Final Fantasy, c'est une série qui tient une place très particulière pour moi : elle est à part. Très au-dessus de tout le reste.Pourtant, il y a les Mario. Les Zelda. Les RPG : Lufia.
Breath of Fire. Les Dragon Quest. La trilogie
Soul Blazer/
Illusion of Gaïa/
Terranigma.
Legend of Mana. Plus tard, on a adoré Rudora (jouable uniquement, hélas, sur émulateur, avec un ROM fait par des fans. À moins de lire le japonais.) ou Tales of Phantasia. (Zut, il y en a une flopée d'autres, mais pas moyen de m'en rappeler plus.)Mais Final Fantasy... Final Fantasy, quoi, bon sang !Je me fournissais dans une boutique de jeux vidéo d'occasion, et on est passés presque directement de la GameBoy à la SNes. Un jour, en allant choisir un jeu pour l'anniversaire du fiston, je me suis vu proposer une cartouche dont le copain qui tenait le magasin ne pouvait pas me dire grand-chose. On a testé, ça avait l'air compliqué ; et puis c'était en anglais, mais ça, on était habitués, beaucoup des meilleurs jeux étaient en anglais ; mon fils jouait, je traduisais au fur et à mesure, tant bien que mal. (Et quand il était parti se coucher, c'était mon tour de jouer. niark niark)Bref, je rentre chez moi. Le fiston était en voyage de classe. J'ai allumé la console. Pour tester, hein ? Je n'allais quand-même pas utiliser son cadeau avant même de le lui avoir offert !Ouais. C'est ça.On était vendredi soir. Je suis restée dessus tout le week-end. J'ai dormi trois heures à tout casser, mangé sans m'en rendre compte, suis repartie au boulot le lundi matin en ayant l'impression de sortir du monde réel pour replonger dans la grisaille.Le jeu, c'était Final Fantasy VI.Mon premier vrai RPG, si on excepte
Zelda : A Link to the past, qui n'est pourtant pas de la petite bière. Jamais un autre jeu ne m'a fait cet effet là, et je suis presque sûre que mon fils est dans le même cas. J'ai acheté la N64 en croyant y voir arriver le prochain FF : pas de bol, Squaresoft s'est brouillé avec Nintendo et est passé chez Sony. Du coup, dès que j'ai pu me le permettre, je lui ai acheté la PS1. Juste pour FF VII.FF6 était notre tout premier (je ne parle pas de Mystic Quest, pas inintéressant, mais simpliste) et je ne savais pas que chaque épisode était indépendant de tous les autres. Du coup, j'ai été très déçue de ne pas retrouver l'univers de FF VI. Le début de FFVII, toute la partie qui se déroule à Midgard, est sombre et assez glauque. La traduction en français est nulle, ce qui a peut-être contribué à me faire penser que les personnages étaient puérils, limite débiles. Heureusement, je m'y suis vite faite, et j'y ai passé beaucoup, beaucoup de temps.J'ai détesté FF8, alors que mon fils a plutôt apprécié.Mais FF9, quel régal ! Là aussi, j'y ai passé du temps !Et puis... j'ai arrêté la course aux armements. Financièrement, je ne pouvais plus suivre, acheter les nouvelles consoles, les jeux qui vont avec, tout ça... Comme mon fils a pu s'offrir son premier ordinateur, grâce à un job d'été (et à mon aide...
), on a pu découvrir toute la série des FF du 1 au 5 (miam, les 4 et 5 ! Et le 3 ! Et le 2 !)Les autres, je ne les connais pas, et croyez bien que je le regrette.Mais croyez-moi ou non, quand je rejoue à FF6, et que je revois l'intro, avec cette musique, les Magitek Armors qui avancent sous la neige vers la ville au loin, eh bien j'ai encore des frissons dans le dos. Et puis les musiques, ce qu'Uematsu a réussi à faire avec les moyens très limités de la SNes ! La qualité des graphismes ! L'immensité des DEUX mondes à explorer ! Ce jeu était un tour de force, il dépassait de la tête et des épaules tout ce qui se faisait à l'époque, je crois bien. C'était une claque. Une splendeur.Voilà.
Bon après j'en étais à 9h de jeu donc ça se refait bien.
Bon, je suppose que ça ira, du moment que les jeux ne sont pas bâclés.
