Re: Podcast n°96 - La romantasy
Posté : mar. 3 sept. 2024 12:38
Il est bien en boîte mais ne concerne pas la romantasy. 

Qui sera donc le prochain, avant le numéro 100 !
Nope ! C'est surtout un terme valise et le public le plus majoritairement représenté et visé est le même que celui des romances. Du coup, il y a tous âges (et c'est aussi je pense selon le caractère sexuel de la chose)Kik a écrit : mar. 5 nov. 2024 13:12
Plus sérieusement, une question me vient : Est-ce que la romantasy c'est nécessairement du young adult ?
Peut-être un moyen de redonner le goût de la lecture en EPHAD, si une autrice trouve la bonne formule.erendisse a écrit : mar. 5 nov. 2024 13:24 Nope ! C'est surtout un terme valise et le public le plus majoritairement représenté et visé est le même que celui des romances. Du coup, il y a tous âges (et c'est aussi je pense selon le caractère sexuel de la chose)
Tant mieux ! Si un tel sujet fait déjà réagir avant même son enregistrement, c'est qu'il possède un réel potentiel.Swiss potato a écrit : Vous n'avez pas idée à quel point je suis ravie d'aborder ce sujet...
Alors… euh… Je n'en ai sans doute pas lu assez pour avoir un avis solide, et je ne suis clairement pas le public cible. Après, un "bon" livre, ça reste un avis subjectif, et ça dépend de tes attentes. Selon mes critères, je n'ai rien lu en romantasy que je puisse qualifier de vraiment bon. Des bouquins que je classerais dans le moyen +, oui. Assistant to the Villain se laisse lire, Spark to the Everflame aussi, pour ce qui est ouvertement classé en romantasy. Swiss fait aussi quelques suggestions en fin de podcast.BatsaxIV a écrit :
- Y a-t-il de vrais bons livres de romantasy ? (c'est pour un ami)
Ça, on y répond dans le podcast, il me semble. Pour faire très court : société patriarcale + culture du viol. On se construit dans un monde qui nous nourrit de représentations problématiques, qu'on considère donc comme "normales", et on est bombardés d'injonctions qui vont dans ce sens. Difficile de s'en détacher sans faire un gros travail (il faut du temps et l'envie de le faire aussi, ça demande de l'investissement, de la curiosité, de la capacité de remise en question, bref, c'est loin d'être simple).BatsaxIV a écrit :
- Pourquoi certaines autrices écrivent des livres aussi problématiques ? Il y a quelque chose qui m'échappe... si cela avait été des hommes j'aurais pu comprendre, mais là, c'est contre productif (ou complétement con)
Kik a écrit : Bref, pour oser une comparaison que vous n’auriez pas reniée, on ne sait pas quand tout cela “dégonflera” et l’on imagine très bien que cela reviendra sous une autre forme.![]()
Oui, mais ça ne semble pas avoir de sens sachant que ce sont des autrices... au contraire, elles devraient essayer de changer les choses, faire de la romantasy sans toutes ces conneries me semble possible.Erkekjetter a écrit : lun. 16 déc. 2024 13:30Ça, on y répond dans le podcast, il me semble. Pour faire très court : société patriarcale + culture du viol. On se construit dans un monde qui nous nourrit de représentations problématiques, qu'on considère donc comme "normales", et on est bombardés d'injonctions qui vont dans ce sens. Difficile de s'en détacher sans faire un gros travail (il faut du temps et l'envie de le faire aussi, ça demande de l'investissement, de la curiosité, de la capacité de remise en question, bref, c'est loin d'être simple).BatsaxIV a écrit :
- Pourquoi certaines autrices écrivent des livres aussi problématiques ? Il y a quelque chose qui m'échappe... si cela avait été des hommes j'aurais pu comprendre, mais là, c'est contre productif (ou complétement con)
Malheureusement, quand on vois qu'il y a pas mal de gens qui ont un fantasme sur le viol je suppose que ce n'est pas si étonnantBatsaxIV a écrit : lun. 16 déc. 2024 14:45 Oui, mais ça ne semble pas avoir de sens sachant que ce sont des autrices... au contraire, elles devraient essayer de changer les choses, faire de la romantasy sans toutes ces conneries me semble possible.
Bref, au final, je n'attends pas de réponse précise, puisqu'à part interviewer lesdites autrices, on ne saura pas. A moins que ça soit uniquement motivé par l’appât du gain.