42
J'en suis au tout début du roman, et je sens que cette ville cynique où tout s'achète va me plaire ! Cependant, je trébuche un peu dans ma lecture, je sens que c'est le genre d'histoire qu'il ne faut pas que je lise que "d'un œil". Je vais me mettre entièrement dedans ce week-end, et je reviendrai faire part de mon ressenti après.
Memento mori
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Je viens de finir ce roman, ma première incursion dans cet univers et j'ai beaucoup apprécié
.J'ai bien aimé le personnage principal bien qu'au début je le trouvais un peu trop naïf pour quelqu'un qui avait été réduit en esclavage pendant huit ans. D'un autre côté, il est resté loin du monde des affaires et avec une vision un peu idéalisée qu'il n'aurait pas conservé s'il avait suivi le chemin prévu depuis le début, donc ça se tient.J'ai également trouvé ses relations avec les autres personnages bien campées et rien n'est simple, dans les choix à faire notamment, on sent vite qu'il n'y a pas de solution idéale, et l'ambiance de cette ville est très prenante.
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Hop, j'ai fini le livre !J'ai aimé et je suis d'accord avec la critique.Je rajouterais que ce livre est une démonstration que l'on peut avoir un récit avec pas mal d'introspection sans tomber dans l'écueil de la nécessaire empathie/identification pour apprécier. D'une part parce que c'est bien écrit et, d'autre part, cela est lié à la nature de l'intrigue.Le bon vieux bazar du fond et de la forme.
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Presque lu pour le groupe de lecture car quelques semaines avant qu'il ne soit tiré au sort!J'ai beaucoup aimé cet univers, l'âme de cette cité et la relation qu'entretient le héros avec la vendeuse d'âme. Personnage que j'ai préféré d'ailleurs pour sa mélancolie et le fatalisme qu'il dégage.Premier roman de Lionel Davoust pour moi et c'est une réussite. D'autres suivront!
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Lu pour le Groupe de Lecture :Très mitigée sur cette lecture, que j'ai mis une éternité à finir. Pourtant, c'est loin d'être un mauvais livre, et certaines choses m'ont même énormément plu ! Seulement, je n'y ai pas accroché. Ce qui m'a freinée le plus dans ma lecture, c'est que je n'ai pas réussi du tout à m'intéresser à l'intrigue principale, celle du héros qui tente de retrouver sa place déchue, ses affaires et ses mésaventures dans cette sorte de jeu politique et commercial où tout peut se retourner contre soi. C'est riche et bien mené mais j'y suis restée totalement étrangère, ne sentant poindre un peu d'intérêt qu'au bout de 300 ou 400 pages. J'ai bien plus apprécié tout ce qui tournait autour des Vendeurs d'Âme. J'ai trouvé ça très original et très fin, fascinant, sensible, imprégnant toute ma lecture d'une redoutable mélancolie.La fin de l'histoire est superbe. L'écriture m'a parue trop lourdement descriptive au début, surtout en ce qui concerne la ville (il faut dire qu'Aniagrad est un gros morceau), du coup j'ai eu du mal à m'immerger dans l'univers, sans cesse en train de perdre le fil. Soit j'ai fini par m'y faire soit les descriptions se sont allégées, mais ça m'a semblé plus fluide par la suite.Comme dans trop de romans où la ville outrepasse sa fonction de décor pour devenir personnage à part entière, j'avais peur qu'Aniagrad ne prenne trop de place, « bouffe » l'intrigue et les protagonistes, par une présence trop... hé bien, présente. Heureusement, ça n'a pas été le cas, et même si son atmosphère forte et ses particularités pèsent lourd dans le récit, elles le nourrissent plutôt que l'écrasent. J'ai eu du mal à m'attacher à Rhuys. C'est un personnage dont on apprend beaucoup par ses introspections, et qui évolue énormément au cours du roman, mais il traîne trop longtemps un côté « trop bon, trop con » peu charismatique et ce n'est que vers la fin qu'il devient plus attachant. La Vendeuse en revanche est un personnage qui m'a tout de suite envoûtée, et le mystère de sa personnalité comme de son passé qui se dénoue de page en page est un vrai plaisir à lire. J'ai vraiment eu l'impression de passer à côté de cette lecture qui a été laborieuse malgré ses qualités, mais elle m'a quand même rendue curieuse de son univers, et peut-être que je retenterais un autre livre qui s'y déroule.
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Finalement, je ne suis pas allée au bout de ma lecture. Il me semble qu'au fur et à mesure que j'avançais, l'atmosphère de la ville me pesait de plus en plus, alors qu'elle m'avait fascinée au départ. Et puis je n'ai pas accroché avec le personnage principal - ce qui est fort dommage quand on sait qu'on va se le faner pendant tout le récit
'Je retenterai sans doute plus tard...
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Memento mori
49
J'aurai probablement dû écrire mon avis au moment où j'ai terminé le livre mais j'étais en voyage, alors j'essaie maintenant de me replonger dans l'état dans lequel j'étais au moment où je l'ai lu.C'était ma première lecture de Lionel Davoust, et j'ai beaucoup aimé son style d'écriture : les descriptions de la ville transmettent bien sa noirceur et sa décadence, c'est agréable à lire, mais je n'aimerai pas vivre à Aniagrad :DLes découvertes de Rhuys et ses relations avec les autres personnages permettent de s'immerger dans cet univers assez rapidement.Je n'ai pas particulièrement aimé son personnage (qui m'agaçait un peu avec son côté "trop" naïf et chevaleresque au début du livre), je m'attendais à un personnage un peu plus malin après 8 années d'esclavage, et pourtant je me suis attachée à lui. Du coup j'ai été angoissée et oppressée pendant la moitié de ma lecture tellement j'avais peur de ce qui allait lui arriver dans cette ville cynique.Son évolution au fil du livre le fait devenir plus attachant encore: il sait garder son côté d'enfant rêveur tout en mûrissant (et il en avait besoin!).Mais au final c'est le personnage de la vendeuse d'âmes que j'ai préféré : découvrir son identité par bribes de souvenirs (quelle idée originale d'ailleurs!): même si je n'avais pas aimé le reste c'est ça qui m'aurait donné envie de tourner les pages!En bref, un très bon livre avec une superbe couverture, ce qui ne gâche rien!
50
Lu pour le groupe de lecture J'ai passé un agréable moment de lecture, j'ai trouvé le style assez fluide. J'ai apprécié les déambulations dans Aniagrad et les personnages sont attachants. J'ai bien accroché avec Cassian, personnage pourtant caricatural, mais il m'a plu. Les références à l'univers d'Evagényre donnent envie de poursuivre l'aventure en lisant les autres livres de l'auteur lié au même monde.
51
Lu (ou presque) pour le Groupe de Lecture :Quelquefois on tombe sur un roman dont la qualité ressort, mais dans lequel on ne plonge pas vraiment. C'est malheureusement le cas avec ma lecture de Port d’Âmes. L'écriture est indéniablement de qualité, on sent également que l'univers est bien construit et il y a beaucoup d'originalité. Malgré tout, je n'ai pas réussi à entrer dans cette histoire au point d'abandonner en cours de route.Je ne ferme jamais un livre prématurément par plaisir et j'avais très envie de découvrir un roman de Lionel Davoust, je lis régulièrement son blog et écoute avec plaisir son avis dans Procrastination. Mais ce livre en particulier ne m'a pas accroché. Je pense sincèrement que ce n'est tout simplement pas le genre de livres que j'aime lire en général et que les quelques longueurs au début du roman ne m'ont pas aidé à m'attacher à un personnage en particulier, autrement j'aurais peut-être continué un peu plus loin.Je retenterai sans aucun doute l'écriture de Lionel Davoust, avec La Messagère du Ciel qui me fait de l’œil, mais je suis quand même un peu triste de ne pas être entrée dans cette ville si particulière ! 
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« Le Seigneur Ogion est un grand mage. Il te fait beaucoup d’honneur en te formant. Mais demande-toi, mon enfant, si tout ce qu’il t’a enseigné ne se résume pas finalement à écouter ton cœur. » - Tehanu, Ursula K Le Guin
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Lu pour le Groupe de LectureDe mon côté, j'ai trouvé cette lecture sympa. C'était également ma première lecture d'un roman de Lionel Davoust et, si je n'ai pas plus accroché que ça non plus avec Rhuys, j'ai apprécié l'univers Il m'a donné envie d'en savoir plus sur le monde d'Evagényre...
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Comme j'ai relu la fin magnifique de ce livre aujourd'hui, je me suis dis, tiens, un petit commentaire pour faire remonter le fil.
Cet opus recèle selon moi trop de trésors pour ne pas réactualiser un peu.
Pour l'instant, à mon stade de lectures en fantasy qui est encore minime, je crois que c'est le seul livre dont certains passages m'ont paru vraiment poétiques.
Alors pas "poétique" au sens trop souvent galvaudé du terme - "c'est poétique = c'est joliment évocateur - , ni même bien écrit ou lyrique - même si un véritable lyrisme sincère est présent dans le bouquin - ; non, poétique au sens d'être-au-monde, d'appréhension poétique du monde.
"Port d’âme", c'est de la fantasy rimbaldienne !
Vibeka est une figure déliquescente rimbaldienne, un vecteur mystique pour étreindre la Réalité, la réalité d'un héros solitaire et peut-être sa réalité (via celle de l'auteur ?)
Un miroir d'Outre-Monde ouvert sur les fumées du réel et du souvenir.
La drogue aidant, mais comme prétexte.
Je me fais sentencieux et solennel, désolé :-) mais je trouve vraiment cela d'une grande sensibilité.
En fait, c'est "romantique", idem pas selon l'acception commune, mais dans le sens véritable du terme : douloureux, personnel, révolté et incantatoire. D'un romantisme fin de siècle, symboliste et décadent exactement.
Au delà du monde D'Evanégyre, du world building etc, etc, au milieu d'une intrigue populaire, efficace, et de personnages bien dessinés par une plume expressive, je trouve que l'auteur a vraiment injecté un plus ici, un degrés supérieur à la simple justesse psychologique - un supplément d'âme, c'est le cas de le dire - nommée Vibeka et sa poésie tragique et existentielle. Un arrière-texte vraiment "artistique", sculpté de mots simples et purs. Un deuxième et même troisième degrés de lecture que je trouve personnellement bouleversant et qui résonne longtemps (je relis rarement des passages de livres "narratifs").
Je suis en train de lire "Les Dieux Sauvages", et pour l'instant, je ne retrouve pas ce supplément qui me fait penser que l'on peut se rapprocher d'un chef-d’œuvre, même si le début de la saga est quand même une super expérience de lecture.
Et bien... c'est dimanche, c'est la messe, laudate, amen ! :-) mais sur le vif, comme ça, je trouve que ça le mérite vraiment.
Cet opus recèle selon moi trop de trésors pour ne pas réactualiser un peu.
Pour l'instant, à mon stade de lectures en fantasy qui est encore minime, je crois que c'est le seul livre dont certains passages m'ont paru vraiment poétiques.
Alors pas "poétique" au sens trop souvent galvaudé du terme - "c'est poétique = c'est joliment évocateur - , ni même bien écrit ou lyrique - même si un véritable lyrisme sincère est présent dans le bouquin - ; non, poétique au sens d'être-au-monde, d'appréhension poétique du monde.
"Port d’âme", c'est de la fantasy rimbaldienne !
Vibeka est une figure déliquescente rimbaldienne, un vecteur mystique pour étreindre la Réalité, la réalité d'un héros solitaire et peut-être sa réalité (via celle de l'auteur ?)
Un miroir d'Outre-Monde ouvert sur les fumées du réel et du souvenir.
La drogue aidant, mais comme prétexte.
Je me fais sentencieux et solennel, désolé :-) mais je trouve vraiment cela d'une grande sensibilité.
En fait, c'est "romantique", idem pas selon l'acception commune, mais dans le sens véritable du terme : douloureux, personnel, révolté et incantatoire. D'un romantisme fin de siècle, symboliste et décadent exactement.
Au delà du monde D'Evanégyre, du world building etc, etc, au milieu d'une intrigue populaire, efficace, et de personnages bien dessinés par une plume expressive, je trouve que l'auteur a vraiment injecté un plus ici, un degrés supérieur à la simple justesse psychologique - un supplément d'âme, c'est le cas de le dire - nommée Vibeka et sa poésie tragique et existentielle. Un arrière-texte vraiment "artistique", sculpté de mots simples et purs. Un deuxième et même troisième degrés de lecture que je trouve personnellement bouleversant et qui résonne longtemps (je relis rarement des passages de livres "narratifs").
Je suis en train de lire "Les Dieux Sauvages", et pour l'instant, je ne retrouve pas ce supplément qui me fait penser que l'on peut se rapprocher d'un chef-d’œuvre, même si le début de la saga est quand même une super expérience de lecture.
Et bien... c'est dimanche, c'est la messe, laudate, amen ! :-) mais sur le vif, comme ça, je trouve que ça le mérite vraiment.
55
J'ai eu l'occasion d'avoir ce livre gratuitement lors d'une animation autour du livre. J'avais déjà lu la route de la conquête mais Port d'âmes ne m'attirait pas plus que ça. Et c'est une excellent lecture.
Il y a de tout: du mystère, de l'action (des poursuites urbaines des plus réussies), de l'amour...
Alors, après j'émets certaines réserves sur la cohérence du cheminement des investigations menés par Rhuys.
Vivement un prochain livre sur Evagényre!
Il y a de tout: du mystère, de l'action (des poursuites urbaines des plus réussies), de l'amour...
Alors, après j'émets certaines réserves sur la cohérence du cheminement des investigations menés par Rhuys.
Vivement un prochain livre sur Evagényre!
56
J'ai fini Port d'âmes (mon 2ème Davoust) cet été. Bonne lecture, j'aime décidément bien la plume de cet auteur.
J'ai vraiment été captivé par l'intrigue et la relation avec cette mystérieuse Vendeuse. Cet arc est très réussi de bout en bout. En revanche, l'arc "enquête commerciale" m'a laissé plutôt indifférent, d'où un ressenti de quelques longueurs à la lecture. Je n'ai pas vraiment réussi à m'intéresser à ce volet, quelque chose n'a juste pas fonctionné.
Je trouve que la cité d'Aniagard et le business des Transferts avaient un potentiel narratif beaucoup plus important que le traitement qui leur a été échu, je reste un peu sur ma faim à ce niveau là.
Je vais laisser passer un peu de temps et continuer à remplir le tonneau des Danaides que constitue ma PAL (1 livre lu pour 3 livres achetés
) avant de lire "La route de la conquête" ou "la volonté du Dragon" je me tâte encore.
J'ai vraiment été captivé par l'intrigue et la relation avec cette mystérieuse Vendeuse. Cet arc est très réussi de bout en bout. En revanche, l'arc "enquête commerciale" m'a laissé plutôt indifférent, d'où un ressenti de quelques longueurs à la lecture. Je n'ai pas vraiment réussi à m'intéresser à ce volet, quelque chose n'a juste pas fonctionné.
Je trouve que la cité d'Aniagard et le business des Transferts avaient un potentiel narratif beaucoup plus important que le traitement qui leur a été échu, je reste un peu sur ma faim à ce niveau là.
Je vais laisser passer un peu de temps et continuer à remplir le tonneau des Danaides que constitue ma PAL (1 livre lu pour 3 livres achetés
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