Le concept est original et séduisant :
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Un avocat dépressif débourse 1 million de dollars pour devenir roi d'un royaume sans même croire réellement à son existence...... et finit par changer d’univers pour devenir le roi d'un château vide avec 4 branques pour serviteur, aucuns alliés et de puissants ennemis.
Mais il est peu exploité et édulcoré (des gentils très gentils, des méchants très méchants et à la fin tout le monde est copain).Avant même de m’habituer à la SFFF de qualité j’avais trouvé cela terriblement moyen. :mellow:Le début est un peu longuet (un comble pour un roman aussi court), et passé la 1ère moitié Terry Brooks se voit obliger d’accélérer les choses : très classiquement il va falloir accomplir des quêtes diverses dans des coins divers
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pour reconquérir le coeur des sujets de ce micro-Etat enchanté avec Strabo le dragon, Nocturna la sorcière, le mystérieux Paladin, et quelques créatures féériques comme la dryade Salica (ou Edgewood Dirk le chat prismatique dans le tome 2).
L’ensemble reste plutôt correct et amusant grâce aux sidekicks comiques qui accompagnent notre héros :
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les kobolds Ciboule & Navet, Abernathy le scribe royal transformé en chien, Questor Thews l’enchanteur aussi doué que Merlin dans Kaamelott…
Mais rien de transcendant dans ce roman mis à part quelques situations cocasses donc et quelques révélations de temps en temps.Les descriptions une peu longues et ne servent ni l’univers ni l’ambiance (assez peu magiques à l’arrivée), les personnages manquent de profondeur, les péripéties sont cousues de fil blanc et mille fois vues et revues, le message écolo est complètement suranné et dès
la Licorne Noire on reprend les mêmes ingrédients et cela devient de plus en plus répétitif…Je me suis donc définitivement arrêté au tome 3 sans aucun regret. -_-Certes Ben Holiday s'investit dans la reconstruction du royaume tout en se reconstruisant lui-même.Alors oui il y a une quête d’identité qui accompagne cette découverte de Landover, mais elle ne m’a pas parlé plus que cela, car n’ai pas été capable de m’identifier à ce blasé de la vie qui ne savait pas quoi faire de ses millions de dollars.J’avais bien aimé le combat de boxe dans le 1er tome, mais une fois qu’on a vu cela chez Gemmell, et bien cela s’oublie très vite…
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J’avais aussi bien aimé le principe du médaillon qui transforme son possesseur en Super Lancelot invincible
C’est de light fantasy (ou de la fantasy light) et cela se lit vite : c’est parfait pour reposer ses neurones entre 2 lectures exigeantes, mais c’est terriblement léger voire inconsistant passé un moment.Cela pourrait donner un film/téléfilm sympa, et en aseptisant encore davantage le truc un Disney Princesse…Mais dans la veine de la fantasy qui joue avec les stéréotypes, un Zelazny complètement décontraté avait pondu un
Songe d’une Nuit d’Octobre satirique tellement plus original et tellement plus fun…
5/10 grand maximum, et j'ai envie de descendre à 4/10 pour les suites qui sont en dessous du 1er tome...Dans le doute, allons jeter un coup d’œil à la chronique ? 7,5/10 !

Ah oui, quand même… :/Bah les goûts et les couleurs... (en sachant que Terry Brooks est très très loin d’être incontournable).
PS: Je le dis pour la 3ème fois en 3 jours, on est prié de signaler et de signer ses interventions modératrices. D'avance merci.