Posté : mar. 11 janv. 2011 15:20
ça sonne un peu comme du Damasio, avec des mots inventés, le pouvoir de l'esprit... mais je ne pense pas que ce soit la horde du contrevent... la zone du dehors peut-être ?
A vrai dire je ne me souviens plus très bien...Evildeus a écrit :C'est quoi un thémiurge? (je connais démiurge...)
Non.ça sonne un peu comme du Damasio, avec des mots inventés, le pouvoir de l'esprit... mais je ne pense pas que ce soit la horde du contrevent... la zone du dehors peut-être ?
Peut-être que l'auteur en utilisant le préfixe thé (qui vient de théo - dieu ) a voulu s'abstraire de toute référence à une entité divine connue. Bref un principe créateur qui ne serait pas de par chez nousÉtymol. et Hist. 1546 Demiourgon, proprement « le Travailleur », désigne le Diable (Rabelais, Le Tiers-Livre, XXII, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. II, p. 111) 1791 dêmi-ourgos « créateur de l'univers », supra ex. 1; 1803 « souverain d'une cité grecque » (Boiste). Empr. au gr.δημιουργός (lat. class. demiurgus) proprement « qui travaille pour le public, artisan », particulièrement en parlant de la divinité « créatrice du monde »; sert à désigner le premier magistrat des états doriens, v. Chantraine.
Non.Nouvel extrait, quelques lignes plus loin :Lemineria a écrit :Aucune idée, mais j'aimerais bien savoir !Ça me rappelle le style de Cleer... Peut-être Mémoire Vagabonde, de Laurent Kloetzer ?
Le temps s'écoule au ralenti. L'obscurité est un cocon. Il goûte à nouveau l'odeur du bois fraîchement coupé, l'odeur du cadavre qui se consume dans les flammes. Le thémiurge a brûlé longtemps avant que S... puisse rassembler les cendres et les glisser dans la coquille vide de la victime, cet œuf transformé en urne funéraire. Il a enterré l'œuf au milieu d'une clairière et patienté tout l'automne avant de revenir sur les lieux pour cueillir sa troisième fleur de cendre.
Mouais. Si on on en est à se quadricisailler la pilosité, étymologiquement ça peut aussi être une francisation du terme grec signifiant "Le Vrai Dieu".Et c'est vrai, ça devient intello...Euh, Witch, à propos : le rapport avec les vaches ?Witch a écrit :Sachant que pour démiurge on trouve cela :Peut-être que l'auteur en utilisant le préfixe thé (qui vient de théo - dieu ) a voulu s'abstraire de toute référence à une entité divine connue. Bref un principe créateur qui ne serait pas de par chez nousÉtymol. et Hist. 1546 Demiourgon, proprement « le Travailleur », désigne le Diable (Rabelais, Le Tiers-Livre, XXII, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. II, p. 111) 1791 dêmi-ourgos « créateur de l'univers », supra ex. 1; 1803 « souverain d'une cité grecque » (Boiste). Empr. au gr.δημιουργός (lat. class. demiurgus) proprement « qui travaille pour le public, artisan », particulièrement en parlant de la divinité « créatrice du monde »; sert à désigner le premier magistrat des états doriens, v. Chantraine.Et ce n'est qu'une idée hein, si quelqu'un en a une meilleure ou plus pertinente ou si quelqu'un sait tout simplement :Dce serait encore mieux. Vache ça devient intello ce sujet ;)Auteur français ? ou liberté de traducteur ?
Ben quelqu'un pose une question (Evildeus je croisEthan Iktho a écrit :Mouais. Si on on en est à se quadricisailler la pilosité, étymologiquement ça peut aussi être une francisation du terme grec signifiant "Le Vrai Dieu".Et c'est vrai, ça devient intello...Euh, Witch, à propos : le rapport avec les vaches ?
Examen externe : le corps est celui d'un ophidien de taille adulte, normalement développé, mesurant huit mètres quatre-vingt huit. Âge : Huit mues. Dernière mue estimée à six ou sept ans. La conservation est bonne pour le tronçon supérieur. Tronçon inférieur demeuré dans l'eau. La lividité s'est étendue aux écailles. La gueule présente un faciès de "constriction". La langue est tranchée. Les yeux sont ouverts. Sang séché incrusté qui encombre les voies nasales. Matière croûteuse et sèche autour des yeux. Les iris sont jaunes, les cornées sont claires. Les pupilles mesurent trente et un millimètres. Les dents sont naturelles, en bon état. La mâchoire est neutre.
Voilà ! Bravo Favrielle, à toi.Favrielle a écrit :les cendres de la colère M Gaborit ?
C'était un chef-d'œuvre d'ébénisterie. Chaque panneau serti de ferrures ouvragées s'ornait d'une scène sculptée. Sur les sept premiers, on assistait aux supplices qui attendaient les pécheurs en enfer, avec un atroce luxe de détails. Le huitième panneau, en haut à gauche, montrait le Diable assis sur un trône de feu, semblant veiller sur la bonne exécution des tortures.