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Posté : ven. 22 avr. 2011 22:42
par Suzanne
Une petite question...J'ai commencé la Belgariade il y a quelques semaines. Le premier tome m'avait bien emballée, et j'ai enchaîné avec les deux suivants. Mais j'ai vite été fatiguée du système "on voyage d'un point A à un point B" (et puis je terminais le Secret de Ji qui reprend le même schéma avec les voyages) alors j'ai arrêté. Cependant j'apprécie le style d'Eddings.Est-ce que les deux derniers tomes valent la peine d'être repris (niveau emballement de l'histoire) ou est-ce qu'ils reprennent le même principe?

Posté : sam. 23 avr. 2011 00:01
par Melizenn
C'est exactement pareil, désolée. Cependant, c'est légèrement plus "on fait la guerre" dans le dernier, si je me souviens bien. Prend une (longue) pause et reviens-y plus tard! Ce serait dommage de se priver d'un auteur qu'on aime bien.

Posté : sam. 23 avr. 2011 01:20
par Coeurdechene
Si tu veux du Eddings bien sympa mais moins balade, ou en tout cas sur du moins long terme, je te conseille très fortement le dyptique "La Rédemption d'Althalus".C'est très fun, on rigole et on se prend pas la tête. Personnellement, j'adore !

Posté : sam. 23 avr. 2011 08:57
par Zakath Nath
Euh, personnellement, je déconseillerais Althalus! Enfin, peut-être que si on n'a pas encore beaucoup lu Eddings avant ça passe, mais sinon, c'est vraiment du réchauffé de réchauffé, avec un monde et des personnages moins complexes que dans les séries avec Garion ou Émouchet (et j'en entend penser: c'est dire!).Et il y a de toute façon toujours ce côté balade chez Eddings. Le début est plutôt amusant et réussi, et promet quelque chose d'un peu plus original que d'habitude et finalement, non. Quitte à prendre quelque chose de plus court que la Belgariade, donc avec moins de voyage, autant choisir La Trilogie des Joyaux, à mon avis.

Posté : sam. 23 avr. 2011 15:05
par Melizenn
Moi, en général, je déconseille tout Eddings sauf la Belgariade et la Mallorée!

Posté : sam. 23 avr. 2011 21:55
par belgarion
Eddings assume avec sa femme son statut de fantasy épique classique. Ce n'est pas pour l'originalité de ses écrits qu'on l'apprécie mais pour ses personnages charismatiques, ses mondes méticuleux, l'humour sous-jacent, et l'aspect épique de ses aventures. Pour althalus, si on débute la lecture en se disant que c'est un diptyque sans prétention mais pour passer un bon moment ça passe tout seul. En effet, les personnages d'althalus et de la déesse sont très amusants à suivre en dépit du manque d'originalité des aventures. Ce n'est pas le meilleur Eddings, mais le livre est malgré tout très agréable. :)

Posté : dim. 24 avr. 2011 14:41
par Gillossen
Si certains veulent relancer le débat sur Althalus... :)/viewtopic.php?t=5307Autant utiliser le sujet dédié. ;)

Posté : lun. 2 mai 2011 22:48
par Suzanne
D'accord merci pour vos réponses!Du coup je vais attendre un peu avant de retenter Eddings, peut-être avec la trilogie des joyaux ou en terminant la Belgariade suivant mon état d'esprit.

Posté : sam. 8 oct. 2011 17:39
par Malta
Je viens de finir le 1er tome de La Belgariade, le 1er Eddings que je lis, et s'il ne m'a pas marqué au plus haut point, j'ai trouvé que c'était une lecture sympa, le style est agréable, l'histoire est intéressante, bien que peut être un chouïa prévisible. La plupart des personnages sont vraiment attachants, mais j'ai du mal avec certains d'entre eux et leurs réactions, ce qui gâche un peu la lecture (du genre Garion et Pol).Sinon le monde créé m'a l'air très riche, ce que j'apprécie beaucoup.Enfin bon, c'est dur de se faire un avis sur un tome, mais pour l'instant cette lecture me plait assez, sans me faire sauter au plafond non plus ^^

Posté : dim. 9 oct. 2011 16:19
par Coeurdechene
Tiens, c'est vrai que j'ai pas posté ici...Je me suis refait les deux séries (que je considère comme un seul cycle, personnellement) au mois d'août et j'ai fait une petite chronique de la première pentalogie...
Coeurdechene a écrit :Garion est garçon de ferme chez Faldor. Et cet état lui convient très bien.Il pense très fortement finir sa vie avec la jolie Zubrette au milieu des balles de foin, mais le destin est un sacré enquiquineur.Voila que du jour au lendemain, Garion se retrouve sur les routes avec ce vieux conteur que tout le monde semble craindre et prendre pour Belgarath, le Sorcier le plus puissant (et accessoirement le plus vieux) du monde.Et la cuisinière de Faldor, celle qu'il appelait affectueusement Tante Pol, semble être Polgara la Sorcière, une femme hors du commun et fille de Belgarath.Décidément, tout va mal.Et ça ne fait qu'empirer lorsqu'il rencontre Silk, un petit homme au visage de fouine et Barak, une sorte de géant des provinces du nord. Et leur troupe ne fait que grossir tandis que la vérité lui apparaît :Le sort du monde repose sur ses frêles épaules.Mais que peut faire un simple garçon de ferme, tout juste bon à récurer les casseroles en cuisine et étaler les bottes de foin avec les demoiselles face à la nation Murgo tout entière et à leur terrible dieu défiguré Kal Torak ?S'enfuir et mourir... Ou mettre toutes les chances de son côté et grandir, assumer le rôle qui est lui dévolu depuis la nuit des temps ?Fichues prophéties...Dans le milieu des mondes imaginaires, on ne présente plus le couple Eddings, auteurs de nombreux romans qui ont façonné tout un pan de l'Héroïc-Fantasy et dont l'influence sur les générations futures n'est sans doute pas moindre que celle de leurs aînés. Longtemps annoncé comme le seul auteur de ses histoires, David Eddings reconnaît en 1995 la participation essentielle de sa femme dans son écriture. Il s'agissait de toute façon de "l'un des secrets les moins bien gardés de la fiction contemporaine". Et si lui est à l'origine des histoires, le lecteur doit à Leigh la cohérence des décors et du cadre des histoires, la majorité des personnages féminins et les chutes incisives. Ce qui n'est pas anodin et contribue énormément au plaisir de lecture de leurs ouvrage.Mais qu'est-ce que La Belgariade ?Il s'agit d'un cycle de romans en cinq "Chants" narrant les aventures de Garion, simple valet de ferme appelé à une grande destinée. Le pitch est extrêmement simple, et pour être honnête, le cycle n'est pas tant apprécié pour la profondeur de l'histoire que pour le talent de conteur des auteurs et leur humour. A cause du jeu du destin et de Prophéties nébuleuses quant à l'avenir du monde, Garion et son petit groupe va parcourir tout le continent dans une sorte de gigantesque voyage initiatique. Les rencontres seront nombreuses et les occasions d'apprendre innombrables.L'un des talents des auteurs est d'arriver à gérer une énorme distribution de personnages sans jamais réussir à ennuyer le lecteur, ni même à le perdre (ce qui en soit est une gageure). Les cartes parsemant les ouvrages sont pour beaucoup dans le suivi des aventures et le réalisme des peuples inventés relève presque du travail d'ethnologue.Le monde de la Belgariade est coupé en deux continents aux proportions titanesques et aux reliefs accidentés.Le cycle de la Belgariade est un prétexte à l'exploration du premier continent, constitué des Royaumes du Ponant et des Territoires Angaraks.Chaque territoire est marqué par une géographie spécifique, des noms identifiables immédiatement et un trait de caractère fortement poussé. Ce qui permet d'une part de ne pas perdre tout de suite le lecteur, et dans un deuxième temps de grossir les traits et de faire une légère critique de certains contemporains l'air de pas y toucher... Ainsi les Cherek sont de grandes brutes dans le plus pur style viking alors que les Arendais sont de simples fermiers au pragmatisme exacerbé. Les Drasniens sont de redoutables marchands et les meilleurs espions du monde alors que les Asturiens sont de dangereux écervelés, aussi prompts à se fourrer dans les ennuis jusqu'au cou qu'à jurer une amitié indéfectible.Le groupe accompagnant Garion dans sa quête est constitué d'un assemblage hétéroclites d'individus provenant des ces différents pays, aux traits si possible encore plus poussé que leurs congénères, histoire d'amener quelques situations cocasses et de compliquer les choses dans les relations du groupe.L'humour est l'un des facteurs dominants de l'écriture du couple Eddings. Leurs textes sont truffés d'expressions très imagées et évocatrices, de jeux de sonorités, de situations emberlificotées et de répliques satiriques. Les dialogues sont des petits bijoux de réparties cinglantes et de mauvaise foi éhontée. Combien de fois ai-je dû fermer le livre quelques instants, incapable de réprimer un fou rire en imaginant certaines scènes ou lorsque l'image de l'une de ces expressions s'imposait à moi durant la lecture. C'est tout simplement jouissif...Il est à souligner que les auteurs adorent les intrigues politiques et les états de siège. Ils sont d'ailleurs maîtres dans ce genre de description et n'ont pas leur pareil pour échafauder des théories fumeuses dont leurs personnages font bien évidemment les frais pour notre plus grand plaisir. De ce point de vue, ils se rapprochent de l'écriture de David Gemmell, même s'ils sont loin d'égaler son souffle épique dans la description des combats.Certains lecteurs chagrins relèveront en point faible le personnage même de Garion, un peu long à la comprenette et qu'ils trouvent relativement agaçant dans son obstination à remettre en cause l'état qui est le sien : être le jouet d'une prophétie qui a scellé sa vie bien avant sa naissance... Honnêtement, si l'on se mettait à la place du garçon, élevé en Arendie, donc né pour être fermier, avec une conception très pragmatique de la vie et une ouverture d'esprit relativement étroite (assez large pour écouter des contes à la veillée, mais pas assez pour y croire), il paraît normal de passer un petit moment à se plaindre, non ? Et peut-être de se poser quelques question existentielles...Et soit dit en passant, le tout est traité avec suffisamment d'humour pour ça passe tout seul, et ça se transforme même en running gag. Bon, je sais, je suis un public définitivement acquis à ce cycle, et aux autres grands cycles du couple que j'espère présenter plus tard.Malgré tout, il s'agit d'un monument incontournable de la fantasy "classique" et il serait dommage de passer à côté. Pour un lecteur averti, c'est une lecture de distraction entre deux ouvrages plus conséquents.Pour un néophyte, il s'agit d'un très bon cycle pour entrer dans les mondes imaginaires dont la lecture marque profondément. Je l'ai lu plusieurs fois et c'est toujours aussi jouissif, malgré quelques longueurs lorsque l'on connaît la fin de l'histoire. Mais ça reste une lecture très distrayante.À découvrir ou à redécouvrir, juste pour le plaisir de s'esclaffer et de récupérer des expressions bizarre à placer ensuite dans une conversation...chronique puliée sur http://www.biblioblog.fr/post/2011/10/0 ... gh-Eddings
@Malta : je ne peux que t'encourager à continuer ta lecture. Je t'accorde volontiers que Garion est assez pénible dans le premier volume car il ne voit rien venir alors que tout lecteur averti qui connaît un peu de fantasy aurait déjà compris de quoi il retourne. De mon côté, j'ai un petit faible pour Silk et Belgarath qui, dans leurs dialogues, me font régulièrement hurler de rire... :)

Posté : lun. 10 oct. 2011 08:33
par Flykillerman
Malta a écrit :Enfin bon, c'est dur de se faire un avis sur un tome, mais pour l'instant cette lecture me plait assez, sans me faire sauter au plafond non plus ^^
Et alors, Garion a déjà poussé combien de "soupirs à fendre l'âme"... :mrgreen:

Posté : lun. 17 oct. 2011 16:01
par lambertine
Il est pénible, Garion ? Ben non. Il est normal, Garion. Il est comme vous et moi. Il est garçon de ferme, espère épouser son amie d'enfance, mener une vie pépère - pas très aisée mais pépère auprès d'un patron sympa - et il se retrouve à devoir sauver le monde, épouser une emmerdeuse finie, combattre un dieu amoureux de sa mère adoptive, passer sa vie entre des palais et des bivouacs de merde, faire ami-ami avec des ennemis héréditaires, lutter contre des fanatiques religieux dans son propre pays...Mais zut ! Pourquoi moi, à la fin !

Posté : lun. 17 oct. 2011 16:46
par Guigz
lambertine a écrit :Il est pénible, Garion ? Ben non. Il est normal, Garion. Il est comme vous et moi. Il est garçon de ferme, espère épouser son amie d'enfance, mener une vie pépère - pas très aisée mais pépère auprès d'un patron sympa - et il se retrouve à devoir sauver le monde, épouser une emmerdeuse finie, combattre un dieu amoureux de sa mère adoptive, passer sa vie entre des palais et des bivouacs de merde, faire ami-ami avec des ennemis héréditaires, lutter contre des fanatiques religieux dans son propre pays...Mais zut ! Pourquoi moi, à la fin !
Merci pour les spoilers.

Posté : lun. 17 oct. 2011 18:00
par Gillossen
On se croirait surtout revenu 5 ans et 10 pages en arrière ou dans le sujet sur le héros orphelin. :)

Posté : lun. 17 oct. 2011 20:33
par lambertine
Quels spoilers ? Que Garion n'épouse pas Zubrette ?

Posté : mar. 18 oct. 2011 08:35
par Flykillerman
lambertine a écrit :Quels spoilers ? Que Garion n'épouse pas Zubrette ?
Non que Garion est comme toi :mrgreen:

Posté : mar. 18 oct. 2011 14:18
par lambertine
C'est pas faux ..........

Posté : dim. 1 avr. 2012 04:28
par jamika
Bonsoir,Je voulais votre avis.Je suis un novice dans la Fantasy et suite à vos conseils je me suis initié à ce "genre" en débutant par la Belgariade : j'adore, j'en suis Fan.Je n'ai pas encore fini mais je suis totalement tombé amoureux des personnages (l'histoire en elle même est assez "banale") qui sont vraiment très attachants !!!Par conséquent je redoute presque le moment où je vais devoir tourner la dernière page de la Belgariade ... et peu importae l'histoire du moment que je retrouve Silk, Ce'nedra, Garion et ses compères !je suis presque convaincu maintenant mais je voulais votre confirmation : la mallorée (dans mon cas) vaux donc vraiment le coup ? me permettant de continuer dans l'univers et de rester avec mes personnages fétiches et adorés ?Je débute donc la fantasy, j'étais avant un lecteur traditionnel et j'ai du mal à saisir comment on peu "dénigré" ce genre ! La belgariade m'a vraiment apporté une fraicheur dans mes lectures et j'avoue ne pas avoir connu ça depuis longtemps : tomber presque amoureux des personnages d'un bouquin !J'espère retrouver ça dans d'autres cycles de Fantasy ... je pense que mes prochains mois/années vont se passer à tourner des pages de FantasyMerci à vous :)

Posté : dim. 1 avr. 2012 07:58
par Guillaume Fournier
T'inquiète, Jamika, la Mallorée reprend directement là où la Belgariade s'achève, tu auras à peine l'impression d'avoir posé le tome précédent :)

Posté : dim. 1 avr. 2012 15:00
par Albéric
@ jamikaEffectivement au-delà d'une histoire très classique pour ne pas dire très banale voire même stéréotypée, les personnages de Davids Eddings sont très attachants : tu les retrouveras au mieux de leur forme dans la Mallorée, où le côté second degré est bien assumé.
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C'est un ton en dessous, mais tu pourras aussi enchaîner avec Belgarath le Sorcier et Polgara la Sorcière... ;)