Je savais qu'un message aussi salé de ma part engendrerai une super réponse de ta part

Je t'avoue que je garde de bons souvenirs après lectures des 6 premiers tomes, malgré effectivement des passages plus lents dans tous les tomes. En fait je trouvais que le rythme était vraiment très bien géré jusqu'alors. Ce qui m'aidait à apprécier d'autant plus les passages contemplatifs.
Il n'est pas question de comparer Sanderson et Erikson qui n'écrivent pas du tout la même chose, bien entendu. Ce que je vais reprocher à Erikson c'est par contre de se laisser emporter par un côté un peu jardinier, sachant pertinemment que ses personnages suivent le fil de son intrigue. Et que donc il n'y a pas de soucis pour se laisser aller à partir papilloner pour nous parler des atermoiements des soldats malazéens durant leur périple.
C'est pour moi le souci majeur de ce tome 9. Franchement, qui en avait quelque chose à faire des intrigues claniques entre Barghast et Bolkando et je ne sais plus quelle autre tribu ? A quoi bon vouloir sans cesse rajouter des choses alors que l'intrigue est déjà dense ? Et surtout
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pour finir comme l'ont fini les Barghast
On sait, arrivés à ce stade que le plus important c'est de
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buter le Crippled God
, alors me parler de 500 Rahans qui se foutent sur la tronche, alors qu'il y a une menace bien plus importante à gérer, ça me fait lever les yeux au ciel.
Pour moi ce n'est même pas une histoire de tirer à la ligne, c'est plutôt que j'ai l'impression de sentir qu'Erikson adore tellement son univers, qu'il ne peut littéralement pas s'empêcher de chercher à le faire vivre absolument PARTOUT.
Je sais bien que je suis dur avec ces derniers tomes, mais il est vrai que depuis le 7e, qui pour moi est mi-figue, mi-raisin, je trouve qu'Erikson a considérablement faibli dans sa gestion du rythme. Et c'est très problématique quand tu écris un pavé de 1300 pages.
Et pourtant, je le répète, ça partait bien ce tome 9 . Commencer directement en parlant des K'chain Che Male, c'est top, ça lance super bien l'histoire parce qu'on ne connait pratiquement rien d'eux. De même qu'introduire un game changer chez
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les malazéens, avec la scène du tarot
c'est cool aussi et sans compter le plaisir de retrouver
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Tehol et Bugg affairés à leurs nouvelles responsabilités.
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Je serai peut-être le seul à le penser, et tant mieux quelque part, mais je ne peux pas me départir de ce ressenti là.