Posté : mer. 8 déc. 2010 20:34
la raison principale c'est Robert! 

Chanceusealana chantelune a écrit :J J'ai vu Arietty, aussi, je prépare une critique pour Elbakin.
Et tout à fait dans le même genre mais côté américain, il y a Restrepo.http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... 77806.htmlComme dans Armadillo, c'est cru, cruel et impressionnant de voir dans quel monde ces soldats vivent au quotidien sans qu'ils comprennent vraiment pourquoi il le font.Kurtz a écrit :J'ai vu Armadillo. allociné ici.ALler, une p'tite critique : [img align=C]http://img824.imageshack.us/img824/3433 ... skree1.jpg[/url]Ce film n'est pas une fiction.Ce n'est pas un film de guerre.Juste, la réalité...Voilà ce qu'exprime la Bande-Annonce. J'y suis allé sur un coup de tête - je n'apprécie que modérément les films de combat au cinéma - profitant d'une réduc' jeune.Bref, le mélange réussi de deux genres : la fiction et le documentaire. C'est bien simple, à mon sens Janus Metz emprunte le meilleur des deux, touille avec un grand bâton. Et qu'est ce qui dégueule du chaudron? Cet enfant terrible : Armadillo.Des images incroyablement belles, les couleurs sont à tomber. L'Afghanistan, à n'en pas douter est un beau pays. Sec, aride et rocailleux, mais ... à couper le souffle. Comme les plans du cadreur, digne des plus énergiques blockbusters américains. Il pose sa caméra ici, film, ralentit, plonge au coeur de l'action. Oubliez les autres ralentissements que vous avez vu cent fois, oubliez la 3D. Là, est à mon sens, l'immersion, avec un " i" majuscule.Mais ce qui rend l'immersion encore plus effarante, c'est le choc du spectateur. " C'est pas un film de guerre. Ces types sont réels. Ils existent et vivent. " Et ce qui est fort, c'est que ce n'est pas non plus un documentaire bien de chez nous qui passe sur France 2, loin, très loin de la réalité et de la vérité.Les idées sont crues, les images violentes, le fil de la pensée, de la réflexion - à nous, qui sommes au chaud en France, sur le canapé/fauteuil - est impossible à saisir.On ne peut pas se poser à côté d'eux, mettre notre main sur l'épaule : ils sont volontaires pour ce job difficile, rustre et rude. Six mois sans voir leur famille, sans leur parler, mise à part avec de rares communications téléphones satellites. Qui peut comprendre ce qui se passe dans leur tête? Qui peut comprendre à quel point la guerre est inhumaine avant d'avoir été sous le feu ennemi?Pouvons nous appréhender le regard bleu acier, et surtout halluciné de ce jeune soldat blessé, qui a l'air ailleurs, comme si l'horreur du combat était tellement colossale que son esprit, pour quelques minutes " psssht " s'est mis en veille?Parce que le message de Metz, et de Mads, Daniel, Rasmus, c'est que tant que tu n'es pas sur le terrain. Tant que tu n'as pas vécu ça. Tu ne peux pas comprendre. Tu ne peux pas comprendre.Ce film, pour moi, est traumatisant. Il oblige à se poser des questions. Sur la volonté, sur le dépassement de soi. Sur le fait de tenir en ses mains une arme de guerre. D'être une cible pour le type en face. Sur la possibilité de revenir, blessé, estropié, mutilé, ou entre quatre planches de sapin.Si vous regardez ce film, accrochez vous. Remémorez vous que ces pleurs, cette colère, ces cadavres, ces combats, furent réels. Des hommes ont vécu ça.Sur les cinq hommes que l'ont suit, 4 sont volontaires pour retour en 2011 sur le théâtre Afghan. Et là, Metz pose le doigt ou ça fait mal. Scott l'avait seulement effleuré, dans Black Hawk Down. La question des " War Junkies "" L'adrénaline produite sur le champ de bataille , terriblement addictive, peut éveiller chez le soldat des comportements barbares. "Observer ces jeunes, tenter de comprendre leur cheminement psychologique après leurs actes et ce qu'ils ont subis, Metz, ne le comprend pas lui même. Il se contente de distiller l'essence de la guerre elle même, et sa caméra est notre caméra, à nous de tenter la compréhension.Et réfléchissez. Il pose des questions sur l'engagement de l'Otan en Afghanistan. Sur la place du jeu vidéo et de la guerre dans la perception de la réalité par les jeunes.Je ne vais pas plus loin, si ce n'est une citation de Vercos, à mon goût qui trouve sa place ici :" Tous nos malheurs proviennent de ce que les hommes ne savent pas ce qu'ils sont, et ne s'accordent pas sur ce qu'ils veulent être. "- Vercors -C'est un film violent, hein, c'est la réalité. Il est déconseillé d'y emmener son fiston de 12 ans. A 2&, j'en avais les larmes aux yeux parfois. Et j'suis pas quelqu'un d'ultra-sensible !
+1 c'est ma boss qui me l'a recommandé l'autre jour, et je ne puis qu'agréer.C'est très juste, jamais gratuit, et infiniment touchant.J'ai adoré aussi, ri, pleuré, et été vraiment touchée.alana chantelune a écrit :Il faut absolument aller voir Le Nom des Gens !!:amoureux:C'est drôle, touchant, juste et tellement drôle (mais je l'ai déjà dit, non ?) !!!:lol:Vous ne regretterez pas la séance, je vous le jure !!!