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Gillossen a écrit :Bon, en vrai, c'était moyen/plus cette première saison de The Last of Us, non ? :ph34r:

Plutôt moyen en effet et je n'ai jamais joué au jeu.

Ça avait plutôt bien commencé avec les deux premiers épisodes mais j'ai trouvé qu'il y avait pas mal de longueur jusqu'au deux derniers épisodes.
On a du mal à avoir peur pour eux car malgré toutes leurs pérégrinations, les moments où ils étaient vraiment en danger n'étaient pas si nombreux que ça. J'avais souvent l'impression qu'ils étaient partis faire un road trip tranquilou bilou aux USA.
La fin était un peu précipitée et le changement radical d'attitude de Joel était pour moi trop brutal.

Je pense quand même que je vais jouer au jeu vidéo qui sort d'ici la fin du mois.

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Gillossen a écrit :Bon, en vrai, c'était moyen/plus cette première saison de The Last of Us, non ? :ph34r:

Le jeu étant culte, c'était difficile de passer derrière j'imagine... surtout qu'effectivement on a moins de temps d'écran pour appréhender la profondeur de la dynamique entre Joel et Ellie.

J'ai juste un peu peur pour la suite, d'une part parce que Part II est un chef-d'œuvre indépassable dans le genre (à mon humble avis), et que sa narration particulière pourra difficilement être retranscrite à la télé je pense ; et d'autre part parce qu'Ellie a pris 5 ans dans la gueule et que ça se voit non seulement physiquement, mais aussi dans les thématiques du jeu, beaucoup plus sombres et adultes.

Mais bon, on attend quand même la suite puisqu'elle fait intervenir le meilleur personnage de The Last of Us. Oui, j'assume pleinement mes mots. :P

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Idem, un peu déçu par la série.

Difficile de lui reprocher pas mal de choses ceci dit. L'écriture et la réalisation sont très intelligentes et traitent certaines scènes avec la nuance qu'il faut, on est très loin du blockbuster un peu facile, le traitement des personnages est réfléchi. Les acteurs sont formidables. La prod est superbe et les images tout autant.

Mais je crois que mon problème réside sur la structure même du scénario issu du jeu vidéo. Déjà, je suis ni fan de post-apo ni fan de road movie et pas forcément attiré par les zombies (oui, c'est mal parti ^^), mais quand c'est bien fait j'arrive tout à fait à m'y passionner (j'adore le comics The Walking Dead par exemple).
Mais arrivé au bout de la saison 1, j'ai envie de dire "tout ça pour ça" ? C'est quand même d'un classicisme assez prononcé pour le genre et les péripéties de Joël et Ellie ont été déjà vues plein de fois ailleurs :

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J'ai pas l'impression que le traitement de la série y apporte beaucoup de choses.

Et la fin est peut-être intéressante dans son thème, mais quand même loin d'être bouleversante. Quand je lisais des critiques du jeu vidéo, je m'attendais à une dramaturgie quand même plus puissante (genre Lee et Clementine dans le jeu Walking Dead de Telltale).

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Pourtant, j'étais hyper chaud après l'épisode 3 qui m'a fait couler toutes les larmes de mon corps et j'étais rassuré de me dire que la série pouvait m'émouvoir à ce point sur une intrigue secondaire et donc allait me détruire avec son intrigue principale.

Ça ne sera pas ma série de l'année, mais j'ai pas boudé mon plaisir et je serai de retour pour la suite. En espérant un déroulement un peu moins convenu.

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Encore une fois, nous sommes du même avis.

Tout ça pour ça est exactement ce que j'ai ressenti à la fin du neuvième épisode.
J'étais très enthousiaste après les deux premiers épisodes et malgré son décalage, j'ai beaucoup aimé l'histoire touchante du troisième épisode.
C'est à partir du quatrième que j'ai senti une certaine lassitude et certains choix scénaristiques m'ont semblé plutôt mal amenés. La gestion du rythme de l'histoire n'était pas la meilleure.

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Hello !
J'ai survolé vos avis et du coup, a priori, c'est une énième série dispensable ?
Si on a jamais joué au jeu, est-ce vraiment un handicap pour l'univers ?
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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Coeurdechene a écrit :Hello !
J'ai survolé vos avis et du coup, a priori, c'est une énième série dispensable ?

Oulha non, quand même pas, ça reste une prod HBO ambitieuse, donc bien supérieure aux séries kleenex qu'on peut trouver par exemple sur Netflix.

Si on a jamais joué au jeu, est-ce vraiment un handicap pour l'univers ?

De ce que j'ai compris, c'est quand même très proche du déroulé du jeu, à quelques détours et interprétations différentes près. Limite, vaut mieux y aller sans avoir joué au jeu que de risquer la redite quand on connaît le jeu par cœur.

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Merwin Tonnel a écrit :donc bien supérieure aux séries kleenex qu'on peut trouver par exemple sur Netflix.

Je ne sais pas si tu cibles une série particulière, mais Netflix ne fait pas que de mauvaises choses. Et pour les séries kleenex, tu parles de séries :amoureux: ou de séries -18 ?

Après, perso, les zombies (et tous les substituts du genre) c'est pas trop ma came... Donc maintenant que tout est sorti, j'irais jeter un œil, mais j'en attends pas grand chose.

Enfin, je ne comprends pas les jugements sur les différentes plateformes. En quoi le fait qu'elle soit produite par HBO serait signe de qualité plutôt qu'une autre ? Ils ont aussi sûrement des séries passables à leur catalogue, voire mauvaises. De mon point de vue, il faudrait plutôt juger la qualité d'après le scénariste et le réalisateur, non ?
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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Amen, coeurdechene, je ne voulais pas juste rebondir sur un Netflix bashing qui n'a pas sa place ici, comme tu le dis tout le monde fait de bonnes et de mauvaises choses, et on ne va pas se rabaisser à faire de l'élitisme sur les séries maintenant!!! :(
En tous cas, on a fini la série "This is Us", 6 saisons avec beaucoup d'émotions, des longueurs et parfois des choix douteux, mais on a beaucoup aimé passer ces semaines avec cette famille qui n'a pas été épargnée... :)

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Je ne sais pas si tu cibles une série particulière, mais Netflix ne fait pas que de mauvaises choses. Et pour les séries kleenex, tu parles de séries ou de séries -18 ?

Les séries kleenex, ce sont les séries vite vues et vite oubliées qui font la réputation et une bonne majorité du catalogue exclusif de Netflix. Celles qui font le buzz pendant 2 semaines puis sont remplacées par le nouveau buzz, reviennent pour une seconde ou une troisième saison puis sont annulées parce que la renégociation des contrats des acteurs coûte trop cher alors qu’il y a des séries pas trop chères en saison 1 qui buzzent comme il faut.
La question n’est pas tant de savoir s’il y a des bonnes séries Netflix (il y en a encore, même si je trouve de moins en moins), mais plutôt quelle pourcentage de réussite a la plateforme par rapport au volume de contenu qu’elle sort chaque mois et quelle ligne conductrice elle suit pour en arriver là.

Enfin, je ne comprends pas les jugements sur les différentes plateformes. En quoi le fait qu'elle soit produite par HBO serait signe de qualité plutôt qu'une autre ? Ils ont aussi sûrement des séries passables à leur catalogue, voire mauvaises. De mon point de vue, il faudrait plutôt juger la qualité d'après le scénariste et le réalisateur, non ?

Oui et non. Même si ça a beaucoup évolué depuis le travail de Scott Brazil sur The Shield, la partie créative des séries est en grande majorité portée par la writer’s room et son pilote, le showrunner, pas trop par les réalisateurs. Mais comme souvent, si tu n’as pas de producteur qui vient passer la commande et financer tout ça, tu n’as rien. De la même façon qu’un auteur de romans a besoin d’une maison d’édition pour faire sortir son projet. Et de la même façon qu’une maison d’édition, tu as une ligne éditoriale qui donne une cohérence à tout ce que tu publies/produit.
Des chaînes comme FX ou HBO ou des plateformes comme AppleTV+ ont des chefs de programmation (Landgraf, Bloys, Van Amburg/Erlicht, etc.) qui ont une vision d’ensemble de ce qu’ils veulent voir diffuser, parce que FX, HBO et consorts sont des marques avec une réputation de qualité et que c’est leur mission de ne pas esquinter la marque.
HBO, par exemple, sa marque s’est construite en partie sur de la série d’auteur (dans le sens où la vision du showrunner est respectée), mature, souvent irrévérencieuse ou à contresens, d’un niveau de qualité de production supérieure à ce qu’on pouvait trouver sur le network. Le fait de ne pas avoir de coupures pub, par exemple, a permis à des auteurs de s’exprimer pleinement sur un format de quasiment une heure, sans avoir à gérer dans l’écriture l’arrivée des coupures pubs, alors que les networks étaient encore en train de composer avec du 42 minutes avec des coupures régulières pour caser 18 minutes de pub. C’est la ligne éditoriale de la chaîne et c’est que des gars comme Plepler ou Bloys se sont échinés à consolider depuis plusieurs années.
Accessoirement, FX et HBO, ce sont des chaînes de TV, pas des plateformes de streaming, donc ils n’ont pas besoin de ce flux continu de contenus qui met tant Netflix à la peine et c’est donc d’autant plus simple de faire du tri dans les projets et de ne greenlighter que ce dont on est sûr. Typiquement, le décompte des séries en cours (c’est-à-dire pas terminées et pas annulées, mais pas forcément en cours de diffusion en ce moment), c’est :

- 27 dramas et 11 comédies pour Netflix
- 9 dramas et 7 comédies pour HBO

Et oui, il y a eu quelques loupés dans le catalogue HBO (John From Cincinnati, Vinyl, The Nevers, etc.) mais rien de comparable à ce que peut sortir Netflix et, perso, je ne jette rien du tout dans le roaster actuel d’HBO, que ce soit en drama ou en comédies.

Netflix (et dans une moindre mesure Amazon Prime) n’a pas de ligne éditoriale aussi tranchée, parce qu’elle ne peut pas s’en payer le luxe. Elle doit produire du contenu à la chaîne, à la fois pour maintenir un flux sur sa plateforme et surtout pour se créer un catalogue perso à vitesse grand V, avant que tous les autres producteurs récupèrent leurs catalogues maintenant qu’ils ont tous leur plateforme de streaming. Tu ne peux pas avoir les mêmes standards de qualité dans ces conditions.
Pour compenser, Netflix remplace une ligne éditoriale par une ligne directrice commerciale qui correspond à plein de mini-lignes éditoriales sans lien ni cohérences entre elles, en fonction de ce qui génère des minutes de visionnage et de ce que remontent les algorithmes. Elle se retrouve à essayer de contenter des dizaines de niches de spectateurs à la fois (la série teen façon CW, les documentaires sur des faits divers, les dramatisations d’évènement sportifs, etc.). Ça peut générer de jolies découvertes, mais la structure même de la politique de Netflix empêche d’avoir une régularité et une constance dans la qualité de ce qui sort, par rapport à ce qu’on peut voir sur FX, HBO ou AppleTV+.

Encore une fois, Netflix peut produire de jolies choses, mais la marque Netflix n'apporte pas le gage de qualité ou d'autorat qu'apportent les marques FX ou HBO (ou NEON ou A24 pour le ciné).
Typiquement, je suis capable d'aller voir une série juste parce qu'elle est diffusée sur une de ses chaînes, sans rien connaître d'autre, alors que je ne ferais jamais ça avec Netflix. C'est beaucoup trop hasardeux. Si je regarde une série Netflix, c'est pour une autre raison que le logo qui s'affiche au début et donc il y aura un effort supplémentaire à fournir (critiques spécialisées, retours sur internet, etc.) pour me convaincre que la série vaut le coup d'être regardée.

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Pour Netflix, c'est pas l'idée de faire du bashing, mais disons que leur rythme de production étant très intense, il y a quand même énormément de séries plutôt passable/médiocre qui sont produites chez eux, surtout si on compare avec HBO qui sort des séries à un rythme plus lent, mais qui sont généralement plus travaillées.

Bien entendu, l'un n'empêche pas l'autre. On peut trouver des trucs tout pourris sur HBO (au secours, Irma Vep quoi...) et géniaux sur Netflix.

Et d'ailleurs, en ce moment on a attaqué la série coréenne The Glory sur Netflix.

Et je trouve ça vraiment prenant pour le moment. L'actrice principale est vraiment hyper touchante et le pitch est d'une efficacité redoutable. On a vraiment (j'ai, en tout cas) envie de constamment savoir jusqu'où va aller la vengeance de l'héroïne et à quel point ce qu'il se déroule est prévu selon son plan ou non.

Bon, ça n'échappe pas à certains clichés, notamment chez les "méchants" qui ont tous un côté un peu caricatural, mais ça ne gène pas le visionnage pour le moment.

Je recommande assez fortement pour le moment (épisode 4).

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Personnellement, HBO j'ai adoré Chernobyl, mais le travail sur GoT, parlons en, bon sur 5 saisons et ensuite bien trop de fan service et d'écriture libre médiocre. Je ne généralise pas, mais je me régale bien plus sur Netflix ou Prime, HBO c'est du ponctuel et sans garantie.
Quant à AppleTV+, je dois dire que je fais partie des gens qui pensent que Apple est une marque de *******, je n'ai même pas activé les essais que j'ai eu avec mon dernier iPhone, et je l'ai pris parce que je ne paye pas mes portables.
Il en faut pour tous les publics, mais pour moi à aucun moment je ne regarde la marque pour un contenu qui par définition est kleenex. Ce sont des séries, ça se regarde, une fois, peut être 2, et ça change.

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Tu parles de showrunner et théoriquement je sais de quoi tu parles. Mais j'ai vraiment du mal à identifier son action sur une série. Je trouve que ça reste très flou.
Autant dans un film j'arrive à identifier un réalisateur. Certains ont une patte, une manière de faire, des sujets particuliers qu'ils aiment aborder (un peu comme on identifie un auteur pour les romans). Mais d'un épisode à l'autre, ou d'une saison à l'autre, je ne vois absolument pas l'influence du showrunner. J'imagine qu'il y a des noms connus, vu que tu en cites un. Mais pour moi ce sont des hommes de l'ombre et il m'est absolument impossible de dire, d'un épisode à l'autre, si changer de showrunner a eu un impact sur la série ou non (par exemple j'ai repris Esprits Criminels là pour enchaîner avec la dernière saison... D'un épisode à l'autre je remarque des changements de réalisation, mais le showrunner.... :sifflote:

Sinon, merci pour tes précisions. Perso je m'attache beaucoup plus aux réals ou à l'histoire qu'aux plateforme sur lesquelles sont les films ou séries. Et même certains qui m'attiraient ont fini par me décevoir et j'ai laissé tomber. Je suis peu sensible aux querelles de clocher pour savoir qui fait le meilleur boulot. Tant que ce que je regarde me plaît et que j'y trouve mon compte, ça me convient. Le jour où ce ne sera plus le cas, j'irais voir ailleurs. D'autant que je le fais un peu déjà, vu la pléthore d'offre. Je ne m'attache pas à une seule plateforme.
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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Ys a écrit :Il en faut pour tous les publics, mais pour moi à aucun moment je ne regarde la marque pour un contenu qui par définition est kleenex. Ce sont des séries, ça se regarde, une fois, peut être 2, et ça change.

Et c'est toi qui disais qu'il ne fallait pas faire d'élitisme ? :p Le traitement de la série TV comme sous culture jetable par définition me gêne un brin.

Coeurdechene a écrit :Tu parles de showrunner et théoriquement je sais de quoi tu parles. Mais j'ai vraiment du mal à identifier son action sur une série. Je trouve que ça reste très flou.
Autant dans un film j'arrive à identifier un réalisateur. Certains ont une patte, une manière de faire, des sujets particuliers qu'ils aiment aborder (un peu comme on identifie un auteur pour les romans). Mais d'un épisode à l'autre, ou d'une saison à l'autre, je ne vois absolument pas l'influence du showrunner. J'imagine qu'il y a des noms connus, vu que tu en cites un. Mais pour moi ce sont des hommes de l'ombre et il m'est absolument impossible de dire, d'un épisode à l'autre, si changer de showrunner a eu un impact sur la série ou non (par exemple j'ai repris Esprits Criminels là pour enchaîner avec la dernière saison... D'un épisode à l'autre je remarque des changements de réalisation, mais le showrunner....

Si tu parles de Scott Brazil comme showrunner que j'ai cité, ce n'est pas le cas. C'était un exemple de réalisateur qui a eu un impact sur le développement d’une série (The Shield pour le coup), même si ça reste assez rare (Hiro Murai sur Atlanta ou Miguel Sapochnik qui était carrément co-showrunner sur House of the Dragon).

La force motrice et créatrice d’une série, c’est le showrunner. C’est le chef d’orchestre, souvent un scénariste, qui va piloter l’ensemble des décisions artistiques, que ce soit en sélectionnant les scénaristes qui composeront la writer’s room, les équipes techniques (réalisateurs, décors, costumes, etc.), les acteurs, en rédigeant la bible de la série, en fixant les grandes lignes scénaristes et en éditant l’ensemble des scripts. C’est le garant de l’identité d’une série, donc forcément, si tu as un showrunner qui a une vision artistique affirmée ou qui a la place de s’affirmer (ce qui n’est pas forcément le cas dans les séries policières procédurales de network, comme Esprits Criminels que tu cites, qui ont un cahier des charges assez strict), tu retrouves forcément une patte sur l’ensemble de ses séries. Des séries peuvent changer de showrunner d’une saison sur l’autre et ça peut se voir très clairement dans certains cas (Scott Buck qui reprend le flambeau à la saison 6 de Dexter par exemple). Par contre, au sein d'une même saison, tu auras le même showrunner pour tous les épisodes.

Quelques exemples de showrunners assez connus : Shonda Rhimes (Grey’s Anatomy, The Practice), Damon Lindelof (Lost, The Leftovers, Watchmen), Bill Lawrence (Spin City, Scrubs, Cougar Town, Ted Lasso, Shrinking, etc.), Ryan Murphy (Glee, Nip/Tuck), Marta Kauffman (Friends, Grace and Frankie), David Simon (The Wire, Treme, The Deuce, etc.).

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Et typiquement, je trouve qu'il y a des showrunners qui te vendent un show juste avec leur nom, même si c'est rare. David Simon par exemple c'est forcément quelqu'un dont je vais scruter la dernière série (même si je sais que ça risque d'être un peu déprimant).

Damon Lindelof, je sais que c'est forcément quelqu'un dont je vais attraper le dvd de sa série (sauf pour Watchmen) et prendre grand plaisir à voir le disque se consumer lentement dans la solution à l'acide que j'aurai préalablement élaborée.

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Merwin Tonnel a écrit :
Ys a écrit :Il en faut pour tous les publics, mais pour moi à aucun moment je ne regarde la marque pour un contenu qui par définition est kleenex. Ce sont des séries, ça se regarde, une fois, peut être 2, et ça change.

Et c'est toi qui disais qu'il ne fallait pas faire d'élitisme ? :p Le traitement de la série TV comme sous culture jetable par définition me gêne un brin.

Justement, Kleenex n'est pas pour moi péjoratif, cela s'applique à toutes les séries TV. C'est un mode de consommation et c'est il est très bien comme ça. Elle répondent à une envie, un besoin, c'est un moment passé devant un écran mais je ne fais pas d'élitisme au sens où je ne pars pas du principe qu'il y a uniquement des bons et des mauvais showrunners ou de bonnes et mauvaises enseignes. Si je regarde une série c'est que le pitch m'intéresse. Et si elle ne me plait pas je change.

Et le showrunner ne fait pas tout, dieu merci: Shonda Rhimes: Scandal est top 80% de ses saisons, Grey's Anatomy j'ai pas aimé du tout. Damon Lindelof: Lost était top sauf sa dernière saison (et merci pour la myriade de pistes abandonnées ou inexplorées, pour le coup le showrunner aurait pu finir son travail) mais the Leftovers m'a ennuyé rapidement, Bill lawrence et Ryan Murphy je n'ai jamais accroché, Marta Kauffman Friends j'ai adoré de bout en bout, Grace and Frankie m'a ennuyé profondément. David Simon: The Wire c'est fabuleux, The Deuce pas mal, Treme je suis resté sur ma faim.

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En parlant de Damon Lindelof, avez-vous regardé la bande annonce de Mrs. Davis ? :amoureux:

Sinon je trouve que Merwin fait un état des lieux plutôt objectif de la situation et difficilement discutable.

A titre personnel je regrette la stratégie de Netflix mais difficile de la leur reprocher tant elle est effectivement la conséquence du modèle économique qui est le leur. La proposition perd cependant progressivement et très globalement en saveur.
Je loue la stratégie des chaines telles que HBO qui nous divertissent avec du contenu très qualitatif.

Sur le long terme je ne sais laquelle des 2 sera la plus payante, mais j'ai une petite idée de l'offre vers laquelle je suis le plus facilement susceptible de me détourner ^^

Et j'ai beaucoup aimé TLOU, en particulier les 3 premiers épisodes et le dernier. Le reste aurait pu être mieux et je me serais bien passé des épisodes très marqués TWD.

Pas mal de reprises et de nouvelles séries en ce moment aussi, notamment sur Apple+. Extrapolation commence avec une belle brochette d'acteurs.