Encore tanné par Schtroumpf grognon pour le lire, et encore raison...Sympa, d'accord avec Gillossen, sur l'alchimie réussie entre les différents éléments de ce livre : personnages, univers, intrigue. Pour l'originalité, rien d'extraordinaire, mais des différentes petites touches qui apportent une nouveauté appréciable.Ce livre me fait penser à L'Ange de la nuit sur la forme : une écriture fluide efficace, un univers suffisamment riche, sans être profondément décris, un rythme continu, le tout supporté par une intrigue simple nous entrainant rapidement vers la fin de l'œuvre. :)Pour la comparaison, je donnerais l'avantage à L'Ange de la nuit pour les personnages et l'intrigue, et léger avantage à Lamentations pour l'univers.Sur les personnages, Gillossen relève une phrase souvent redite, mais je dirais que c'est la description (et pourtant succincte) des personnages en général, manque de renouveau, par manque d'approfondissement. J'aurais préféré un Petronus plus travaillé au fur et à mesure du livre par exemple, son caractère laisse de la marger de manœuvre. Efficace tout simplement.

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Alors Lamentation = nouvelle saison des aventure de Jack Bauer !

Sauf que ça ne serait évoquer que la coquille de l'intrigue et oublier les personnages, qui n'ont rien à voir dans leur comportement/agissement. Le rythme même du roman n'est pas aussi frénétique, en tout cas, pas constamment.

mais la plume évocatrice et bohème… je la cherche encore !).

J'ai donné un exemple pour expliquer ce point de vue, et ce n'est pas le seul (pour moi.). Mais je ne vais pas reprendre le bouquin et l'éplucher pour tes beaux yeux. Surtout si tu trouves que ça n'est pas mieux écrit que du Gemmell...

gloubi-glouba médiéval-fantastique (papes + tsiganes + Cités-États) me fait penser à une coquille creuse.

C'est là que l'on retrouve ce qui me donne l'impression d'un univers original justement, et je n'ai pas senti de grand écart.

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une prophétie, un grand méchant millénaire qui prépare sa vengeance… et un enfant / adolescent marqué par le destin whistling

Et ?

J'ai beaucoup aimé Lamentation. Des personnages attachants, de l'aventure, des complots...Une bonne histoire, je me suis régalée.Les oiseaux mécaniques m'ont fait penser à la mosaïque de Sarance...Il y a deux choses sur lesquelles j'ai un peu tiqué:- Au tout début: "Windwir se tapit à la frontière des Terres Nommées.."Sur le plan donné, cette ville est placée au centre. Cela m'a semblé bizarre, j'ai relu la phrase et revérifié le plan... problème de traduction ?- Les cavaliers se "couchent sur la selle" ... Des cavaliers de bouts sur les étriers, OK, penchés sur l'encolure, OK. Mais couchés sur la selle, ,j'ai un peu de mal à voir... Si c'est la position jockey, ce n'est pas l'idéal pour mener une charge de cavalerie. A part cela, vivement la suite !

Il y a pire comme défauts alors. ;)Merci pour ton avis !

Le tome 2 VF est prévu pour la fin de l'année.

Dans mon analyse (cf #37) j'ai oublié un truc qui m'avait à la fois tiqué et beaucoup fait rire (cf. les défauts de la fantasy)Comment voulez-vous qu'on prenne vraiment au sérieux une histoire dont le grand méchant s'appelle Xhum Y’Zir ?

Gillossen a dit :

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une prophétie, un grand méchant millénaire qui prépare sa vengeance… et un enfant / adolescent marqué par le destin whistling

Et ?

Ben c'est juste que si on part dans cette direction c'est vu, revu et archi-vu. Donc on repasserait pour l'originalité... :sifflote:J'ai lu Lamentation juste avant Le Sang des Ambrose .Le 1er avait un univers intéressant à défaut d'être passionnant et un scénario qui tourne bien.Le 2ème avait une ambiance dark fantasy, des péripéties en pagaille et de bons dialogues avec un quatuor de grandes gueules.J'ai lu les 2 avec plaisir mais il est probable que je me souviendrais plus du 2ème que du 1er au-delà de leurs défauts respectifs.Bref tout cela pour dire que j'aurais mis un petit 7,5/10 d'encouragement en attendant la suite en espérant que les défauts seront quelque peu gommés...

Je ne savais pas que l'originalité se jugeait seulement d'après les grandes lignes d'une intrigue.

@ Gillossen :

Je ne savais pas que l'originalité se jugeait seulement d'après les grandes lignes d'une intrigue.

Oui évidemment, d'autant plus que c'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures recettes...Mais dans cette direction le genre est ultra balisé avec des dizaines d'œuvres très connues : pas facile d'innover !C'est surtout que si jamais les 4èmes de couverture tirent sur cette corde là, je serais dans le genre à zapper de suite !!!

Un très bon livre : pas de détours inutiles, on comprend tout de suite le fil directeur de l’intrigue. L’auteur nous apprend à petites touches à découvrir son univers que l’on devine vaste et varié.Autre bon point, un livre relativement court qui ne s’égare pas dans des détails inutiles.Le principe du savoir perdu à récupérer et la figure de sont de belles idées qui laissent des pistes intéressantes pour l'avenir.L’auteur fait montre d’une belle maîtrise de la narration éclatée qui réussit à éviter le phénomène d’éparpillement et un sens du rythme. Contrepartie du rythme vif, on passe parfois un peu rapidement sur certains aspects (le jeu des alliances m’est ainsi apparu un peu confus, ou encore les rapports Jin/ Rudolfo).Un premier tome très prometteur en tout cas.

Je suis assez mitigé avec ce livre:D'un côté il y a de très bonnes choses avec des personnages principaux forts, des intrigues bien ficelées qui se chevauchent et nous réservent leur lot de surprises. De plus, l'idée de ce mélange science/fantasy est bien trouvée avec l'automate isaac torturé entre sa nature de robot androïde et ses expressions et émotions plus humaines, ou encore ce concept connu chez nous mais novateur en fantasy d'arme de destruction massive. Tout cela forme un monde alléchant et construit aussi minutieusement que les intrigues qui le composent: on a envie de le découvrir! Et pourtant, l'histoire souffre à mon sens de quelques longueurs et le personnage du "méchant" est trop caricatural pour être crédible. De plus, je n'ai pas accroché au style plutôt plat de l'auteur qui empêche de s'enthousiasmer pour les héros et l'intrigue.Le livre sort malgré tout des sentiers battus et sa suite devrait mériter le détour, en attendant de voir la direction que prendra l'intrigue.

Mais c'est qui pour toi le "méchant" justement ?

Je dirais surtout que apparaît très vite comme étant un simple pantin. Du coup, j'ai vraiment du mal à le voir comme l'antagoniste principal du roman.

Vivement novembre !

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les couvertures de cette série ont la grande classe !

Oui la couverture est pas mal.j'hésite un peu entre l'acheter en VO ou en VF... Quelqu'un l'a-t-il lu en VO ?

Je suis négativement mitigé (ça se dit ça ?) pour ce "Lamentation".Après une grosse lecture SF (la saga du Commonwealth d'Hamilton, trop bon au passage), et la lecture , cet été, de 2 "premier tome d'un cycle"(Mistborn et Le nom du Vent - qui sont excellents, je souligne que je n'avais jamais procédé de la sorte...jusque là j'attendais d'avoir les cycles en entier... ), j'étais intrigué par ce Lamentation, cette fantasy saupoudré d'élément SF et même de ci de là comparé à Dune...Il est vrai qu'on a affaire à un récit sympathique sur le fond, une histoire/intrigue...intriguante , des éléments SF bien "choisis" et non "trouvés", et la référence à Dune cohérente, car il est vrai que le parfum de l'œuvre d'Herbert plane au dessus de Lamentation.Mais voilà, Dune est un monstre de la SF (sans doute Le Cycle de mon cœur), et comporte plusieurs niveau de lecture et d'appréhension que Lamentation n'offre pas.Ensuite je reviens sur les propos d'Orson scott card sur la 4eme de couverture "Nous vivons l'äge d'or de la fantasy, et voilà qu'arrive K.Scholes, avec sa puissance, son inventivité et sa stupéfiante clarté, il nous donne une leçon."Alors pour la puissance on repassera je pense, le monde proposé parait minuscule, on le traverse en 8 jours ( ya même une erreur un moment ou Rudolfo met 6 jours pour traverser les Terres Nommées...le tout sans escales et à donf...), les batailles quasi inexistantes sont fades et tout sauf puissantes.L'inventivité, mouais, mais alors pour un public strictement cantonné à la Fantasy, parce que les références/pompages sont légions dans le livre (Du robot qui rêvait...euh pardon il pleure, à Dame Li Tam et son évolution on frôle parfois le plagiat qui ne sont pas que des clins d'œil puisqu'ils servent au récit).La clarté, ué là, ué j'suis d'accord mais justement c'est trop clair :pJ'adore les bouquins qui regorgent de détails ou de détours croustillants, là kedal, tellement clair que je rejoins Albéric, moi aussi je préfère l'écriture de Gemmell à Scholes.Tout au long du récit, j'ai pas arrêté de voir des erreurs, enfin des trucs qui m'ont dérangé, dommage parce que le récit est vraiment potentiellement énorme.Au final j'ai trouvé Lamentation, peu immersif (la première chose que je veux en lisant), la plume est plate et sans vie (un petit changement lui ferait du bien ), et les personnages pas assez charismatiques avec des évolutions mal menée (en plus de l'impression qu'il n'y a que eux dans les Terres Nommées)...donc mitigé négativement (ça doit se dire )Note au rabais: 7/10, j'attendrai de lire les avis des Elbakiniens qui ont les mêmes goût que moi pour acheter Cantique (la plus grande force du fofo:)).Pour ceux qui débutent en fantasy, mangez en, c'est bon.Edit: désolé pour l'pavé, faut que j'évite d'écrire à chaud et tard

Je partage également l'avi mitigé de Mikhargrim. J'ai lu ce livre assez récemment, et si dans son ensemble je l'ai trouvé plaisant, assez original et bien construit, pour moi il manquait clairement quelque chose. D'autant qu'avant de le lire, quelqu'un m'a dit qu'il avait trouvé ça génial et qu'il était resté sur le c... devant les rebondissements. Perso j'attend encore. Vous me direz la prochaine fois j'éviterai de trop en attendre en commençant un livre, ça évite les déceptions.Il y a pourtant énormément de choses positives dans le livre : Isaak cet automate avec toute cette incroyable psychologie derrière, les relations entre les personnages qui se découvrent peu à peu et qui donnent l'impression qu'on en a jamais fini avec les découvertes (même si je les voyais plus ou moins venir au fur et à mesure de ma lecture), l'intrigue qui se tisse derrière et qui semble prendre un peu plus d'ampleur à chaque page, et cette sensation que quelquechose de très gros est en train de se préparer dans tout le livre.Du coup, oui j'ai envie d'en savoir plus, de retrouver cette atmosphère mystérieuse, pesante et presque menaçante, mais j'aimerai aussi être plus prise en haleine, voir les choses s'accélerer un peu plus et ne pas tourner uniquement autour des relations interpersonnages. Parce que je n'ai encore trouvé véritablement l'étincelle dans le bouquin, le petit truc qui fait qu'on arrive plus à le lâcher, ou qu'on ne pense qu'à ça en s'endormant. J'espère donc que le tome 2 poursuivra dans la lignée du premier et y apportera cette petite touche qui pour moi y fait défaut.

Quel plaisir de retrouver cet univers de mon côté avec Cantique... J'en viens presque à perdre volontairement du temps pour prolonger la lecture.

@Dragonnia J'ai fini le 3eme volume (lu les 3 en VO) y a un mois ou 2... J'ai eu un peu de mal à intégrer l'univers au départ (plus concentré sur la lecture / langue) puis une fois mis en route j'ai pas eu de problème. Pour moi la plus grosse déception est dans le changement de style de couverture entre les 2 premier et le troisième, un manque de cohérance qui ne fais pas très pro (et moche sur ma bibliothèque)@Gillossen Je pensais être le seul a faire ça, genre j'arrive au bout je suis content mais en même temps que je veux pas que ça finisse.