Posté : mer. 20 juin 2012 08:44
Oui sympa comme article, mais pisser, avoir des irritations et changer des couches c'est un peu valable pour toute la littérature non ?
Oui, ce qui c'est déjà vu plus d'une fois. Au cinéma, dans la littérature. Là comme ça je pense au chef d'oeuvre de Clint Eastwood, Impitoyable, quand le kid tue un mec pendant qu'il chie. Moi, je ne l'aime pas cette liste. (Schtroumpf grognon).Si je lis de la fantasy, c'est aussi pour sortir un peu de la réalité. A vouloir être le plus réaliste possible, autant ne pas écrire de fantasy dans ce cas là. (sinon, pas mal des choses cités par Grossman je les retrouve dans le cycle de Tschai de Jack Vance que je suis en train de lire en ce moment)Atanaheim a écrit :Ha non, ça peut donner des trucs : les meilleurs combattants sont vulnérables le pantalon sur les jambes (bon là c'est plus que pisser mais l'idée est là)
Ou alors quand au milieu d'une bataille on décrète une pose pipi pour que les deux armées puissent satisfaire leurs besoins.Atanaheim a écrit :Ha non, ça peut donner des trucs : les meilleurs combattants sont vulnérables le pantalon sur les jambes (bon là c'est plus que pisser mais l'idée est là)
Je trouve ça bien moiFabien Lyraud a écrit :Ou alors quand au milieu d'une bataille on décrète une pose pipi pour que les deux armées puissent satisfaire leurs besoins.
Là j'approuve. On se demande bien souvent comment une compagnie de héros finance son voyage. Il y a bien la solution Eddings ( c'est le roi de Tolnédrie qui les finance si je m'en rappelle bien ). Chez Grimbert par contre les talents de comédien de Reyan doivent être mis une ou deux fois à contribution et les héritiers voyagent avec une troupe de baladins pour gagner quelque argent. Mais dans l'ensemble c'est souvent passé aux oubliettes. Même Tolkien ne nous dit pas comment la compagnie de l'anneau finance son expédition.Se préoccuper de l’économie et des finances.
C'est vrai. On manque de femmes qui tirent à l'arc comme un homme ou qui sont des brutasses à la hache à deux mains.:DOn tombe d'un cliché dans un autre.Rencontrer des femmes qui ne sont pas sorcières, guérisseuses ou princesses et ne pas trouver ça extraordinaire qu’elles ne soient ni sorcières, ni guérisseuses, ni princesses.
Je l'ai déjà dit un peuple d'orc non violent ça peut exister.Rencontrer un orc qui ne soit pas un enfoiré.
Et un elfe bourru douée avec une hache ou un marteau de guerre.Rencontrer un nain vraiment doué avec un arc.
Ca c'est fait dans Kaamelott : tous les vieux de Perceval.Rencontrer un vieil homme bourru mais néanmoins sympathique qui n’en sait pas plus que les autres sur ce qui se passe.
Pour cette pause, ce serait bien qu'on puisse avoir les photosFabien Lyraud a écrit :Ou alors quand au milieu d'une bataille on décrète une pose pipi pour que les deux armées puissent satisfaire leurs besoins.
Justement dans le cycle de Tschai le héros passe son temps à chercher de l'argent pour financer son retour sur terre. Ca fait même tout l'objet d'une sous quête importante. Les héros de Gemmell ont toujours des ressources financiaires : soit ce sont des nobles, soit ils sont engagés dans l'armée, soit ce sont des mercenaires. Dans le lion de Macédoine le héros parle de sa substance au début du livre, comment il loue une maison, etc... Druss doit également travailler à plusieurs reprises avant de devenir mercenaire puis de s'engager ponctuellement dans l'armée..Il est vrai que d'autres romans éludent totalement ces questions.Mais franchement des orcs bisounours, quel intérêt? Hormis dans un cadre humoristique.Un nain avec un arc, un elfe avec un marteau de guerre? Non mais ces personnages font aussi en fonction de leur morphologie il me semble. Un nain avec un arc, arme qui peut-être facilement encombrante, ça serait juste ridicule et inadapté, une arbalète je veux bien. Pareil pour les elfes : on ne met pas une arme lourde dans les mains de quelqu'un de svelte et léger. Pas pour rien que les Asiatiques, de constitution en général moins massives que les européens se battent avec des armes plus légères : suffit de voir les samouraïs (armure légère, katana, etc...).Fabien Lyraud a écrit :Là j'approuve. On se demande bien souvent comment une compagnie de héros finance son voyage. Il y a bien la solution Eddings ( c'est le roi de Tolnédrie qui les finance si je m'en rappelle bien ). Chez Grimbert par contre les talents de comédien de Reyan doivent être mis une ou deux fois à contribution et les héritiers voyagent avec une troupe de baladins pour gagner quelque argent. Mais dans l'ensemble c'est souvent passé aux oubliettes. Même Tolkien ne nous dit pas comment la compagnie de l'anneau finance son expédition.Se préoccuper de l’économie et des finances.
On sait que Frodo passe sa première partie de voyage sur ses frais de déménagement (il a vendu Cul de Sac) ; puis, Elrond fournit le matériel jusqu'à la Lórien. Changement de matos, les galadhrim offre le kit spécial aventurier de la forêt. Faramir ré approvisionne Frodo et Sam, Theoden ré équipe les trois chasseurs, il offre un job à Merry. Il n'y aucun marchand ambulant en route, ni de monnaie universellement reconnue (essayez d'acheter un truc aux elfes avec les devises de la ComtéFabien Lyraud a écrit :Même Tolkien ne nous dit pas comment la compagnie de l'anneau finance son expédition.Se préoccuper de l’économie et des finances.
C'est vrai que ça, c'est un peu l'équivalent du flingue jeté dans le caniveau car il est déchargé qu'on peut croiser dans certains films. Les héros sont de vrais paniers persés14.Attendre sa monnaie après avoir payé au bar plutôt que de s’en aller en balançant une poignée de pièces d’or.
Pas d'accord avec ça. Je sais que vais faire mon chieur, mais dans un peuple les gens peuvent être différents. Une tribu orc est différente d'une autre qu'est ce qui empêche une tribu d'avoir des moeurs plutôt pacifique alors qu'une grande partie des autres sont des brutasses. C'est du réalisme ethnologique.Mais franchement des orcs bisounours, quel intérêt? Hormis dans un cadre humoristique.
Excellent, j'adoreNariel a écrit :Mon héroïne évoque avec une *grâce toute féminine* ses difficultés à se "torcher" quand on a des griffes x)
Je suis la seule à trouver ça contradictoire ?5. Rencontrer des femmes qui ne sont pas sorcières, guérisseuses ou princesses et ne pas trouver ça extraordinaire qu’elles ne soient ni sorcières, ni guérisseuses, ni princesses.
Hmm, pas complètement convaincu par l'argument de Mrs Lowe. Qu'elle veuille imaginer un monde dans lequel hommes et femmes sont traités en égaux et où le capitaine de la Garde puisse être une femme, pourquoi pas. Seulement, il se trouve que la femme en question est aussi le meilleur guerrier du château. Du coup, sa nomination à la tête de la Garde est présentée comme un choix naturel de la part du duc, et pas comme une preuve d'ouverture d'esprit ni le signe d'une société paritaire. Par ailleurs, le personnage n'échappe pas au poncif de cumuler toutes les qualités : brave, forte, talentueuse, intelligente, charismatique, je dois en oublier... Le personnage de Nhairin, ex-soldate amère et marquée dans sa chair, me paraît autrement plus intéressant. Ou celui de Raina Grêlenoire dans l'Epée des Ombres de J. V. Jones, par exemple : bel exemple de femme forte qui s'impose à l'énergie et à la ténacité plus que par n'importe quel talent martial ou magique.Atanaheim a écrit :Pour les personnages féminins, ça recoupe bien avec ce qu'Helen Lowe disaithttp://www.elbakin.net/fantasy/news/Les ... Helen-LoweLes choses sont bien faites, hein?