Préferez-vous lire plutot

des nouvelles
Nombre total de votes : 7 (3%)
des romans
Nombre total de votes : 47 (21%)
des cycles
Nombre total de votes : 141 (64%)
ou encore plus long : Jordan
Nombre total de votes : 27 (12%)
Nombre total de votes : 222

281
Très jolie lettre de RJ. On peut voir que déjà depuis de nombreuses années il avait déjà cette idée des cycles longs, et il a su y rester fidèle... jusqu'au bout. Chapeau.

282
Cette lettre prouve en tous cas que Jordan et Martin sont dans un même bateau et qu'il n'est pas question de les opposer :-) . En plus, je crois que le "blurb" (quel joli mot, très évocateur :D ) de Jordan avait été un coup de pouce assez important pour Martin, à l'époque pour vendre son 1er tome :) .

283
J'ai voté romans, sans pour autant me couper des cycles.Si j'aime un personnage (ou plusieurs), j'aime les suivre pendant un moment. La frustration arrive lorsqu'il y a plusieurs années entre deux tomes et la série n'est pas terminée. Alors je ne tente même pas de lire le premier tome de peur d'aimer. Quand j'ai un coup de cœur, il me faut tous les volumes à portée de main.

284
Je lis de la Fantasy de manière occasionnelle depuis lonnnnnngtemps et personnellement je fuis les cycles trop long comme la peste. Pour moi la plupart du temps c'est du délayage et de l'exploitation sur la longueurs de trop peu de bonnes idées. Donc j'aime bien nouvelles, romans et trilogies. Ou alors des romans indépendants qui exploitent le même univers, est une approche que j'apprécie assez. (Mieville et Nouvelle Crobuzon)Exception faite du Trône de fer mais pour moi on est plus dans la technique du feuilleton que du cycle de fantasy.

286
pour ma part j'aime pas trop les romans isolés... j'aime les gros pavés, les séries fleuves ... j'aime me plonger dans un univers, j'aime retrouver et voir évoluer des personnages... c'est aussi pour ça que que j'aime les séries TV et que la plupart de mes films préférés sont longs ou avec des suites... et il se trouve qu'en fantasy (et SF) on trouve pas mal de ce format et c'est aussi pour cela que j'en lis. Un roman isolé de 250 pages cela ne me donne pas envie. La trilogie c'est un peu couper la poire en 2 satisfaire les gens comme moi et ceux qui n'aiment pas les histoires à rallonge. et aussi parce que l'éditeur prend moins de risques ... par les temps qui court ce n'est pas anodin, non ?

287
Wow. L'article est marrant. Il explique rien au final...Je m'aperçois que je suis l'exact inverse de Karine des Chats. J'adore l'écriture efficace. Je préfère les écrivains qui laissent travailler mon imagination en donnant deux trois lignes directrices, plutôt que ceux qui m'abreuvent de détails en pensant déjà à leurs futures adaptations cinéma. Mon format favori est la nouvelle, et si un univers doit être étendu, je préfère largement les bouquins uniques dans un univers connu, genre le disque-monde ; plutôt que les immenses odyssées dans un monde bancal, genre Harry Potter. Alors les trilogies, j'y vais à reculons...

289
muscardin a écrit :Wow. L'article est marrant. Il explique rien au final...
Exactement ce à quoi j'ai pensé une fois terminé. La lecture de l'article a cependant été très agréable, merci pour la traduction :)Et je me dis aussi que, si l'auteur a été incapable de vraiment expliquer le comment du pourquoi autrement qu'en donnant des pistes ici et là... c'est peut-être parce que c'est inexplicable justement ?Pour mon cas personnel, le format de trilogie me laisse complètement indifférent.Je veux dire, qu'est-ce que je m'en fiche si la série que je lis et qui me plaît ne comporte qu'un tome, ou trois, ou une dizaine ? Une série fleuve ne me fait pas peur, ni le format one-shot ou nouvelle, même si j'ai une légère préférence quand ça dure. Tout simplement parce que cela permet de passer plus de temps aux côtés de personnages et dans un univers que l'on a aimé. Mais encore faut-il que ça dure pour de bonnes raisons et non pas pour le simple fait de durer en lui-même...Ainsi, si une histoire se retrouve vendue au format trilogie, à cause de sa longueur, ou des caractéristiques de son histoire, du format, ou que sais-je, peu importe, c'est très bien.Si un diptyque ou une tétralogie se retrouvent rallongée ou raccourcie, que ce soit du fait de l'auteur lui-même ou de l'éditeur, pour coller au format trilogie, là je dis que ça mérite pinage.Si on commence une histoire en se disant "tiens, je vais écrire une trilogie" ou un éditeur se dit "tiens, faut qu'on trouve une trilogie à publier" (j'exagère volontairement le propos), là je dis que ça mérite aussi pinage. C'est, selon un avis qui n'engage que moi, du n'importe quoi.Pour finir, je me demande juste si la dominance de la trilogie et le formatage auxquels certains auteurs et éditeurs pourraient inconsciemment ou consciemment se plier n'aide pas malheureusement au décréditement du genre Fantasy :/

291
Le truc avec les cycles longs, et dans une moindre mesure les trilogies, c'est la différence enter s'attaquer à une série finie ou une en cours.Le rapport à l'oeuvre n'est pas le même, même pour une même série !

292
Toute oeuvre devrait être pensée pour tenir dans un seul roman : savoir évoquer, suggérer et donner un grand impact aux idées clés grâce à des coupes bien pensées. Hélas certains éditeurs peuvent pousser à la roue pour "X-logiser" , là où il faudrait pousser l'écrivain dans ses retranchements... combien de Robin Hobb sont passés à côté du chef d'oeuvre par la complaisance des éditeurs ?Hélas la tentation est grande de proposer un monde plutôt qu'un roman, un monde qu'il faudra toujours plus décrire.

293
Bof moi le format m'importe peu (sauf pour le prix !)Tant que l'histoire me botte ! Je n'ai trouvé ni la belgariade/Mallorée trop longues , ni Wastburg trop court par exemple...

294
Question compliquée : Quand l'univers est riche, le style agréable, les personnages attachants et le récit palpitant j'aurais tendance à dire que plus c'est long, meilleur c'est ! D'ailleurs j'ai appris un nouvel anglicisme littéraire : le "page turner". Dans ces conditions peu m'importe la taille du livre ou la longueur des séries, c'est que du bonheur. Mais force est de constater que beaucoup de séries s'essoufflent : l'intrigue devient artificielle, les rebondissements tombent à plat, une nouvelle quête commence alors que l'histoire semblait s'être terminée, ça tourne en rond...Personnellement, j'aime quand un auteur sait mettre un point final à un récit avec une belle fin bien amenée et qui nous laisse, là, coi, la bouche ouverte alors qu'on tourne la dernière page. Et qu'on se dit : "alors là OK chapeau, bien vu M. l'auteur". Un exemple de série bien amenée au bout : Les Portes de la Mort de Weis & Hickman.Mais en BD il y a exactement le même problème et les raisons économiques de poursuite des séries sont encore plus flagrantes, avec les suites à rallonge, les spin-off, etc...

295
Councilman Yoda a écrit :Toute oeuvre devrait être pensée pour tenir dans un seul roman : savoir évoquer, suggérer et donner un grand impact aux idées clés grâce à des coupes bien pensées. Hélas certains éditeurs peuvent pousser à la roue pour "X-logiser" , là où il faudrait pousser l'écrivain dans ses retranchements... combien de Robin Hobb sont passés à côté du chef d'oeuvre par la complaisance des éditeurs ?Hélas la tentation est grande de proposer un monde plutôt qu'un roman, un monde qu'il faudra toujours plus décrire.
Même si de nombreuses séries ne souffriraient pas d'une bonne coupe par-ci par-là, je ne pense pas que toutes les intrigues tiennent dans un roman, ou alors, au risque de les écorner. A certaines, il leur faut le temps de se développer, de prendre de l'ampleur. Le tout est de bien doser pour ne pas créer un creux je suppose. A d'autres idées, un roman seul suffit, tranchant, net, percutant, mais toutes les histoires ne se prêtent pas à ce rythme et à cette manière de raconter.

297
muscardin a écrit :Wow. L'article est marrant. Il explique rien au final...Je m'aperçois que je suis l'exact inverse de Karine des Chats. J'adore l'écriture efficace. .
pardon mais pavé ne signifie pas forcément logorrhée verbale... La preuve avec le dernier Pevel dont certains ont dit sur le forum qu'ils trouvaient que cela manquait de description, perso je n'ai pas eu ce manque...

298
Karine des chats a écrit :
muscardin a écrit :Wow. L'article est marrant. Il explique rien au final...Je m'aperçois que je suis l'exact inverse de Karine des Chats. J'adore l'écriture efficace. .
pardon mais pavé ne signifie pas forcément logorrhée verbale... La preuve avec le dernier Pevel dont certains ont dit sur le forum qu'ils trouvaient que cela manquait de description, perso je n'ai pas eu ce manque...
Bien sur. C'est le souci de la généralisation, on trouve toujours des exceptions.Statistiquement, il est quand même logique de trouver plus de "loghorrée verbale" (scripturale ?) dans un format long que dans un cours. Et comme, économiquement, les éditeurs pousseront toujours vers un peu plus, la tendance longue se retrouve forcément mise en avant.

299
Le nombre de livres d'un ensemble cohérent, ça peut changer avec une édition "intégrale" ou un redécoupage.Si l'article propose le rythme tertiaire pour son équilibre naturel (les musiciens me comprendront), les drames en trois actes du théâtre, il n'en reste pas moins que la longueur générale d'une histoire peut tenir à peu de choses.Si le monde est connu, ou que l'on peut connaître par ailleurs, point n'est besoin de longues descriptions ("machin va à Londres, prend tel métro et arrive au pays des fées" //"machin traverse Dol Dinen, contourne Iorbar et arrive au pays des fées") : dans un cas, il y a moyen de se faire une idée des lieux, époques, personnages sans avoir besoin de l'expliquer en parallèle à l'histoire.Si l'auteur d'un monde fictif veut épargner les notes de bas de page ou des paragraphes descriptifs, il peut lancer son lecteur dans le vif, au risque de le priver de repères.Si l'auteur d'un monde fictif donne trop d'informations pour donner des repères, il risque de ralentir son récit et de décourager certains lecteurs.Puisqu'il est cité, je développe l'exemple de Tolkien : en écrivant le Hobbit en 1937, il parle de lieux et de personnages avec une simple évocation, comme s'ils étaient bien connus par les protagonistes.Le lecteur -anglais- attendra 1955 et 1977 pour avoir certaines réponses (18 ans pour savoir qui est Azog, 40 ans pour savoir qui était le premier possesseur de Glamdring). Monde riche mais qui a tardé à se découvrir, le Hobbit aurait été surchargé si toutes les questions avaient trouvées leur explication au fil de l'histoire.Et encore, même dans un monde fictif, le narrateur n'est pas toujours omniscient.

300
Effectivement, Foradan, tout est affaire de rythme mais également de structure. Depuis la grèce antique, et y compris en passant par le monomyth de Joseph Campbell, on a pas trouvé mieux que les fameux 3 actes. Chaque roman doit donc être un stand-alone mais qui doit faire sens avec le roman suivant ou précédent.Par ailleurs, j'aime souvent écrire avec le principe un peu réducteur mais très utile de "1 page = 1 minute".Cela oblige souvent à tailler dans les longues descriptions et autres logorrhées.