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Posté : mar. 2 mai 2006 08:55
par Gillossen
Merci pour ce long message Pat !

Et désolé, je ne savais pas pour ton roman.

En tout cas, je n'ose imaginer le poids de ceux qui font 10 000 visites/jour dans ce cas... Enfin, toujours aux Etats-Unis, comme d'habitude...

Posté : mar. 2 mai 2006 23:25
par Vinyamar
Hum. Le problème de ce bel exemlpe, c'est qu'il concerne un public anglophone, fana depuis longtemps. Si ce genre de blogs existent en français, ce serait intéressant de voir ses stats. (enfin, je ne sais plus si le sujet est international ou national du coup moi

)
Posté : mer. 3 mai 2006 04:56
par pat5150
Je ne crois pas qu'il y ait vraiment une différence entre un blog anglophone et francophone. C'est certains que les chiffres seraient différents. Mais pour le reste, un blog de qualité en Français aurait probablement le même succès que le mien.Des communautées comme celle-ci et d'autres démontrent qu'il y a un public francophone grandissant pour la fantasy.

Patrick
Posté : jeu. 4 mai 2006 09:17
par Goldberry
Même avec plusieurs milliers de visites par jour, Gillo, Joss et les autres ne font "que" des concours ou des interviews aussi... Mais bon, c'est un site, pas "simplement" un blog !

Et les "objectifs" ne sont pas forcément les mêmes (après, je ne suis ça que d'un oeil extérieur).
Je suis persuadé que Gaiman
C'est vrai que Gaiman a été un pionnier dans le genre, avec son journal !

Les autres auteurs de sa génération ou antérieurs semblent avoir plus de mal à s'y mettre par contre.

Posté : ven. 5 mai 2006 00:08
par Luigi Brosse
La réponse de Pat éclaire bien l'article de PW à mon avis. Surtout en ce qui concerne les auteurs cités dans l'article. J'ai aussi découvert que certains éditeurs mettaient leur bibliothèque online, c'est un grand pas aussi. Sinon pour revenir à la comparaison de Goldberry, je ne comprends pas trop où tu veux en venir. Elbakin (en tant qu'entité) me semble bénéficier d'autant de "prérogatives" que le blog de Pat (concours, interviews, livres en avant première, cinéma....).
Posté : ven. 5 mai 2006 08:51
par Gillossen
Luigi Brosse,vendredi 05 mai 2006, 00:08 a écrit :Sinon pour revenir à la comparaison de Goldberry, je ne comprends pas trop où tu veux en venir. Elbakin (en tant qu'entité) me semble bénéficier d'autant de "prérogatives" que le blog de Pat (concours, interviews, livres en avant première, cinéma....).
Je pense qu'elle voulait dire que pour selon qu'on fait
beaucoup plus de visites que 150-200 par jour - heureusement depuis le temps cela dit !

- on n'a pas tant de "poids" que ça, peut-être justement parce qu'on est un site français...Mais bon, on s'éloigne un peu du sujet.

Posté : jeu. 11 mai 2006 14:41
par Hwi Noree
« Mon premier roman est paru en 2003, et le même jour où Tor le mettait en rayons, je le publiais sous une licence Creative Commons, qui permet un téléchargement complètement gratuit et la redistribution du moment que le texte demeure intact. Il a été téléchargé 650 000 depuis mon site web et également depuis d'autres. Le livre physique en est à son sixième tirage, donc je considère cela comme un succès. »
Je ne comprends même pas comment l'éditeur, et un gros en plus, a pu accepter de le laisser faire ça.

Je veux bien que ça aide à la popularité du roman, mais si c'est exactement le même texte, pourquoi payer ensuite, à part le support ?

Posté : sam. 13 mai 2006 14:30
par Thorondor
Moi je me demande même comment un éditeur a accepté de lui faire signer un contrat et de le payer dans ses conditions, même si l'édition en question n'a pas de "division" online.

Posté : sam. 13 mai 2006 19:35
par Luigi Brosse
Hwi Noree,jeudi 11 mai 2006, 13:41 a écrit :Je ne comprends même pas comment l'éditeur, et un gros en plus, a pu accepter de le laisser faire ça.

Je veux bien que ça aide à la popularité du roman, mais si c'est exactement le même texte, pourquoi payer ensuite, à part le support ?

Parce que lire un livre sur un écran c'est vraiment pas l'idéal... un prologue passe encore mais plus de 100 pages sur un écran je trouve que ca relève de la gageure. Alors, oui il me semble que c'est un bonne idée de diffuser son roman sur internet (les gens téléchargent, c'est gratuit, ils lisent, ils aiment, ils achètent car ils ont marre de lire sur leur écran...). Ca me parrait un très bon moyen de diffusion.Et ne me dites pas que l'on peu imprimer le livre chez soi. Dans l'absolu, je suis d'accord que c'est faisable, mais ca doit presque revenir aussi cher que d'acheter le livre quand on compte le papier, l'encre et le temps...

Posté : dim. 14 mai 2006 03:39
par lambertine
Lire un lvre sur un écran, c'est tout bonnement de la folie furieuse (on peut suivre en feuilleton - une page par jour, mais à part ça...). Et imprimer chez soi coûte beaucoup plus cher.(... bon, d'accord, on m'a déjà rétorqué : "C'est plus facile et plus discret de lire au bureau sur l'écran de l'ordi que de sortir le bouquin de son sac

et on peut toujours utiliser l'imprimante de la boîte quand le chef est absent

)
Posté : dim. 14 mai 2006 13:44
par Thorondor
Il n'empêche que dans un cas comme ça, un éditeur paie un auteur pour une oeuvre qu'on peut trouver gratuitement sur le net. Je ne peux m'empêcher de trouver ça "étrange".
Posté : dim. 14 mai 2006 14:31
par Luigi Brosse
Sur le fond je suis d'accord, c'est une pratique peu commune et je suppose que ca peut surprendre. Mais ca ne doit vraiment pas entailler les marges dudit éditeur... Donc où est le problème, tout le monde y gagne

Posté : lun. 15 mai 2006 16:12
par Gillossen
Etant donné que le "problème" concerne en partie la licence
Creative Commons, il faudrait peut-être un spécialiste de la chose...

Posté : mar. 16 mai 2006 12:25
par Joss
Gillossen,lundi 15 mai 2006, 16:12 a écrit :Etant donné que le "problème" concerne en partie la licence
Creative Commons, il faudrait peut-être un spécialiste de la chose...

;)
L'appel du pied à peine discret

Bon, je suis loin d'être un spécialiste attention !Alors quelle est la différence entre une licence Creative Commons (CC) et le copyright classique ? Le copyright s'applique sur tout, même si ce n'est pas indiqué, c'est à dire que tant qu'il n'est pas fait mention contraire, tous les droits sont réservés. Ce qui veut dire qu'avant de faire quoi que ce soit d'une oeuvre, vous devez demander (normalement) l'autorisation à son auteur.Une oeuvre publiée sous CC, dès la mise à disposition de cet oeuvre, accorde d'office certains droits à tout un chacun, sans avoir besoin de demander d'autorisation. Par exemple, le droit de redistribuer cet oeuvre tant que ce n'est pas dans le cadre d'une utilisation commerciale, que l'oeuvre n'est pas modifiée, que le nom de l'auteur soit cité, et que ce soit de nouveau cette licence qui soit utilisée pour la redistribuer.Alors tant que l'auteur n'a pas signé de clause d'exclusivité avec son éditeur, il a tout a fait le droit de faire ce qu'il veut de son texte, y compris le distribuer gratuitement.Le truc, c'est qu'il ne faut pas penser en terme de "manque à gagner" par rapport aux gens qui ont téléchargés le livre gratuitement, puisque s'il n'avait pas été mis à disposition gratuitement, ceux ci ne s'y serait sans doute jamais intéressés. Ceux qui peuvent acheter le livre le feront, tout simplement parce que le livre physique est plus agréable et revient moins cher à acheter qu'a faire soi même. Ceux qui ne peuvent pas l'acheter pourront le lire, et faire grandir le "buzz". Donc mettre son livre sous licence CC le jour de la sortie, dans ce cas là, c'est tout bénef pour tout le monde.

Posté : mar. 16 mai 2006 15:25
par John Carter
Joss,mardi 16 mai 2006, 12:25 a écrit :Alors tant que l'auteur n'a pas signé de clause d'exclusivité avec son éditeur, il a tout a fait le droit de faire ce qu'il veut de son texte, y compris le distribuer gratuitement.
Sans vouloir dire de bêtise, ce serait pas automatique, justement ?

C'est pas pour rien j'imagine que les éditeurs demandent qu'on leur précise si le texte qu'on leur envoie a déjà été publié quelque part avant et/ou en parallèle !

En France en tout cas.
Posté : mer. 17 mai 2006 01:01
par Joss
John Carter,mardi 16 mai 2006, 15:25 a écrit :Sans vouloir dire de bêtise, ce serait pas automatique, justement ?

C'est pas pour rien j'imagine que les éditeurs demandent qu'on leur précise si le texte qu'on leur envoie a déjà été publié quelque part avant et/ou en parallèle !

En France en tout cas.
Non mais ce que je voulais dire, c'est que l'éditeur ne soit pas contre ce genre de "marketing"

Posté : mer. 17 mai 2006 11:15
par John Carter
D'ac. Mais justement, ça me semble "impossible", même si ça c'est concrétisé dans ce cas-là.

Parce que confort de lecture ou pas, pour acheter un truc qu'on peut avoir gratuitement - et légalement - il faut l'avoir vraiment beaucoup apprécié !

Posté : jeu. 18 mai 2006 00:41
par pat5150
Il faut garder à l'esprit que les auteurs cités dans l'article du Publishers Weekly représentent des exceptions à la règle. Et celle-ci demeure que très peu (pour ne pas dire aucun) accepteront d'acheter les droits d'un manuscrit disponlible gratuitement de quelque façon que ce soit.C'est la raison pour laquelle cet article fait parler autant de lui. . . Et jusqu'ici, tous les auteurs et éditeurs à qui j'ai parlé m'ont dit que ça ne tenait pas debout. Il est certain que l'internet occupe un place grandissante dans la façon où les auteurs et les maisons d'éditions font les choses. Mais ce n'est pas encore un outil dans lequel ils ont une très grande confiance.Pour ce qui est de mon manuscrit, on m'a dit de ne rien mettre "online," du moins pas plus de 2 ou 3 chapitres tout au plus. Et puisque tout n'est pas encore blanc ou noir à ce sujet, j'ai décidé d'attendre pour bouger ou non. Il serait trop con de perdre ma chance pour une chose aussi ridicule...Le futur saura nous dire qui a raison!

Patrick
Posté : jeu. 18 mai 2006 13:41
par Gillossen
Je me disais aussi... Merci pour ces précisions, Pat.

(Je te recontacte sous peu pour notre "affaire".

)
Posté : dim. 21 mai 2006 15:06
par John Carter
Merci aussi, ça me paraît plus clair maintenant. Même si ce Doctorow a visiblement mis en ligne son roman en même temps que la sortie en librairies, et pas avant, mais quand même...