Posté : sam. 20 nov. 2010 13:28
Couverture très efficace de Didier Graffer, comme toujours ! 

Si tu l'as lu ou si tu as lu le premier, ton avis est également le bienvenu...Zéanos a écrit :Bonne lecture =D
J'aurais tendance à dire que c'est surtout le premier qui était de trop tant je l'ai trouvé mauvais...Chacun ses gouts loltasslehoff a écrit :C'est plutot le troisieme Waylander qui pour moi a ete celui de trop.
Le tour de force de Gemmell, c'est de parvenir à créer des héros attachants et des histoires épiques à partir de scenarii épais comme un filtre à cigarette (et encore, des lightDuncan Rahl a écrit :J'aurais tendance à dire que c'est surtout le premier qui était de trop tant je l'ai trouvé mauvais...Chacun ses gouts loltasslehoff a écrit :C'est plutot le troisieme Waylander qui pour moi a ete celui de trop.
non, j'ai découvert Waylander récemment, une promo, et c'est le premier Gemmell que je lis, et vu comme ça m'a emballé, ça sera sans doute le dernier même si Troie aurait pu m'intéresser.Vu que j'ai acheté Waylander II et que j'ai quelques tendances masochistes et un cruelle propension à l'auto-destruction, je lirais peut-être celui-ci à temps perdu.Legende est-il du même acabit que Waylander? Ou vaut-il quand même le coup (même en partant avec un a priori extrêmement négatif)?Gillossen a écrit :Par curiosité, tu as aimé Légende, si tu l'as lu ?
ben à part des caricatures sans la moindre crédibilité et des personnages-clichés plus que stéréotypés, je n'ai vraiment pas trouvé la moindre attache avec qui que ce soit dans Waylander.Je citerais en vrac Dardalion, un prêtre volant qui passe d'un homme prêt à se suicider si il a le malheur d'écraser une fourmi sous sa botte au créateur d'un ordre de prêtres tueurs - parce qu'il faut bien sauver les pauvres innocents mais j'espère quand même que j'irais au paradis - tout aussi peu convaincant.Le héros, Waylander, un ancien gentil qui, suite au meurtre de sa femme et ses enfants devient un méchant froid, cynique et solitaire mais qui redevient subitement gentil parce que son nouveau copain a une bonne influence sur lui et que depuis qu'il a assassiné un pauvre innocent pour de l'argent est assailli par le remord.La bonne femme atteinte du syndrome de Stockholm qui tombe éperdument amoureuse de celui qui a tué son fils (même si c'était pour son bien) et qui les traite comme des moins que rien. Mais l'amour étant plus fort que tout...Les deux capitaines de l'armée, l'un loyal, optimiste bon et gentil et l'autre, taciturne, pessimiste et rebelle sur les bords mais excellent stratège et combattant...Mais le pire du pire dans le cliché restera sans aucun doute deux des ennemis du hérosGrenouille_Bleue a écrit :Le tour de force de Gemmell, c'est de parvenir à créer des héros attachants et des histoires épiques à partir de scenarii épais comme un filtre à cigarette (et encore, des light).Chaque histoire, qu'il s'agisse d'un roman pseudo-historique, d'un stand-alone ou d'un bouquin du cycle des Drenai, a le même synopsis, basé autour de la quête de rédemption, d'un passé trouble et de la nécessité de se battre pour ce que l'on a de plus cher.Et pourtant, ça marche. Ses dialogues ciselés font mouche à chaque fois - dans ce premier Waylander, le passage sur le pebble in the moonlight m'a fait monter les larmes aux yeux (oui, bon)
Petites précisions : je ne compte nullement troller car en effet, je n'ai pas du tout aimé et donc, pour tout répondre, oui, je l'ai trouvé aussi pourri que je le décris, mais ça reste un avis personnel, je ne vais pas tenter de convaincre les convaincus que c'est moi qui ait raison. J'ai mon avis sur le bouquin, j'ai essayé de le développer un peu, je ne cherche pas non plus à vous prouver que je détiens la vérité.Quand au style, oui je l'ai vraiment trouvé haché, saccadé, les dialogues sont souvent dignes de l'Epée de Vérité tant ils m'ont paru plat et sans vie, les scènes "d'action" (pas de combat, action dans le sens de la description des actions des personnages) sont bardées de subordonnées relatives et conjonctives (mes cours de français de primaire sont loin^^) qui se veulent amener du détail mais qui, de mon point de vue encore une fois, tombent complètement à plat.J'avais donné un avis humoristique en premier lieu car je venais juste de lire le livre, j'ai ensuite répondu à grenouille_bleue pour développer un peu le pourquoi je n'ai pas aimé, je ne compte pas mener une fronde sur ce topic, je ne suis pas adepte du trollage (je suis modo sur un autre forum, donc je sais ce que c'est^^).Pour terminer, pour te citer : "Pour cela pour dire que quand on s'est trompé sur la marchandise, cela ne veut pas dire pour autant qu'elle est mauvaise."Je suis bien d'accord avec toi, c'est pour cela que je répète que c'est un avis personnel qui n'engage que moi. Mais en prenant un Gemmell, une référence dans le milieu tout de même, je m'attendais vraiment à autre chose. Mais ce n'est pas parce que je n'ai pas aimé que d'autres n'aimeront pas, et c'est fort heureux.Voilà pour les précisions.Albéric a écrit :@ Duncan RahlHistoire d'être clair, les Waylander je ne les ai pas lus, par contre je suis par loin d'avoir lu tout le reste de la part de l'auteur. David Gemmell a écrit 30 bouquins, nécessairement tout n'est sans doute pas à l'avenant.C'est cool que tu donnes des arguments dans ton dernier message, parce que jusqu'alors ton ressentiment me restait inexpliqué.Gemmell écrit le plus souvent des récits d'action en reprenant les codes du western : le héros solitaire et cynique, les méchants sans foi ni loi, un monde dure où règne la loi du plus fort, des veuves et des orphelins à défendre en veux-tu en voilà, les communautés repliées où règne la méfiance et le chacun pour soi.C'est sûr que si tu cherches des intrigues hyper-chiadées avec de longue mises en place et des personnages hyper-travaillé au niveau psychologique, c'est pas chez cet auteur là que tu les trouveras.Effectivement il en faut pour tous les goûts, visiblement les tiens ne sont pas là, mais le livre est-il pour autant aussi pourri que tu le décris.Qu'on n'apprécie ni l'histoire ni les personnages, cela arrive souvent. Par contre "le style haché, brouillon et sans naturel" et "les dialogues qui sonnent faux", disons pour être explicite des défauts qu'on retrouverait dans des livres notés très en dessous de 6 sur l'échelle elbakinienne, je ne les ai jamais retrouvés dans aucun des Gemmell que j'ai lu, mêmes les plus moyens.Les goûts et les couleurs certes, mais quand on n'a pas aimé du tout la tentation du trollage n'est jamais bien loin.digression qui n'a (presque) rien à voir :Il y avait un internaute qui avait trollé en bonnes et dues formes les jeux Prince of Persia sur PS2. Graphismes moyens, bande son insipide, gameplay limité, scénario creux... Pour finir par expliquer qu'il trouvait que le jeu était raté parce qu'il n'y avait pas assez de combats et trop de plateformes à grimper et d’énigmes à résoudre !Pour cela pour dire que quand on s'est trompé sur la marchandise, cela ne veut pas dire pour autant qu'elle est mauvaise.
Euh je n'avais pas franchement perçu ça sous le ton de l'humour.Duncan Rahl a écrit :J'avais donné un avis humoristique en premier lieu car je venais juste de lire le livre
Oui bon, ce passage de Duncan Rahl tu peux l'interpréter au 1er degré si tu es devant ton écran ou au 2ème degré si tu est derrière ton clavier. Il faut se dire que pour quelqu'un qui s'est fait chier comme un rat mort en lisant le bouquin, il a quand même une bonne mémoire...Je citerais en vrac Dardalion, un prêtre volant qui passe d'un homme prêt à se suicider si il a le malheur d'écraser une fourmi sous sa botte au créateur d'un ordre de prêtres tueurs - parce qu'il faut bien sauver les pauvres innocents mais j'espère quand même que j'irais au paradis - tout aussi peu convaincant.Le héros, Waylander, un ancien gentil qui, suite au meurtre de sa femme et ses enfants devient un méchant froid, cynique et solitaire mais qui redevient subitement gentil parce que son nouveau copain a une bonne influence sur lui et que depuis qu'il a assassiné un pauvre innocent pour de l'argent est assailli par le remord.La bonne femme atteinte du syndrome de Stockholm qui tombe éperdument amoureuse de celui qui a tué son fils (même si c'était pour son bien) et qui les traite comme des moins que rien. Mais l'amour étant plus fort que tout...Les deux capitaines de l'armée, l'un loyal, optimiste bon et gentil et l'autre, taciturne, pessimiste et rebelle sur les bords mais excellent stratège et combattant...
je l'ai surtout terminé il y a 4 jours, ça aide^^Et en effet, j'ai volontairement un peu exagéré, c'est évident^^ Quand on aime pas et qu'on donne son avis, faut bien en rajouter un peu, même si je ne pense pas être loin de la (ma) vérité.PS : quand à comparer Gemmell et Goodkind, sur ce que j'en ai lu, ma préférence va nettement au deuxième.Albéric a écrit :Oui bon, ce passage de Duncan Rahl tu peux l'interpréter au 1er degré si tu es devant ton écran ou au 2ème degré si tu est derrière ton clavier. Il faut se dire que pour quelqu'un qui s'est fait chier comme un rat mort en lisant le bouquin, il a quand même une excellente mémoire...
humour satirique, mais humour quand même, non?edit : sarcastique était plus approprié, difficile de retrouver ses mots au milieu de la nuit lolDark Schneider a écrit :Je pense qu'il évoquait plutôt le post #47 en parlant d'humour.
Gemmell n'est pas sans défaut, mais tout de même... :sifflote:Je citais Légende car c'est souvent considéré comme son chef d'oeuvre, alors que perso, je préfère les Jon Shannow ou les Waylander justement (même si tout fonctionne sur les mêmes recettes).Duncan Rahl a écrit :PS : quand à comparer Gemmell et Goodkind, sur ce que j'en ai lu, ma préférence va nettement au deuxième.