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Posté : jeu. 22 mai 2014 00:35
par Witch
Marrant j'aurais tendance à penser : la bitlit à cause de Twilight est généralement méconnue du public. ;) Parce qu'en effet parler de tout un courant en ne le définissant que par le prisme d'une seule œuvre qui n'est même pas le reflet de la majorité mais juste un "phénomène" lié au genre, c'est certainement ce qui fait que connaisseur ou pas, une partie des gens se contentent de la fausse idée qu'on leur a servie à toutes les sauces. Moi je comprends qu'un lecteur exigeant (mais peu familier de la fantasy) à qui l'on propose un livre estampillé bitlit, il se dise "euh comme Twilight ? Merci mais non merci" Tiens en passant, table ronde aux Imaginales "la Bitlit au féminin" je crois que je vais remettre le titre en question dés les premières minutes :DMerci à vous pour ces premiers retours.

Posté : jeu. 22 mai 2014 07:47
par Astarthee
Witch a écrit :Marrant j'aurais tendance à penser : la bitlit à cause de Twilight est généralement méconnue du public. ;)
c'est juste .... c'est le terme bitlit qui est connu, pas forcément le genre ou ce qu'on peut y trouver

Posté : jeu. 22 mai 2014 10:17
par Veuliah
Je n'ai pas encore écouté le podcast en entier, mais il est vraiment très intéressant ! Comme je suis nouvelle en fantasy, et que j'ai lu Mercy Thompson, j'étais curieuse d'écouter ce podcast sur la fantasy urbaine pour en savoir plus, et c'est très intéressant.J'avoue que j'aime beaucoup ta présence Witch, car tu défends très bien la bitlit et la vision que les gens en ont habituellement. Bravo à vous :)

Posté : jeu. 22 mai 2014 11:02
par Foradan
Je veux un podcast sur la GI fantasy !Sur Jonathan Stange et Mister Norell, je vais jouer dans le camp de ceux qui disent que ça se passe à la campagne, un peu au Portugal, un peu à Venise, beaucoup dans un sidh, et toujours sous la pluie :) En terme d'Urban, ce serait dans quelle ville, Londres ?Je vois l'urban comme un champ géographique assez défini, où on ne va pas compter des jours de voyage, mais en pâté de maison et en station de métro, en étages et en sous-sol. Toutes les contraintes liées au long voyage s'amenuise : le statut d'étranger, la langue, la monnaie, les bagages ; l'aventure se joue sur place.Vue l'importance de Camorr, est-ce que Scott Lynch a écrit de l'urban ? (Vraie question)

Posté : jeu. 22 mai 2014 11:41
par koré
En tout cas, j'ai adoré votre débat sur comment on perçoit le genre de L'Urban Fantasy vu que la Bit Lit est inclue dedans. Ou tout ce qui est romance paranormale aussi.Je comprends les deux points de vue mais c'est vrai que lorsque je lis un Mercy et que je le classe dans Fantasy Urbaine, on est venu me voir en disant que j'avais honte de mettre que je lis de la Bit Lit et que je mets Fantasy Urbaine pour faire classe (oui les aléas des blogs. C'est le top, on se prend la tête pour des hum hum).Bref, pour moi, tout ce qui peut être classé Bit Lit se classe souvent dans de la Fantasy Urbaine. Parfois, cela se met aussi en Romance paranormale. C'est pas facile à classifier tout cela. Pour moi ce que l'on peut qualifier de bit lit (et encore, je n'aime pas trop ce mot) se classe dans la Fantasy urbaine, voyez ?Concernant le jugement de telle ou telle catégorie. voilà ce que je pense : Il faut prendre le livre en se posant la bonne question : Pourquoi on le lit ? Comment veut on s'évader? Il peut arriver que le cerveau en compote, l'envie de rire, l'envie d'avoir un frisson (après les gouts et les tentacules, voilà quoi). Bref. On peut trouver son compte dans n'importe quel genre ou sous genre, selon qu'on a besoin d'aller dans un autre univers, de voir d'autres créatures ou tout simplement savoir qu'on peut se rouler des pelles avec un lapin garou. Faut pas tout intellectualiser non plus. Il y a des romans classés Bit Lit qui peuvent être excellent de par leurs univers et la mythologie qu'il propose. Ensuite, on peut avoir tout simplement une histoire d'amour ou de sexe avec une créature fantastique (oui je sais, cela fait bizarre quand je l'écris à froid).Je ne sais pas si j'étais claire sur ce point. Mais c'est vrai que dans le Podcast, au final, il n'y avait que l'avis d'une femme. Plus celle des mecs ;) Je vous apporte un peu d’œstrogène dans la réflexion :P

Posté : jeu. 22 mai 2014 15:06
par Foradan
D'ailleurs, je reviens sur le jeu de rôle, le vrai avec des dés (RPG ! RPG !) : "Le monde des ténèbres" est contemporain, et dark, ça commence avec Vampire, La Mascarade et plein de suites sur toutes les bestioles (à ne pas confondre avec Vampire : l'âge des ténèbres qui est dans un contexte 13° siècle)

Posté : jeu. 22 mai 2014 15:09
par Gilthanas
J'avais fais un petit mémo à Gillo sur le sujet, faudra que j'écoute le podcast pour voir ce qu'il en a dit... :P

Posté : jeu. 22 mai 2014 17:40
par Gwendal
Foradan a écrit :D'ailleurs, je reviens sur le jeu de rôle, le vrai avec des dés (RPG ! RPG !) : "Le monde des ténèbres" est contemporain, et dark, ça commence avec Vampire, La Mascarade et plein de suites sur toutes les bestioles (à ne pas confondre avec Vampire : l'âge des ténèbres qui est dans un contexte 13° siècle)
Vraiment un super univers pour ceux qui aiment le style, en tout cas avant Requiem, je ne connais pas après. Avec Vampire la mascarade, Loup-garou : l'apocalypse, Changeling, Mage l'ascension et Wraith il y avait moyen de s'immerger dans un univers Urban bien foutu (il y avait même un truc sur les momies il me semble mais jamais testé). Certains d'entre vous ont joué au nouvel univers ?

Posté : ven. 23 mai 2014 02:50
par Azhil
Foradan a écrit :Sur Jonathan Stange et Mister Norell, je vais jouer dans le camp de ceux qui disent que ça se passe à la campagne, un peu au Portugal, un peu à Venise, beaucoup dans un sidh, et toujours sous la pluie :) En terme d'Urban, ce serait dans quelle ville, Londres ?
Sur ce point, je dirais que la ville de Londres (ou les londoniens, selon le point de vue) est quand même un perso important du livre. Le point a été abordé rapidement dans le podcast sur le fait que dans l'urban fantasy, la ville est plus qu'un décor, c'est un personnage. En tout cas, si on penche plus du côté wiki anglais de la définition...Merci Witch pour ta défense passionnée de la "bit lit" qui souffre pas mal de son côté marketing. A mon avis, l'abondance de livres très moyens dans ce genre est surtout dû au fait que c'est à la mode, et donc les éditeurs semblent moins regardant sur la qualité du texte dans l'espoir de surfer sur la vague. Quelques perles surnagent quand même au milieu de tout ça, c'est bon de se l'entendre rappeler ! Quand je pense que j'ai failli bouder Le Protectorat de l'ombrelle à cause de l'argument "loup-garou + vampire + romance = Twilight", cette lecture a sérieusement démonté certains clichés que j'avais sur le genre en question...J'ai bien aimé le débat sur les différences entre fantasy classique / urban / fantastique / horreur / anticipation, c'est aussi assez drôle de remarquer que certaines œuvres ont tendance à changer de catégorie au fil du temps (X-men par exemple ou Frankenstein dont quelqu'un parlait plus tôt dans le topic.) Un podcast très intéressant en tout cas, beaucoup de bonnes idées de lectures encore une fois ! Je vais essayer de mettre la main sur La Guerre des fleurs vu le nombre de fois où vous l'avez mentionné.
Dragnir a écrit :Je ne sais pas si ça existe mais une intrigue fantasy exclusivement dans une mégapole médiévale est-ce de l'Urban?
Le tome 1 (pas encore lu la suite) de la trilogie Loredan (KJ Parker) se déroule en très grande partie à Périmadeia, grande ville marchande dans un univers fantasy. J'avoue que je ne saurais pas trop où classer ce livre, on a des épées, des guerriers à cheval, des barbares... mais la ville est vraiment un point central, à la fois personnage, enjeu et origine de l'intrigue.

Posté : ven. 23 mai 2014 10:14
par Eria
Podcast très vivent et très intéressant, et comme toujours rempli de propositions de lecture...Comme Azhil, j'ai beaucoup aimé le débat. Ce qui nous prouve une fois de plus que le catégories, ça peut être pratique pour appréhender les choses, mais que ça peut très vite devenir gênant. Surtout quand on a l'impression que les auteurs font exprès d'écrire des bouquins pouvant figurer dans plusieurs cases... Mais c'est aussi pour ça qu'on les aime!PS Et de Lint, ça vaut vraiment le coup...:sifflote:

Posté : ven. 23 mai 2014 18:36
par Dragnir
Bon bah voila encore un podcast fascinant.A titre personnel, je préfère la définition du wiki anglais dans le sens ou finalement je crois que c'est bien le mot urban qu'il faut retenir dans la classification et qu'il s'agit donc d'un genre directement lié à son environnement plutôt qu'a son époque.Maintenant de-là a dire que la série de Lestat est de l'urban, je ne suis pas forcement d'accord. En tous cas pas pour "interiew with a vampire" dont la majeur partie se déroule entre le 17eme et le 19 eme siècle .Même si l'entretien en lui même se déroule bel et bien à notre époque ce n'est pas le cas de l'action du bouquin. Alors que "Lestat le vampire" a quant à lui une action qui s'inscrit majoritairement dans notre époque et que "la reine des damnés" saute d'une époque à l'autre... donc Urban la série d'Anne Rice pas sure.Par contre oui la saga "Underworld" "sauf pour le troisième opus est bien de l'urban selon la définition précité tout comme son inspiration non-officiel en l'occurrence le JDR "the world of darkness" que Withe wolf qualifiait de monde "Gothiquo-punk" tiens voila une autre classification^^En bref j'aurai adoré débattre avec vous de tout ça et voila bien la preuve que NOTRE podcast est d'excellente facture alors encore bravo !! PS: oui je m'accapare le podcast à l'instar des supporters de foot qui déclare :"on a été bon sur le terrain" alors qu'ils n'y ont pas foutus un pied et je clame donc NOTRE podcast est excellent.

Posté : ven. 23 mai 2014 22:30
par Gwendal
Donc si je vous suis bien, avec la définition anglaise, Wastburg, Elantris, Les mensonges de Locke Lamora c'est de l'Urban et Magie Brute ou Morsure (de Kelley Armstrong) non ? Parce que dans les trois premiers la ville est vachement centrale dans le récit et dans les deux derniers absolument pas. C'est juste pour une précision, parce que pour moi chacun place ses cases où il veut ;)

Posté : ven. 23 mai 2014 23:06
par Dragnir
Gwendal a dit:Donc si je vous suis bien, avec la définition anglaise, Wastburg, Elantris, Les mensonges de Locke Lamora c'est de l'Urban et Magie Brute ou Morsure (de Kelley Armstrong) non ?
Bah en fait oui . Pour ce qui est de Morsure je ne peux pas dire ne l'ayant pas lu mais pour les chroniques du grimnoir je ne l'ai jamais considéré comme de l'urban mais plutôt comme de la fantasy contemporaine (je ne sais même pas si ça existe).Pour les salauds gentilshommes, je n'ai lu que le premier tome mais pour moi Camor est presque un personnage a part entière. Est ce que ça fait de cette série une série d'urban ...

Posté : sam. 24 mai 2014 00:31
par Gwendal
Dragnir a écrit :pour les chroniques du grimnoir je ne l'ai jamais considéré comme de l'urban mais plutôt comme de la fantasy contemporaine (je ne sais même pas si ça existe).
Si tu prends la classification anglaise si ça existe, en fait l'Urban pour eux est un sous-genre de la Contemporary fantasy (enfin d'après Wiki). Ce qui du coup est un peu en contradiction avec leur définition de l'urban :wacko: Saleté de cases :lol: En fait les cases c'est mal, des ensembles c'est mieux, avec pleins d'intersections pour nous compliquer la vie :D

Posté : sam. 24 mai 2014 01:06
par Crowdagger
De même pour Wikipedia anglais, je trouve que leur liste de romans qui sont de l'urban fantasy est un peu en contradiction avec leur définition... Ça me donne un peu l'impression qu'il y a une définition théorique qui est bien, qui fait que le nom "Fantasy urbaine" a un vrai sens, mais qu'en pratique ça correspond de fait pas mal à "contemporain". Sinon rien à voir, mais histoire de faire baisser le niveau :D : j'avoue que ça me surprend toujours que le mot "bitlit" soit une "invention" française, je sais pas vous mais moi une fois sur deux que je présente le truc à des gens qui connaissent pas le mot, je dois me taper l'explication sur le fait que ça vient du mot anglais bite et pas, ben, du mot français qui s'écrit pareil. Voilà, sur ce :jesors:

Posté : sam. 24 mai 2014 08:29
par Foradan
Faudrait prononcer bitlit à l' américaine :)

Posté : sam. 24 mai 2014 09:03
par ôthric
Bon podcast, mais je trouve qu'il y avait trop de BitLit.

Posté : dim. 25 mai 2014 10:49
par Akarja
Je trouve également bizarre de classer Harry Potter dans la fantasy urbaine... Mais je comprends également les critères qui le font entrer dedans. Pour moi c'était fantasy jeunesse, sans plus... mais peut-être parce qu'à l'époque où je l'ai lu je me contrefichait des catégories tant que c'était magique ^^Concernant le genre de la bit-lit, j'y suis entrée par le biais des médias vidéos : True Blood, Twilight, Underworld...Ma définition de la bit-lit serait : notre monde au sein duquel se cache en 'underworld' qui va entrer en conflit avec la 'normalité' de l'héroine ou du héros... Cette définition large englobe mes récentes tentatives de lectures du genre estampillé bit-lit : Les Cavaliers de l'Apocalypse de Larissa Ione, Dark Elite de Chloé Neill. Brefs commencements dans ce genre, commencements qui correspondent à cette définition générale qui est la mienne... mais en fin de compte, est-ce que Dark Elite ne serait pas plus de la Fantasy Urbaine étant donné que tout se passe à Chicago et qu'elle est dénué de cet aspect sexuel qui prime dans True Blood ou les Cavaliers de l'Apocalypse ?Parce que oui... J'ai tendance à associer bit-lit à sexe... La faute aux phares du genre ? Je ne sais pas.Malgré ce bon (et divertissant) podcast, les frontières entre fantasy urbaine et bit-lit reste floues dans mon esprit... Je trouve, comme Witch l'a dit il me semble, que ces appellations finissent par perdre de leur sens car on rassemble des oeuvres très différentes sous ces bannières, et des oeuvres qui peuvent finir par se vouloir représentatives au détriment d'autres oeuvres, différentes mais plus sympa non ?Après je ne suis qu'une novice en la matière. Je compte bientôt essayer Requiem pour Sascha de Alice Scarling, estampillée Bit-lit, et je verrai bien si ça me permet de cerner mieux le genre.Voilà pour ma réaction :)A quand le prochain podcast ? Quel sera le sujet ?

Posté : dim. 25 mai 2014 11:10
par Gwendal
Akarja a écrit :Parce que oui... J'ai tendance à associer bit-lit à sexe... La faute aux phares du genre ? Je ne sais pas.
C'est effectivement un raccourcis fait assez souvent. C'est pour ça que ce terme, qui chez nous englobe tellement de choses (notamment chez Milady), peut desservir certaines oeuvres : Les dossiers de Dresden par exemple qui aurait peut être eu plus de succès sorti de ce contexte. Ou encore Mercy Thompson qu'on met souvent à côté d'Anita Blake ou de Merry Gentry alors que ça n'a juste rien à voir. C'est sans doute aussi le système de collection qui fait ça, on a tendance à penser (par erreur à mon sens) qu'il y a forcément une certaine unicité, une ligne éditoriale très claire, tirée au cordeau, alors que c'est de moins en moins le cas.

Posté : dim. 25 mai 2014 18:42
par Dragnir
Comme dit précédemment, Bit-Lit est un terme imposé et même déposé par Bragelonne pour classer des collections entières. Ce choix a-t-il été motivé par le succès de Twilight je ne saurai le dire mais une chose est sure c'est que ça dépasse les seules histoires avec les vampires. Alors qu'en reste-t-il ? J'espère me tromper mais il me semble qu'en fait il s'agit surtout de ce que les anglo-saxons appellent la romantic fantasy ( beau gosse maudit et petite nana ). Donc oui d'emblée moi aussi j'associe la Bit-lit avec le sexe (Kushiel = Bit Lit^^).Ceci étant dit, avant ce podcast je n'avais absolument pas fait le liens entre Urban-Fantasy et Bit-lit. Les participants du podcast citent Buffy ( dont je suis un grand amateur ) et bien je n'avais pas fait le lien entre la série de Whedon et l'urban et encore moins avec la bit-lit. A vrai dire je n'avais même pas essayé de la classer car fut un temps (avant de roder sur ce forum) je ne classifiait rien, tout était du "fantastique" ...ah ignorance bienfaitrice