Bon comme d'habitude je ne vais pas faire court, tu t'accroches ?

Dynam a écrit :Witch a écrit :Et je trouve que ni Rachel McAdams, ni Kelly Reily n'ont l'air de femmes de petite vertu

Waou ! Witch, je n’ai en aucun cas parlé des actrices, qui ne faisaient qu’interpréter un rôle, comment pourrais-je critiquer la manière d’être d’une actrice, à qui on demande de jouer un personnage d’époque au cinéma, sauf si j’avais critiqué leur façon de jouer, ce qui n’est pas le cas. Il est clair que je parlais bien entendu de l’allure des personnages de Mary Morstan et d’Irene Adler . C’est en fait aux créatrices des costumes que s’adressait ma critique.
Ben évidemment que je parlais des rôles et pas de ce que peuvent être ces deux actrices dans la vie

et j'avais compris que c'était ce dont tu parlais. Mais si tu trouves, comme tu l'as écrit que
les femmes étaient loin d'être des ladies, mais plutôt des prostituées de l'époque, y compris la fiancée du Dr Watson
, j'ai eu du mal à penser que tu ne t'étais fait cette opinion qu'en te basant sur les costumes. Il me semblait donc que ce commentaire signifiait que le jeu des actrices et l'orientation qu'elles donnaient à leur personnage était pour toi un ensemble carrément "pas classe". Mais si tu ne parlais que des costumes et bien ... j'ai adoré la robe rouge d'Irène Adler

Dynam a écrit :Witch a écrit :Deux femmes imparfaites et complexes et du coup à la hauteur de deux héros compliqués.
Permets moi d’en douter !Pour ce qui est de Mary Morstan elle est belle, sensible, simple et modeste, de bon goût, et qui plus est, fille de militaire, ce qui l’a rend parfaite aux yeux de Watson, qui malgré les vaines tentatives de Holmes à le dissuader du mariage, désire ardemment l’épouser.
Ben là du coup ça contredit ce que tu indiques sur ce personnage : soit elle a l'air d'une prostituée (à cause des costumes) soit elle est simple et modeste et de bon goût mais il me semble difficile d'être les deux à la fois. En plus pour moi
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la minette qui excédée par la misogynie et la goujaterie de Sherlock balance un verre de vin à la tronche du meilleur ami de son fiancé, elle en a dans le cotillon

Et la façon dont elle réagit
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lorsque Watson est gravement blessé
prouve qu'en plus elle n'est pas butée et bêtement juste "la fiancée qui s'immisce entre deux potes" mais bien une femme mûre et sûre d'elle, qui comprend que ce n'est pas en luttant contre cette amitié qu'elle agirait pour le bien de celui qu'elle aime. Assez moderne comme attitude non ? (même si je suis sûre qu'il y a encore des femmes à l'heure actuelle qui ne sont pas en mesure de prendre ce genre de recul tellement elles sont "scotchées" à leur cher et tendre)
Dynam a écrit :Quand à Irène Adler, elle est considérée par Sherlock Holmes, comme la femme par excellence. De nature misogyne, et célibataire endurci, aucune femme n’a grâce aux yeux de Sherlock Holmes, exceptée Irène Adler, en qui il reconnaît des qualités d'esprit supérieures à la moyenne, elle qui grâce à sa vivacité d'esprit est arrivée à le mettre en échec, ce qui lui vaut bien plus que de l’admiration de la part de Sherlock Holmes, car elle est pour lui la femme parfaite.
Je ne vois pas en quoi ce que tu dis est contraire au fait que ce soit une femme imparfaite et complexe ? Sherlock l'admire (il en est même un peu gaga) mais il est parfaitement conscient du fait que c'est une
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voleuse, "escroque" menteuse et tout ce qui va avec

Et lui le misogyne persuadé de l'infériorité féminine est sans doute agacé par son propre intérêt et par le fait d'avoir trouvé quelqu'un du sexe faible qui lui résiste et est à même de déjouer ses plans. Tu dis toi-même qu'il lui reconnait des qualités d'esprit supérieures. Compte tenu de la complexité du monsieur pour qu'il trouve des qualités "supérieures" à quelqu'un il me semble qu'il faut bien que cela soit quelqu'un d'un tout petit peu dans son genre non ? Donc complexe mais imparfaite comme lui. Il boit, ment, se déguise, échafaude des plans, se fiche de l'opinion des autres et mène son chemin en libre esprit et cette femme intriguante le fascine. Elle incarne donc un certain idéal féminin à ses yeux mais je ne crois pas qu'il voit en elle une femme parfaite. Watson lui aussi est conscient du passé de sa fiancée mais il connait aussi très bien ses propres démons
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celui du jeu et d'avoir l'argent qui lui brûle les doigts
et il sait que cela ne fait pas de lui le fiancé parfait. Et être ami avec un énergumène comme Holmes, ça n'aide pas non plus ! Pour moi ces deux femmes sont plus dans la catégorie suffragette que femme de mauvaise vie, voilà tout.

Dynam a écrit :Pour en revenir au film proprement dit, malgré la bonne prestation des acteurs, le scénario laissait à désirer, j’ai trouvé plus que banal, saoulant même, le jeu des répliques mots à mots dans le trio Holmes, Watson, Morstan. Cela ne faisait pas assez spontané, trop préparé, carrément surfait même.
Ben moi j'ai trouvé ça drôle et rythmé et pour une fois comme je l'ai dit Watson n'était pas un benêt incapable d'être à la hauteur de Holmes. Il est un partenaire et pas un simple faire-valoir. Quelqu'un se souvient du nom de l'acteur dans le Chien des Baskerville ? Pas moi

et pourtant il est pratiquement plus à l'écran que Cushing puisque Holmes ne réapparait quasiment qu'au moment de la résolution. Là pour ceux qui auront aimé le film il est certain qu'ils se souviendront du duo Robert Downey/Jude Law. Et dans les films de duo, les échanges entre les deux protagonistes sont une base de construction qui fait que le duo fonctionne. M'ont fait pensé à Dany Wilde et Brett Sinclair :lol:Pour la banalité d'un scénario, en même temps on va voir un Sherlock Holmes c'est pas Le Sixième Sens de M. Night Shyamalan. Une intrigue qui a l'air magique et surnaturelle (voir satanique) comme tu l'écris, une enquête de Holmes, des poursuites, des indices, un cerveau qui cogite mieux que la moyenne et hop une affaire résolue. Moi j'ai trouvé chacun des meurtres plutôt bien conçu et je n'ai complétement vu venir la façon dont s'articulaient les forces du Mal. Donc classique pour un Sherlock mais pas banal AMHA
Dynam a écrit :Witch a écrit :Pas de méchants transformés en super héros de comics, justement. Holmes est un détective privé pas un Batman et de toutes façons pour moi même un Moriarty ou un maître du Chien des Baskerville restent des méchants "à taille humaine".
En même temps
Holmes n’a jamais eu de pouvoirs surhumains (1), même si dans certaines affaires planait une atmosphère de magie ou de surnaturel, Sherlock Holmes a toujours fini par donner une explication scientifique, (2)
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comme pour celle-ci, sauf qu’ici et pour finir le vrai grand méchant dans le film reste le Professeur Moriarty, parce que c’est encore lui qui tire les ficelles dans l’ombre et son arme cette fois a été Irène Adler
.
(1) oui c'est ce que je dis : en n'en faisant pas un super héros je trouve que Ritchie réussit à faire un film moderne qui à la fois renouvelle le genre et n'est pas une copie des "classiques" du genre (j'aime beaucoup le Chien des Baskerville avec Peter Cushing mais quel aurait été l'intérêt de refaire la même chose ?) et en même temps n'est pas ridicule, genre scènes de combat façon Le Transporteur mélangé à Jackie Chan VS X-men(2) j'ai rajouté un petit spoiler ;)Après les mêmes choses ne peuvent pas plaire à tout le monde, et je finirais sur cette absolue .. banalité

:D