Posté : mar. 22 juil. 2003 17:48
Stan Winston - on ne le présente plus - lui aussi a apprécié Gollum. 

C'est à cet endroit que le reportage entre dans sa seconde partie avec un passionnant "débat" autour de l'explosion de l'infographie dans les années 1990, toujours au travers d'interventions de James Cameron mais aussi de Peter Jackson, Dennis Muren (maître de la 3D chez ILM), John Knoll (co-créateur du logiciel Photoshop) et Stan Winston (le gourou de l'animatronique). Si, dixit Muren et Winston, l'apparition de nouvelles techniques de trucage n'a jamais "balayé" les anciennes, le boum de la 3D et de son emploi à outrance a également eu pour effet perverse d'aboutir à des oeuvres ne fonctionnant pas visuellement parlant pour la simple et bonne raison (dixit Cameron) que les personnes à l'origine de telle séquence, pour aussi qualifiées techniquement soit-elle, ne disposaient d'aucune expérience, d'aucune connaissance sur les trucages optiques et leur principe d'illusion 3D. Stan Winston abonde tout autant dans ce sens en précisant que des réalisateurs tels que Cameron, Jackson ou bien encore Spielberg sont avant tout des conteurs d'histoire qui savent employer toutes les techniques à leur disposition pour parvenir à leurs fins. Pour étayer encore davantage ses dires, Winston précise que la performance la plus marquante qu'il est vu au cours de l'année 2002 était celle de Gollum dans Le seigneur des anneaux : Les deux tours mais que la personne à l'origine de cette performance était avant tout celle d'un acteur (Andy Serkis) dont la composition avait été enregistrée sur ordinateur via le procédé de Motion Capture.