Solon débarque comme une fleur au moment pile ou il faut pour faire le seul truc utile de sa storyline, tout le monde se bat et c'est super impressionnant ! Enfin, dans l'esprit de Weeks ça doit surement l'être parce qu'il n'arrête pas pendant tout ce tome d'insister TRES lourdement sur les effectifs des différentes armées et des différents monstres histoire qu'on comprenne bien que ya plein de personnes sur le champ de bataille. La palme revenant à l'inutile armée des kruls et à leur dispositif mathématique sans cesse rabâché (200 kruls normaux font un super krul, 13 super kruls font 1 Mega krul, 25 Mega krul font un Omni krul, etc. Je n'exagère même pas...).Et finally, à la fin, c'est bien entendu
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le pouvoir de l'amour qui l'emporte, car oui, Elene est marié et donc n'est plus vierge et donc enceinte et donc elle est tellement super gentille qu'elle terrasse la déesse inutile et créé plein de fleurs et un ciel bleu à la place. Bon, elle meurt au passage, heureusement d'ailleurs.
Bref, voilà pour cette critique, il fallait que ça sorte je crois et j'espère qu'elle sera lue ^_^Brent Weeks c'est nul, vraiment. Si vous voulez essayer malgré tout arrêtez vous au 1er tome. En le lisant je repensais aux effets de mode et je pense que L'ange de la Nuit en fut un à sa sortie. Au final je pense que passé cet effet, le soufflé est en train de retomber, du moins je l'espère et qu'on commence à se rendre compte à quel point cette trilogie est presque une demi-imposture (ces propos n'engagent que moi).Nul, nul, nul, caca, ne lisez pas ça, il y a plein d'autres très bons bouquins ! :ph34r:Le Choix des Ombres : 4/10Au delà des Ombres : 3/10