" Ces A et ces G se ressemblent comme des frères. Nous devons les refaire complètement, en formant les lettres avec soin._ Mais le tuyau de la plume est cassé !_ Alors taillez-le ! Attention maintenant, ne vous coupez pas. C'est un tour de main que vous devez apprendre._ O-ô-ô-... ô-ô !_ Vous vous êtes coupée ?_ Non. Je m'exerçais pour le cas où je le ferais._ Inutile de vous exercer. Les cris de douleur viennent d'eux-mêmes très facilement.

" A tout instant, rappelez-vous l'étiquette de la Cour ! Ne répandez pas vos aliments, buvez très peu de vin. Ne parlez que si l'on s'adresse à vous et alors répondez avec courtoisie et sans avaler les mots. Ne gloussez pas de rire, ne vous grattez pas, ne vous tortillez pas sur votre siège comme si le séant vous démangeait. Ne rotez pas, ne buvez pas avec bruit et n'avalez pas sans mâcher. Si quelqu'un lâche un vent, ne regardez pas, ne tendez pas le doigt, ne cherchez pas d'où cela vient. Naturellement, vous vous retiendrez aussi ; rien n'attire plus l'attention qu'une princesse qui pète. "

Kitty a écrit :Et bien voilà des citations qui donnent envie de lire Lyonnesse :)Merci Kalliste

kalliste a écrit :Tu as reconnu la jeune princesse du Jardin de Suldrun, premier tome du cycle de Lyonesse, bravo Favrielle !A toi de jouer !

Il fronça les sourcils. C'était un animal, un animal portant des vêtements. Il avait des doigts griffus et des jambes comme des pattes de chien. X tenta de voir son visage mais il n'y en avait pas. La tête avait été tranchée nettement et, à en juger par les grandes éclaboussures de sang qui avaient arrosé le sol, c'était très récent.

Kitty a écrit :Le livre des Choses Perdues?

Un certain jour de juin 19..., un jeune homme allait son chemin à pied, s'éloignant de la grande Cité par le nord en direction d'une ville ou d'un lieu nommé XXX, dont on lui avait parlé mais qu'il n'avait jamais vu.

En effet, les maîtres-tueurs passaient actuellement entre les tables où fanfaronnaient ses congénères. Certains gamins jouaient les gros bras, braillant, poussant leur voix pour la faire paraître plus grave. D'autres se rassuraient en riant très fort, soutenaient le regard des hommes avec insolence, comme pour prouver leur force de caractère. D'autres enfin, comme X, se contentaient d'un regard vide, figés dans l'attitude froide et impassible que la rue leur avait enseignée.