Posté : sam. 15 févr. 2020 11:50
Nouvel épisode ! Narrer la non-fiction
http://www.elbakin.net/fantasy/news/Emissions/26014-Procrastination-S04e09-Narrer-la-non-fiction

Dakeyras a écrit :Concernant les dialogues, quand Lionel dit que l'on écrit pas les dialogues comme on parle, je ne suis pas si d'accord. I il y pas mal de romans, surtout américain et anglais, qui ont des dialogues bourré d'argots, bourré de langage familiers et même de mots mâchés (comme dans l'île aux pirates). J'ai quand même l'impression que c'est français le coup des dialogues souvent surécrits, peu naturels, trop recherchés. Après tout dépend des personnages, mais dans le nature writing américain/westerns traduit en fr, il y a beaucoup de passages dialogués du type dont je parle. Ca ne me choque voir même, je me figure bien plus facilement certains personnages grâce à ça (exemple un trappeur, au pif), je les trouve plus crédibles.
Dakeyras a écrit :Concernant les dialogues, quand Lionel dit que l'on écrit pas les dialogues comme on parle, je ne suis pas si d'accord.
Mélanie Fazi a écrit :Mais je suis d'accord sur le fait qu'en français on n'ose pas forcément aller vers des registres plus argotiques, et ça m'agace particulièrement quand je lis des traductions aux dialogues trop écrits.
Mélanie Fazi a écrit :Dakeyras a écrit :Concernant les dialogues, quand Lionel dit que l'on écrit pas les dialogues comme on parle, je ne suis pas si d'accord. I il y pas mal de romans, surtout américain et anglais, qui ont des dialogues bourré d'argots, bourré de langage familiers et même de mots mâchés (comme dans l'île aux pirates). J'ai quand même l'impression que c'est français le coup des dialogues souvent surécrits, peu naturels, trop recherchés.
Après tout dépend des personnages, mais dans le nature writing américain/westerns traduit en fr, il y a beaucoup de passages dialogués du type dont je parle. Ca ne me choque voir même, je me figure bien plus facilement certains personnages grâce à ça (exemple un trappeur, au pif), je les trouve plus crédibles.
Je suis d'accord avec Lionel pour le coup, pas tant sur la question du registre que sur celle de la forme. Un exercice que je trouve très instructif à ce niveau, c'est de retranscrire des interviews en langue française : on s'aperçoit très vite que si on retranscrit tel quel, des passages qui étaient très clairs à l'oral deviennent illisibles. On ne peut pas s'autoriser à l'écrit autant de répétitions, d'hésitations, de structures bancales qu'à l'oral, et il y a un minimum de mise en forme nécessaire pour que ça passe.
Mais je suis d'accord sur le fait qu'en français on n'ose pas forcément aller vers des registres plus argotiques, et ça m'agace particulièrement quand je lis des traductions aux dialogues trop écrits.
Foradan a écrit :L'actualité m'y fait penser, même si j'aurai préféré éviter, mais j'ai un sujet pour nos auteurs.
On sait que chaque sport a ses maux (le tennis elbow, les ligaments croisés), les musiciens aussi (la tendinite du violoniste, les métacarpes du pianiste) ou leurs fragilités (activités qui peuvent se faire assis quand on est immobilisés, ou qu'on ne peut plus faire, comme...nager avec un plâtre ?).
Pour nous ce serait, quels sont les maux des auteurs, dans quels cas peuvent-ils continuer, même au ralenti, et qu'est-ce qui est bloquant ? Stephen Hawking a écrit des livres même sans tenir un crayon, mais j'imagine qu'il y a des bobos plus contraignants que d'autres (genre une migraine qui empêche de se concentrer, pire qu'une entorse au genou) ?
Et prompt rétablissement !